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Birame Soulèye Diop à Antoine Félix Diome : «S’il faut dissoudre un parti, il faudra commencer par l’APR»

En attendant la réaction de son parti, Birame Soulèye Diop dénonce ce communiqué de Antoine Diome. «Le ministre qui a sorti un communiqué à 2h du matin agit certainement sur commande», a d’emblée déclaré l’administrateur de Pastef, hier, sur Rfm.


Rédigé par leral.net le Lundi 4 Janvier 2021 à 08:32 | | 0 commentaire(s)|

Birame Soulèye Diop à Antoine Félix Diome : «S’il faut dissoudre un parti, il faudra commencer par l’APR»
Il précise que ces fonds levés samedi par son parti proviennent de nationaux. «Est-ce que l’Apr qui existe en Belgique, par exemple, contribue ou pas ? Ils ont dit eux-mêmes que la campagne présidentielle de Macky Sall en 2011, a été financée par la diaspora. On a bien précisé que 35 millions ont été remis par Harouna Dia, que la diaspora a contribué à la caution de Macky Sall pour la Présidentielle de 2019», rappelle-t-il.

Le camarade de Sonko s’étonne que Antoine Diome ignore que «les Sénégalais ont dit que la diaspora est la quinzième région du Sénégal».

Il souligne également que les Sénégalais de l’extérieur ont des députés et ont financé des écoles, des dispensaires, dans le Fouta.

«On accepte que des militants apéristes de la diaspora donnent de l’argent à l’Apr, mais on refuse qu’un militant de Pastef donne 3 ou 15 euros à son parti. Nous les attendons de pied ferme. S’il faudra dissoudre un parti, il faudra commencer par l’Apr», prévient-il.

Sonko veut être «indépendant et éviter les lobbies»*

Invité sur le plateau de Jotna Tv à la fin de la collecte de fonds, Sonko a expliqué cette démarche qui consiste à « chercher les moyens logistiques et humains (lui) permettant de faire ses tournées politiques dans le cadre du concept ‘’Nemmeeku tour », mais aussi du fonctionnement de son parti. Il dit compter sur cette méthode, qui le rend «indépendant et autonome et qui lui évite des lobbies qui sont prêts à investir sur des produits politiques et à en attendre le retour sur investissement».

Et il égratigne le régime de Macky Sall : «C’est le cas avec ses signatures avec des entreprises étrangères, au détriment des intérêts du Sénégal.»





Le Quotidien