L'Europe ne peut pas mettre un terme à sa crise de la dette avec de simples mesures d'austérité et doit promouvoir davantage la croissance, a estimé mercredi l'ancien président américain Bill Clinton lors d'une conférence à Beverly Hills en Californie (ouest).
L'ex-dirigeant a souligné que les pays détenteurs de la monnaie unique auraient dû prévoir une stratégie de sortie de la zone euro pour les Etats les plus faibles comme la Grèce, qui ont été accueillis dans une bonne période mais se retrouvent aujourd'hui menacés d'expulsion.
Bill Clinton a comparé la situation en Europe à la crise économique qui a frappé le Japon il y a plus d'une décennie, soulignant que les solutions à long terme doivent être mises en avant et non les réponses rapides à court terme.
"La crise européenne a mis au jour deux problèmes: un problème organisationnel qui est d'avoir laissé entrer (dans la zone euro) les pays les plus vulnérables sans aucune stratégie de sortie (...) et le problème de prescrire l'austérité à tout prix malgré les preuves que cela ne marche pas".
Pour lui en effet, "il n'y a pas de preuve que dans un pays sans aucune demande privée, où les taux d'intérêts sont pratiquement à zéro, l'austérité puisse marcher".
L'ancien président estime que l'Union européenne ne pourra mettre fin aux problèmes des déficits incontrôlables "qu'en passant par la croissance". "Vous ne pouvez pas réduire la dette publique sans des restrictions budgétaires appropriées et une croissance adéquate", a-t-il insisté.
Ces propos interviennent après la publication mercredi de nouvelles statistiques officielles montrant que le chômage a touché en mars 10,9% de la population active dans les pays de l'Union monétaire, soit plus de 17 millions de personnes. Un seuil record encore jamais atteint, qui renforce le besoin de définir de façon urgente une stratégie pour faire redémarrer l'économie et créer des emplois en Europe.
SOURCE:Lepoint.fr
L'ex-dirigeant a souligné que les pays détenteurs de la monnaie unique auraient dû prévoir une stratégie de sortie de la zone euro pour les Etats les plus faibles comme la Grèce, qui ont été accueillis dans une bonne période mais se retrouvent aujourd'hui menacés d'expulsion.
Bill Clinton a comparé la situation en Europe à la crise économique qui a frappé le Japon il y a plus d'une décennie, soulignant que les solutions à long terme doivent être mises en avant et non les réponses rapides à court terme.
"La crise européenne a mis au jour deux problèmes: un problème organisationnel qui est d'avoir laissé entrer (dans la zone euro) les pays les plus vulnérables sans aucune stratégie de sortie (...) et le problème de prescrire l'austérité à tout prix malgré les preuves que cela ne marche pas".
Pour lui en effet, "il n'y a pas de preuve que dans un pays sans aucune demande privée, où les taux d'intérêts sont pratiquement à zéro, l'austérité puisse marcher".
L'ancien président estime que l'Union européenne ne pourra mettre fin aux problèmes des déficits incontrôlables "qu'en passant par la croissance". "Vous ne pouvez pas réduire la dette publique sans des restrictions budgétaires appropriées et une croissance adéquate", a-t-il insisté.
Ces propos interviennent après la publication mercredi de nouvelles statistiques officielles montrant que le chômage a touché en mars 10,9% de la population active dans les pays de l'Union monétaire, soit plus de 17 millions de personnes. Un seuil record encore jamais atteint, qui renforce le besoin de définir de façon urgente une stratégie pour faire redémarrer l'économie et créer des emplois en Europe.
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