Après les premières tendances du scrutin présidentiel, l’heure est au bilan. Réunies ce mardi, les Organisations de la société civile (Osc) sont revenues sur le déroulement de l’élection sanctionnée par la victoire de Diomaye Faye au 1er tour. «Cette élection qui est la douzième depuis l’accession du Sénégal à l’indépendance en 1960, procède de la culture démocratique de notre pays», a magnifié Samba Barry, porte-parole du jour.
Toutefois, la plateforme, après avoir déployé près de 2000 observateurs sur l’ensemble du territoire national, a constaté des irrégularités dans le processus. Donc, pour les Osc, le «processus ayant conduit à cette élection a été parsemé de difficultés, qui ont failli ternir notre culture électorale et démocratique, n’eussent été les décisions courageuses du Conseil constitutionnel exigeant le respect du calendrier républicain».
L’urgence des réformes institutionnelles
Pour mettre fin à une telle situation, Moundiaye Cissé et ses camarades ont proposé une batterie de pistes. Entre autres, «réformer la loi électorale par le renforcement de l’indépendance des organes de gestion des élections, traiter le problème du parrainage, assurer l’accès intégral et sécuriser le fichier électoral, simplifier également l’enrôlement des électeurs».
Au nom de la société civile, Samba Barry a demandé aux nouveaux gouvernants, «d’engager les réformes constitutionnelles sur la base des conclusions des Assises nationales et de la Commission nationale de réforme des institutions, de préserver et consolider les droits et libertés publiques, d’assurer l’indépendance des organes de régulation des médias et des télécommunications et l’indépendance des médias publics».
Il s’agira aussi, selon Pr. Babacar Guèye et Cie, «d’appliquer de manière effective et crédible, la loi sur la parité dans les instances électives et semi-électives et l’élargir aux fonctions nominatives, de respecter les engagements internationaux et régionaux en faveur de l’équité, de l’égalité et de la protection contre les discriminations et les violences».
Toutefois, la plateforme, après avoir déployé près de 2000 observateurs sur l’ensemble du territoire national, a constaté des irrégularités dans le processus. Donc, pour les Osc, le «processus ayant conduit à cette élection a été parsemé de difficultés, qui ont failli ternir notre culture électorale et démocratique, n’eussent été les décisions courageuses du Conseil constitutionnel exigeant le respect du calendrier républicain».
L’urgence des réformes institutionnelles
Pour mettre fin à une telle situation, Moundiaye Cissé et ses camarades ont proposé une batterie de pistes. Entre autres, «réformer la loi électorale par le renforcement de l’indépendance des organes de gestion des élections, traiter le problème du parrainage, assurer l’accès intégral et sécuriser le fichier électoral, simplifier également l’enrôlement des électeurs».
Au nom de la société civile, Samba Barry a demandé aux nouveaux gouvernants, «d’engager les réformes constitutionnelles sur la base des conclusions des Assises nationales et de la Commission nationale de réforme des institutions, de préserver et consolider les droits et libertés publiques, d’assurer l’indépendance des organes de régulation des médias et des télécommunications et l’indépendance des médias publics».
Il s’agira aussi, selon Pr. Babacar Guèye et Cie, «d’appliquer de manière effective et crédible, la loi sur la parité dans les instances électives et semi-électives et l’élargir aux fonctions nominatives, de respecter les engagements internationaux et régionaux en faveur de l’équité, de l’égalité et de la protection contre les discriminations et les violences».