- Récession économique
Crise financière : En septembre 2008, c’est la fin des « big five », la fin du règne des cinq plus grandes banques d’investissement américaines. Un mythe qui s’effondre en même temps que disparaît la banque Lehman Brothers et que Merrill Lynch est rachetée par la Bank of America. La faute ne revient pas entièrement à l’administration Bush mais, pour de nombreux économistes, la crise financière est aussi la conséquence des politiques ultralibérales mises en place par l’entourage du président.
Crise du logement : Quand George W. Bush arrive au pouvoir en 2000, il veut faire des Etats-Unis une « nation de propriétaires ». Il encourage les banques à prêter de l’argent à des ménages non solvables : ces emprunts à risques, les « subprimes », sont soumis à des taux d’intérêt variables. Quand les taux bondissent, les emprunteurs ne peuvent plus rembourser, tandis que le prix de leur logement s’effondre avec l’éclatement de la bulle immobilière. Conséquence : des millions d’Américains se retrouvent à la rue et lourdement endettés. Entre 2001 et 2007, malgré la croissance qu’a connue le pays, les inégalités sociales se sont fortement accrues.
Endettement : En huit ans, le budget fédéral américain est passé de 236 milliards de dollars d’excédents à 490 milliards de déficit. Les dépenses militaires ont nettement alourdi le budget de l’Etat. Elles ont pratiquement doublé entre 2000 et 2007 passant de 381 à 671 milliards de dollars. Selon le prix Nobel de l’économie Joseph Stiglitz, le coût total de la guerre en Irak devrait s’élever à 3 000 milliards de dollars.
- Environnement
En mars 2001, George W. Bush rejette le protocole de Kyoto qui prévoit une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ce protocole avait été signé trois ans plus tôt par son prédécesseur Bill Clinton. George W. Bush préfère que chaque pays fixe lui-même ses propres objectifs en matière d’environnement. Sous sa présidence, la Californie s’est vue refuser le droit d’appliquer ses propres restrictions sur les émissions de gaz par les automobiles. En 2006, George W. Bush a admis que son pays était un trop gros consommateur de pétrole. Il a alors lancé un programme de soutien aux agrocarburants, ce qui a contribué à la hausse des prix alimentaires mondiaux.
- Katrina
Le 29 Août 2005, le cyclone Katrina s’abat sur la Nouvelle-Orléans. Le bilan est catastrophique : près de 1 500 morts et des milliers de familles qui se retrouvent sans abri. L’administration est très vite montrée du doigt pour sa mauvaise gestion de la crise. George W. Bush mettra plusieurs jours à réagir et quand, enfin, il embarquera à bord de l’avion présidentiel Air Force One, ce sera pour donner une image déplorable d’un président loin du peuple, qui contemple de très haut les événements. Les Américains en garderont même une expression, la phrase qu’a prononcée George W. Bush à l’attention du responsable des secours à la Nouvelle-Orléans : « Brownie, vous faîtes un sacré boulot ». Une expression devenue synonyme de travail mal fait.
- Proche-Orient
George W. Bush est le premier président américain à avoir promis et encouragé – par les mots, au moins – la création d’un Etat palestinien. Pourtant, ses mandats ont été marqués par un désengagement américain du processus de paix israélo-palestinien. En novembre 2007, George W. Bush organise la conférence d’Annapolis, qui réunit plus de 50 Etats et organisations internationales. Elle restera sans effets. En janvier 2008, George W. Bush effectue sa première et dernière visite au Proche-Orient. Son mandat s’achève sur une crise majeure : les attaques israéliennes dans la bande de Gaza. Jusqu’au bout, George W. Bush a affirmé son soutien à Israël.
- 11 septembre 2001
Le 11 septembre 2001, George W. Bush rend visite à une classe de Floride. Il fait la lecture du « Petit bouc » aux enfants. Quand il est averti qu’un avion a percuté le World Trade Center, il reste perplexe pendant de longues minutes et contemple le livre qu’il tient entre ses mains. Pourtant, sa réponse sera ferme. George W. Bush restera jusqu’au bout de son mandat le « président du 11-Septembre ». « Au fil des années, la plupart des Américains ont pu retourner à une vie comparable à celle qu'ils avaient avant le 11-Septembre. Cela n'a jamais été mon cas », a-t-il confié à ses concitoyens lors de son discours d’adieu. Deux jours après les attentats, George W. Bush accusait Oussama ben Laden d’avoir commandité les attentats. Un mois plus tard, commençait la guerre en Afghanistan.
- Afghanistan
L’opération « Enduring freedom », « liberté immuable », est lancée en octobre 2001 et vise à renverser le régime taliban, accusé de soutenir Oussama ben Laden. Plus de six ans après, 70 000 soldats étrangers sont toujours présents sur le sol afghan et ne contrôlent que de très petites zones du pays. La situation humanitaire et sécuritaire est déplorable. Dans son discours d’adieu, George W. Bush a présenté l’Afghanistan comme une « jeune démocratie qui encourage les filles à aller à l’école ».
- Lutte contre le terrorisme
En 2002, George W. Bush dresse la liste des « Etats voyous », des Etats qui ,selon lui, soutiennent le terrorisme. Y figurent l’Iran, l’Irak, la Corée du Nord. Un an plus tôt, il avait fait adopter le « Patriot Act », un texte qui renforce les pouvoirs des différentes agences de renseignement américaines et crée les statuts de « combattant ennemi » et de « combattant illégal », qui permettent au gouvernement des Etats-Unis de détenir sans limite et sans inculpation toute personne qu’il juge terroriste. « L'Amérique n'a pas connu d'attentat terroriste sur son sol depuis plus de sept ans », a affirmé le président américain lors de son discours d’adieu.
- Guantanamo
« Le Patriot Act », adopté en décembre 2001, permet aux autorités d’emprisonner les « combattants illégaux », y compris ceux qui sont arrêtés sur le sol afghan. A partir de janvier 2002, ils seront enfermés sur la base de Guantanamo Bay, dans une enclave américaine de Cuba. Il y aurait à ce jour encore 250 personnes détenues à Guantanamo, en attente d’un procès ou d’une libération. De nombreux détenus disent avoir été torturés. Récemment, un haut responsable de l’administration Bush a admis qu’il y avait bien eu des cas de torture à Guantanamo.
- Irak
Le 20 mars 2003, les Etats-Unis envahissent l’Irak, soutenus par plusieurs pays. Ils accusent le gouvernement de Saddam Hussein de détenir des armes de destruction massives et de soutenir le terrorisme d’al-Qaïda. Deux accusations qui seront démenties par les faits. La victoire militaire est rapide, mais les soldats américains doivent faire face à une insurrection sunnite, menée par des proches du régime déchu. Des affrontements confessionnels minent le pays. Et les soldats américains sont la cible de nombreux attentats. Plus de 4 200 d’entre eux sont morts au cours de pratiquement six années d’occupation. Selon l’ONG américaine Iraq Body Count, entre 90 000 et 98 000 civils irakiens ont perdu la vie en raison des violences.
Crise financière : En septembre 2008, c’est la fin des « big five », la fin du règne des cinq plus grandes banques d’investissement américaines. Un mythe qui s’effondre en même temps que disparaît la banque Lehman Brothers et que Merrill Lynch est rachetée par la Bank of America. La faute ne revient pas entièrement à l’administration Bush mais, pour de nombreux économistes, la crise financière est aussi la conséquence des politiques ultralibérales mises en place par l’entourage du président.
Crise du logement : Quand George W. Bush arrive au pouvoir en 2000, il veut faire des Etats-Unis une « nation de propriétaires ». Il encourage les banques à prêter de l’argent à des ménages non solvables : ces emprunts à risques, les « subprimes », sont soumis à des taux d’intérêt variables. Quand les taux bondissent, les emprunteurs ne peuvent plus rembourser, tandis que le prix de leur logement s’effondre avec l’éclatement de la bulle immobilière. Conséquence : des millions d’Américains se retrouvent à la rue et lourdement endettés. Entre 2001 et 2007, malgré la croissance qu’a connue le pays, les inégalités sociales se sont fortement accrues.
Endettement : En huit ans, le budget fédéral américain est passé de 236 milliards de dollars d’excédents à 490 milliards de déficit. Les dépenses militaires ont nettement alourdi le budget de l’Etat. Elles ont pratiquement doublé entre 2000 et 2007 passant de 381 à 671 milliards de dollars. Selon le prix Nobel de l’économie Joseph Stiglitz, le coût total de la guerre en Irak devrait s’élever à 3 000 milliards de dollars.
- Environnement
En mars 2001, George W. Bush rejette le protocole de Kyoto qui prévoit une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ce protocole avait été signé trois ans plus tôt par son prédécesseur Bill Clinton. George W. Bush préfère que chaque pays fixe lui-même ses propres objectifs en matière d’environnement. Sous sa présidence, la Californie s’est vue refuser le droit d’appliquer ses propres restrictions sur les émissions de gaz par les automobiles. En 2006, George W. Bush a admis que son pays était un trop gros consommateur de pétrole. Il a alors lancé un programme de soutien aux agrocarburants, ce qui a contribué à la hausse des prix alimentaires mondiaux.
- Katrina
Le 29 Août 2005, le cyclone Katrina s’abat sur la Nouvelle-Orléans. Le bilan est catastrophique : près de 1 500 morts et des milliers de familles qui se retrouvent sans abri. L’administration est très vite montrée du doigt pour sa mauvaise gestion de la crise. George W. Bush mettra plusieurs jours à réagir et quand, enfin, il embarquera à bord de l’avion présidentiel Air Force One, ce sera pour donner une image déplorable d’un président loin du peuple, qui contemple de très haut les événements. Les Américains en garderont même une expression, la phrase qu’a prononcée George W. Bush à l’attention du responsable des secours à la Nouvelle-Orléans : « Brownie, vous faîtes un sacré boulot ». Une expression devenue synonyme de travail mal fait.
- Proche-Orient
George W. Bush est le premier président américain à avoir promis et encouragé – par les mots, au moins – la création d’un Etat palestinien. Pourtant, ses mandats ont été marqués par un désengagement américain du processus de paix israélo-palestinien. En novembre 2007, George W. Bush organise la conférence d’Annapolis, qui réunit plus de 50 Etats et organisations internationales. Elle restera sans effets. En janvier 2008, George W. Bush effectue sa première et dernière visite au Proche-Orient. Son mandat s’achève sur une crise majeure : les attaques israéliennes dans la bande de Gaza. Jusqu’au bout, George W. Bush a affirmé son soutien à Israël.
- 11 septembre 2001
Le 11 septembre 2001, George W. Bush rend visite à une classe de Floride. Il fait la lecture du « Petit bouc » aux enfants. Quand il est averti qu’un avion a percuté le World Trade Center, il reste perplexe pendant de longues minutes et contemple le livre qu’il tient entre ses mains. Pourtant, sa réponse sera ferme. George W. Bush restera jusqu’au bout de son mandat le « président du 11-Septembre ». « Au fil des années, la plupart des Américains ont pu retourner à une vie comparable à celle qu'ils avaient avant le 11-Septembre. Cela n'a jamais été mon cas », a-t-il confié à ses concitoyens lors de son discours d’adieu. Deux jours après les attentats, George W. Bush accusait Oussama ben Laden d’avoir commandité les attentats. Un mois plus tard, commençait la guerre en Afghanistan.
- Afghanistan
L’opération « Enduring freedom », « liberté immuable », est lancée en octobre 2001 et vise à renverser le régime taliban, accusé de soutenir Oussama ben Laden. Plus de six ans après, 70 000 soldats étrangers sont toujours présents sur le sol afghan et ne contrôlent que de très petites zones du pays. La situation humanitaire et sécuritaire est déplorable. Dans son discours d’adieu, George W. Bush a présenté l’Afghanistan comme une « jeune démocratie qui encourage les filles à aller à l’école ».
- Lutte contre le terrorisme
En 2002, George W. Bush dresse la liste des « Etats voyous », des Etats qui ,selon lui, soutiennent le terrorisme. Y figurent l’Iran, l’Irak, la Corée du Nord. Un an plus tôt, il avait fait adopter le « Patriot Act », un texte qui renforce les pouvoirs des différentes agences de renseignement américaines et crée les statuts de « combattant ennemi » et de « combattant illégal », qui permettent au gouvernement des Etats-Unis de détenir sans limite et sans inculpation toute personne qu’il juge terroriste. « L'Amérique n'a pas connu d'attentat terroriste sur son sol depuis plus de sept ans », a affirmé le président américain lors de son discours d’adieu.
- Guantanamo
« Le Patriot Act », adopté en décembre 2001, permet aux autorités d’emprisonner les « combattants illégaux », y compris ceux qui sont arrêtés sur le sol afghan. A partir de janvier 2002, ils seront enfermés sur la base de Guantanamo Bay, dans une enclave américaine de Cuba. Il y aurait à ce jour encore 250 personnes détenues à Guantanamo, en attente d’un procès ou d’une libération. De nombreux détenus disent avoir été torturés. Récemment, un haut responsable de l’administration Bush a admis qu’il y avait bien eu des cas de torture à Guantanamo.
- Irak
Le 20 mars 2003, les Etats-Unis envahissent l’Irak, soutenus par plusieurs pays. Ils accusent le gouvernement de Saddam Hussein de détenir des armes de destruction massives et de soutenir le terrorisme d’al-Qaïda. Deux accusations qui seront démenties par les faits. La victoire militaire est rapide, mais les soldats américains doivent faire face à une insurrection sunnite, menée par des proches du régime déchu. Des affrontements confessionnels minent le pays. Et les soldats américains sont la cible de nombreux attentats. Plus de 4 200 d’entre eux sont morts au cours de pratiquement six années d’occupation. Selon l’ONG américaine Iraq Body Count, entre 90 000 et 98 000 civils irakiens ont perdu la vie en raison des violences.