leral.net | S'informer en temps réel

Bilan certifié de l’année 2018 : La SODAV précise les répartitions

Le Conseil d’administration et la Direction gérante de la Société Sénégalaise du Droit d’Auteur et des Droits Voisins (SODAV), a senti la nécessité d’apporter quelques clarifications sur les chiffres de gestion afin de lever toute équivoque. Cette précision vient suite à certains articles de presse et certaines réactions, après la visite du Ministre de la Culture et de la Communication dans ses locaux, le 11 Octobre 2019.


Rédigé par leral.net le Mercredi 23 Octobre 2019 à 15:04 | | 0 commentaire(s)|

Le bilan certifié de la SODAV de l’année 2018 déposé au ministère de la Culture, à la présidence de la République, distribué à la presse et aux ayants-droit lors de sa dernière assemblée générale et disponible sur le site www.lasodav.sn, montre un taux de progression de 47,88% des perceptions par rapport à l’année 2017 et de 41,18% des répartitions par rapport à l’année 2017, également une diminution de 12,64% de frais de gestion par rapport à l’année 2017.

Outre cela, lit-on, sur le communiqué parvenu à Leral, les prévisions de l’exercice en cours (2019) s’annoncent plus reluisantes et révèlent que la SODAV se maintient toujours dans sa dynamique de performance. Voici dans leur réalité comptable et absolue, les chiffres issus de son bilan certifié par les experts, allant de sa prise de fonction le 6 Octobre 2016 au 20 Juin 2019.

Pour les Perceptions : 1 824 181 191 FCfa doivent être répartis comme suit : Les Répartitions déjà effectuées auprès des ayants-droit représentant 60,08% des perceptions incluant 9,27% d’avances sur répartition.

D’après le document, le Fonds de l’action culturelle et sociale est intégralement redistribué aux ayants-droit représentant à hauteur de 4,28% des perceptions. La Trésorerie positive, représente 4,91% des perceptions, les Frais de Gestion de la SODAV 27,06% des perceptions, les Investissements de la SODAV 3,67% des perceptions.

Loin de se donner un satisfecit pour ce bilan très positif, promet-on, la SODAV continuera à maintenir ce cap ascendant de performance pour relever le défi d’une institution de référence, tant au niveau africain qu’international.

Afin de mieux faciliter la compréhension de l’opinion publique, la SODAV tenait à faire comprendre aux citoyens sénégalais que la gestion collective n’est pas un système qui fonctionne de manière automatique. Il s’agit d’un mécanisme qui repose plutôt sur de la minutie et de la précision.

Quant à la manière, les données et informations sont traitées par la société afin que le travail de gestion globale soit effectué dans les règles de l’art et dans la plus parfaite transparence et équité.

Et, la SODAV pour être à l’aise, attend avec impatience, insiste-t-on, l’installation de la Commission de contrôle permanente des sociétés de gestion collective, prévue par l’article 124 de la Loi 2008-09 sur le droit d’auteur et les droits voisins.


 

Ousmane Wade