Il y a bientôt un an, un avion de Sénégal Air disparaissait des écrans radars à 111 kilomètres à l'Ouest de Dakar. L’appareil venait d’Ouagadougou et effectuait un transport sanitaire. Il avait à son bord sept personnes : trois Sénégalais, deux Algériens, un Congolais et une patiente française. Presque un an après le début des investigations, les choses semblent traîner. En effet, « Le Témoin », qui est revenu sur l'accident survenu au courant du mois de septembre 2015, indique qu'il n’y a eu qu’un simple rapport préliminaire du Bureau d’enquêtes et analyses (Bea), puis plus rien ! « Aucune épave ou le moindre débris de la carlingue de l'avion n’a été retrouvé pour déterminer les causes de cet accident », lit-on dans le journal. Ce qui laisse croire que le Bea est dans une zone de « cumulonimbus » pour ne pas dire qu’il se trouve dans l’impasse. A en croire nos confrères, si les responsables du Bea traînent tant les pieds pour déposer leur rapport final, c’est parce qu’ils entendent bien épuiser le budget mis à leur disposition ! Pour «le journal, tout porterait à croire que les experts et enquêteurs n’auraient pas intérêt à clore l’enquête dont le rapport final serait synonyme de fin de mission. « Par conséquent, il y a de quoi traîner les… ailes pour pouvoir prolonger salaires et avantages, quitte à se faire procurer une « commission rogatoire » pour aller ratisser dans l’océan… indien », ajoute le journal.
Bientôt un an après le crash de Sénégal-Air : Le Bureau d’enquêtes et analyses dans une zone de… cumulonimbusRédigé par leral.net le Mercredi 27 Juillet 2016 à 09:04 | | 4 commentaire(s)|
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