Dans l'affrontement qui l'affronte au FBI, Apple n'a pas que des amis. Bill Gates, cofondateur et ancien PDG de Microsoft, a affirmé lundi soir qu'il ne soutenait pas Tim Cook. Ce dernier est engagé depuis une semaine dans un bras de fer juridique avec la justice américaine, qui réclame à Apple la création d'un logiciel «passe-partout» pour ouvrir un iPhone ayant appartenu à Syed Rizwan Farook, l'un des auteurs de la tuerie de San Bernadino. D'après le groupe américain, cette demande n'est pas recevable, car un tel programme permettrait ensuite d'ouvrir n'importe quel autre iPhone. Le FBI, lui, affirme que sa requête ne porte que sur ce cas précis. Une version soutenue par Bill Gates: «il s'agit d'un cas spécifique où le gouvernement demande l'accès à des informations», a affirmé l'entrepreneur dans une interview accordée au Financial Times .«Ils ne demandent pas un accès général, mais une aide sur un cas particulier.»
«Il s'agit des mêmes enjeux que le droit de demander des informations à un opérateur télécom, ou des relevés de carte bancaire», continue-t-il. «C'est comme si la banque avait entouré son serveur de stockage d'un ruban et disait ‘ne me faites pas couper le ruban, sinon vous allez me forcer à le couper de nouveau après'»
Le soutien de Mark Zuckerberg
La position de Bill Gates détonne de ses confrères, jusqu'ici plutôt prompts à soutenir Apple face au FBI. L'entrepreneur n'est plus le PDG de Microsoft, mais reste une figure proéminente de l'industrie des nouvelles technologies aux États-Unis. Apple adéjà reçu le soutien officiel de (...) Lire la suite sur Figaro.fr