Le premier cercle concentrique qui est celui de nos voisins, est passé du feu à la paix et à la coprospérité. Pour le deuxième cercle qui est celui du continent, le bilan est aussi très élogieux. Le bilan du Président Sall à la tête de l’Union Africaine est très positif. Tellement élogieux qu’il a échappé de peu à un second mandat que voulaient certains de ses pairs. Les milieux diplomatiques disent qu’il est l’un des plus grands Présidents de l’OUA/UA depuis un certain Président Abdou Diouf et sa croisade contre l’Apartheid, qui l’avait menée jusqu’aux frontières et dans le ventre du Monstre, avec sa tournée historique dans les pays de la ligne de Front.
L’action du Président Sall à la tête de l’UA aura été à la fois politique et économique. Politique pour avoir décidé qu’il ne fallait plus seulement rester devant le mur des lamentations mais qu’il fallait aussi agir. Ce qu’il fit en allant voir le Président Poutine à Sotchi, dès le début de la guerre en Ukraine, pour faire entendre la voix de l’Afrique mais aussi défendre ses intérêts. C’était l’une des rares fois, sinon la seule fois où notre continent était acteur dans un conflit mondial. Cette volonté politique va aussi avoir une déclinaison économique, avec son combat pour la présence de l’Afrique au G20.
Cette bataille a été une continuation du refus de rester devant le mur des lamentations, car en intégrant le G20, l’Afrique sera présente là où se prennent les décisions qui structurent l’économie mondiale. L’entrée de l’Afrique au G20 est un pont économique entre le continent de l’avenir et le reste du monde, mais montre surtout comme dit Shakespeare que « la fortune sourit aux audacieux ». Quand le Président Sall au début de son mandat, avait commencé à poser le débat, à défaut de sourire, on riait diplomatiquement sous cape.
Aujourd’hui, c’est fait et l’Afrique doit s’inspirer de sa stratégie pour la bataille de la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a besoin d’un véritable aggiornamento.
Après la sous-région qui est le premier cercle, le continent qui en est le deuxième, le troisième est celui des questions avec une dimension mondiale comme la guerre en Ukraine. Sur ce plan, c’est le Président Poutine lui-même qui fait le bilan, en saluant la « démarche équilibrée » de la médiation africaine quand il a reçu les chefs d’Etat africains à Saint Petersbourg. En parlant la démarche équilibrée des africains, le Président Poutine salue et confirme la vision et la pertinence du Président qui, depuis son déplacement à Sotchi au début de la guerre, a toujours insisté sur la nécessité de maintenir ouvert un « couloir de discussions » malgré la guerre.
Au début, la démarche et la méthode n’avaient pas été comprises, mais aujourd’hui, toutes les parties sont contentes que le couloir soit resté ouvert. La « politique des petits pas » que le Président propose, notamment avec le commencement par les questions humanitaires (libération de prisonniers de guerre par exemple) connaîtra la même trajectoire que l’idée de maintenir un « couloir de discussions », c’est-à-dire incomprise au début mais plébiscitée à la fin.
Last but not least, toutes ses prouesses ont été possibles grâce à l’armée de l’ombre que sont nos diplomates qui aussi brillants qu’effacés et permettent au Sénégal de tenir son rang et de rayonner dans le monde. Grâce à la vision du Président et au talent de nos diplomates, le Sénégal, ce si petit pays sur une carte, est et restera une puissance diplomatique qui rayonne sur le continent et dans le monde.
Dr. Yoro Dia, Politologue
L’action du Président Sall à la tête de l’UA aura été à la fois politique et économique. Politique pour avoir décidé qu’il ne fallait plus seulement rester devant le mur des lamentations mais qu’il fallait aussi agir. Ce qu’il fit en allant voir le Président Poutine à Sotchi, dès le début de la guerre en Ukraine, pour faire entendre la voix de l’Afrique mais aussi défendre ses intérêts. C’était l’une des rares fois, sinon la seule fois où notre continent était acteur dans un conflit mondial. Cette volonté politique va aussi avoir une déclinaison économique, avec son combat pour la présence de l’Afrique au G20.
Cette bataille a été une continuation du refus de rester devant le mur des lamentations, car en intégrant le G20, l’Afrique sera présente là où se prennent les décisions qui structurent l’économie mondiale. L’entrée de l’Afrique au G20 est un pont économique entre le continent de l’avenir et le reste du monde, mais montre surtout comme dit Shakespeare que « la fortune sourit aux audacieux ». Quand le Président Sall au début de son mandat, avait commencé à poser le débat, à défaut de sourire, on riait diplomatiquement sous cape.
Aujourd’hui, c’est fait et l’Afrique doit s’inspirer de sa stratégie pour la bataille de la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a besoin d’un véritable aggiornamento.
Après la sous-région qui est le premier cercle, le continent qui en est le deuxième, le troisième est celui des questions avec une dimension mondiale comme la guerre en Ukraine. Sur ce plan, c’est le Président Poutine lui-même qui fait le bilan, en saluant la « démarche équilibrée » de la médiation africaine quand il a reçu les chefs d’Etat africains à Saint Petersbourg. En parlant la démarche équilibrée des africains, le Président Poutine salue et confirme la vision et la pertinence du Président qui, depuis son déplacement à Sotchi au début de la guerre, a toujours insisté sur la nécessité de maintenir ouvert un « couloir de discussions » malgré la guerre.
Au début, la démarche et la méthode n’avaient pas été comprises, mais aujourd’hui, toutes les parties sont contentes que le couloir soit resté ouvert. La « politique des petits pas » que le Président propose, notamment avec le commencement par les questions humanitaires (libération de prisonniers de guerre par exemple) connaîtra la même trajectoire que l’idée de maintenir un « couloir de discussions », c’est-à-dire incomprise au début mais plébiscitée à la fin.
Last but not least, toutes ses prouesses ont été possibles grâce à l’armée de l’ombre que sont nos diplomates qui aussi brillants qu’effacés et permettent au Sénégal de tenir son rang et de rayonner dans le monde. Grâce à la vision du Président et au talent de nos diplomates, le Sénégal, ce si petit pays sur une carte, est et restera une puissance diplomatique qui rayonne sur le continent et dans le monde.
Dr. Yoro Dia, Politologue