Le Sénégal a enregistré son premier cas de COVID-19, le 2 mars 2020. Face à une pandémie mondiale inédite, les autorités sanitaires sénégalaises ont réagi rapidement, en mettant en place un plan national de riposte coordonné par le Ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS). Retour sur les grandes lignes du bilan sanitaire, à travers les données de l’audit de la Cour des Comptes.
🏥 Organisation du dispositif de riposte sanitaire
Le système de santé a été renforcé grâce au Programme de Résilience Économique et Sociale (PRES), doté de plus de 1000 milliards FCfa, dont une part importante (pilier I) était dédiée à la santé publique. Des centres de traitement épidémiologique (CTE) ont été créés, en plus des zones d’isolement et d’unités mobiles.
Cependant, le rapport d’audit révèle que plusieurs régions ne disposaient pas de scanners médicaux en 2020 (Kédougou, Kaffrine, Sédhiou, Ziguinchor, etc.) et que le nombre de respirateurs était largement insuffisant, compromettant la prise en charge des cas graves
💊 Médicaments et matériel : inégalités et défauts de planification
La distribution de médicaments n’a pas été suffisamment adaptée aux besoins des structures de santé. Certaines régions ont connu des surplus inutiles, tandis que d'autres souffraient de ruptures de stock critiques, notamment au niveau des CTE.
La répartition égalitaire, sans réelle planification en fonction des besoins spécifiques, a été identifiée comme une des faiblesses majeures du système de réponse.
📊 Données sanitaires : manque de fiabilité
Le système d’information sanitaire reposait sur le logiciel DHIS2 Tracker, censé centraliser les données en temps réel. Pourtant, des écarts importants ont été constatés entre les chiffres fournis par les régions médicales et ceux transmis par le cabinet du ministère. Ces incohérences ont nui à une évaluation fiable de la situation épidémiologique.
💉 Vaccination et prévention
La vaccination a été progressivement déployée à partir de 2021, avec le soutien de partenaires comme COVAX. Toutefois, la couverture vaccinale reste inégalement documentée et certains retards dans les approvisionnements ont été signalés.
⚠️ Recommandations de la Cour des Comptes
Parmi les principales recommandations :
- Renforcer les équipements médicaux en régions (respirateurs, oxygène, scanners);
- Assurer une planification basée sur des données fiables et cohérentes;
- Corriger les disparités de distribution de médicaments et consommables.
Le Sénégal a fait preuve de réactivité face à la pandémie du COVID-19, mais les déficiences en logistique, coordination et gouvernance sanitaire, ont réduit l’efficacité globale de la riposte. Ce bilan sanitaire appelle à une meilleure anticipation des crises futures, avec une attention particulière à l’équité territoriale en matière de santé.
🏥 Organisation du dispositif de riposte sanitaire
Le système de santé a été renforcé grâce au Programme de Résilience Économique et Sociale (PRES), doté de plus de 1000 milliards FCfa, dont une part importante (pilier I) était dédiée à la santé publique. Des centres de traitement épidémiologique (CTE) ont été créés, en plus des zones d’isolement et d’unités mobiles.
Cependant, le rapport d’audit révèle que plusieurs régions ne disposaient pas de scanners médicaux en 2020 (Kédougou, Kaffrine, Sédhiou, Ziguinchor, etc.) et que le nombre de respirateurs était largement insuffisant, compromettant la prise en charge des cas graves
💊 Médicaments et matériel : inégalités et défauts de planification
La distribution de médicaments n’a pas été suffisamment adaptée aux besoins des structures de santé. Certaines régions ont connu des surplus inutiles, tandis que d'autres souffraient de ruptures de stock critiques, notamment au niveau des CTE.
La répartition égalitaire, sans réelle planification en fonction des besoins spécifiques, a été identifiée comme une des faiblesses majeures du système de réponse.
📊 Données sanitaires : manque de fiabilité
Le système d’information sanitaire reposait sur le logiciel DHIS2 Tracker, censé centraliser les données en temps réel. Pourtant, des écarts importants ont été constatés entre les chiffres fournis par les régions médicales et ceux transmis par le cabinet du ministère. Ces incohérences ont nui à une évaluation fiable de la situation épidémiologique.
💉 Vaccination et prévention
La vaccination a été progressivement déployée à partir de 2021, avec le soutien de partenaires comme COVAX. Toutefois, la couverture vaccinale reste inégalement documentée et certains retards dans les approvisionnements ont été signalés.
⚠️ Recommandations de la Cour des Comptes
Parmi les principales recommandations :
- Renforcer les équipements médicaux en régions (respirateurs, oxygène, scanners);
- Assurer une planification basée sur des données fiables et cohérentes;
- Corriger les disparités de distribution de médicaments et consommables.
Le Sénégal a fait preuve de réactivité face à la pandémie du COVID-19, mais les déficiences en logistique, coordination et gouvernance sanitaire, ont réduit l’efficacité globale de la riposte. Ce bilan sanitaire appelle à une meilleure anticipation des crises futures, avec une attention particulière à l’équité territoriale en matière de santé.