Ce porte-parole de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), a indiqué avoir appris vendredi que la lauréate du prix Nobel de la paix avait reçu ce document. "C'est son premier passeport depuis vingt ans, j'ai l'impression que tout est redevenu normal désormais", a-t-il ajouté, précisant que ce voyage historique aurait lieu mi-juin "comme prévu".
L'ancienne dissidente, réintégrée l'an passé dans le jeu politique légal par le président Thein Sein, prévoit de se rendre en Norvège pour y recevoir enfin le prix Nobel décerné en 1991, et en Grande-Bretagne, où elle avait fait ses études et rencontré son mari, décédé depuis.
INVITÉE AUX NATIONS UNIES
Revenue en Birmanie en 1988 au chevet de sa mère malade, Aung San Suu Kyi était entrée cette année-là en politique à la faveur d'un soulèvement populaire. Elle avait jusqu'ici toujours refusée de partir, de crainte de donner aux militaires une occasion de la maintenir en exil.
Mais la junte au pouvoir s'est autodissoute en mars 2011 et a transmis ses pouvoirs à un gouvernement civil d'anciens militaires qui a multiplié les réformes politiques. La "Dame" de Rangoun a même triomphalement remporté son premier siège de députée aux élections partielles du 1er avril, qui ont fait de la LND la première force d'opposition du Parlement. Elle y a prêté serment la semaine dernière.
Un responsable gouvernemental a confirmé mardi qu'elle était désormais totalement libre de ses mouvements. "Elle peut se rendre librement à l'étranger", a-t-il assuré sous couvert de l'anonymat. Aung San Suu Kyi a été par ailleurs invitée aux Nations unies par son secrétaire général Ban Ki-moon.
L'ancienne dissidente, réintégrée l'an passé dans le jeu politique légal par le président Thein Sein, prévoit de se rendre en Norvège pour y recevoir enfin le prix Nobel décerné en 1991, et en Grande-Bretagne, où elle avait fait ses études et rencontré son mari, décédé depuis.
INVITÉE AUX NATIONS UNIES
Revenue en Birmanie en 1988 au chevet de sa mère malade, Aung San Suu Kyi était entrée cette année-là en politique à la faveur d'un soulèvement populaire. Elle avait jusqu'ici toujours refusée de partir, de crainte de donner aux militaires une occasion de la maintenir en exil.
Mais la junte au pouvoir s'est autodissoute en mars 2011 et a transmis ses pouvoirs à un gouvernement civil d'anciens militaires qui a multiplié les réformes politiques. La "Dame" de Rangoun a même triomphalement remporté son premier siège de députée aux élections partielles du 1er avril, qui ont fait de la LND la première force d'opposition du Parlement. Elle y a prêté serment la semaine dernière.
Un responsable gouvernemental a confirmé mardi qu'elle était désormais totalement libre de ses mouvements. "Elle peut se rendre librement à l'étranger", a-t-il assuré sous couvert de l'anonymat. Aung San Suu Kyi a été par ailleurs invitée aux Nations unies par son secrétaire général Ban Ki-moon.