D’après Birahim Seck, « pour passer un contrat public-privé, la doctrine est unanime. Il faut que le choix de ce type de contrat soit justifié soit par la complexité du projet, soit par le caractère d’urgence de l’opération ». Et pour ce qui est du contrat pour l’autoroute « aucun de ces critères n’est rempli ». « Tous les ingénieurs honnêtes et sérieux vous diront qu’il s’agit uniquement d’une autoroute plus des postes de péages et qu’il ne nécessitait pas une passation d’un contrat de partenariat. La preuve, si on regarde le premier tronçon Malick Sy-Patte d’oie, c’est une autoroute qui a été construite par une entreprise sénégalaise, en l’occurrence Jean-Lefèvre de Bara Tall. Donc, il n’y avait aucune complexité à passer ce contrat de BOT (NDLR : Build Operate and Transfert : Contrat Exploitation et Transfert), aux plans juridique, technique et financier » a expliqué M. Seck. D’après lui « c’est cela qui constitue d’ailleurs la grande arnaque par rapport à l’autoroute à péage parce que l’Etat du Sénégal avait déjà mobilisé plus de 319 milliards de FCfa répartit comme suit : 193,5 milliards tirés du budget d’investissement du Sénégal, 52,5 milliards de la Banque mondiale, 40 milliards de l’Agence française de développement (AFD), 32 ? 2 milliards de la Banque ouest africaine de développement (BOAD). Ce qui donne un financement global de 319 milliards, financement public s’entend. Alors, la question qui se pose c’est de savoir pourquoi on a eu besoin de 61 milliards d’un privé pour lui concession ». Le privé dont il est question c’est l’entreprise française Eiffage.
Birahim Seck ne s’arrête pas là, il fait des révélations plus moins inquiétantes sur les fonds versés dans ce marché et l’entêtement de l’ancien régime à céder ce marché à Eiffage alors que des Américains avaient proposé leurs services sans conditions. « D’ailleurs, ce qui est bizarre dans tout cela, c’est que le tronçon Patte d’oie-Pikine qu’on lui a donné, ce privé ne l’a pas construit… Il faudra également se poser la question fondamentale sur la véracité même des 61 milliards qui ont été versés par la société Eiffage. Là, il faut impérativement procéder à un audit technique pour savoir exactement quel est le montage financier qui a été effectué dans ce contrat de partenariat. En plus, ces travaux qui nous ont coûté plus de380 milliards, pouvaient être exécutés par l’Etat du Sénégal sans débourser un franc. Figurez-vous que les Américains étaient non seulement prêts à construire cette autoroute, mais aussi à gérer toutes les questions relatives aux entreprises. Mais il s’est trouvé que les autorités de l’Apix, à leur tête Aminata Niane avaient refusé cette offre américaine et avaient décidé d’aller chercher quelque part 61 milliards qui, compte tenu des travaux, suscitent le doute. Il y a un doute réel sur la véracité de cette somme versée à l’Etat du Sénégal par Eiffage. Seul uj audit technique peut nous permettre à présent de savoir ce qui s’est passé » a estimé Birahim Seck.
REWMI.COM/NFG
Birahim Seck ne s’arrête pas là, il fait des révélations plus moins inquiétantes sur les fonds versés dans ce marché et l’entêtement de l’ancien régime à céder ce marché à Eiffage alors que des Américains avaient proposé leurs services sans conditions. « D’ailleurs, ce qui est bizarre dans tout cela, c’est que le tronçon Patte d’oie-Pikine qu’on lui a donné, ce privé ne l’a pas construit… Il faudra également se poser la question fondamentale sur la véracité même des 61 milliards qui ont été versés par la société Eiffage. Là, il faut impérativement procéder à un audit technique pour savoir exactement quel est le montage financier qui a été effectué dans ce contrat de partenariat. En plus, ces travaux qui nous ont coûté plus de380 milliards, pouvaient être exécutés par l’Etat du Sénégal sans débourser un franc. Figurez-vous que les Américains étaient non seulement prêts à construire cette autoroute, mais aussi à gérer toutes les questions relatives aux entreprises. Mais il s’est trouvé que les autorités de l’Apix, à leur tête Aminata Niane avaient refusé cette offre américaine et avaient décidé d’aller chercher quelque part 61 milliards qui, compte tenu des travaux, suscitent le doute. Il y a un doute réel sur la véracité de cette somme versée à l’Etat du Sénégal par Eiffage. Seul uj audit technique peut nous permettre à présent de savoir ce qui s’est passé » a estimé Birahim Seck.
REWMI.COM/NFG