L’ancienne députée du parti Rewmi, Adja Garmi Fall, est à la base de la première contestation d’une décision du président Idrissa Seck à Thiès. Avec elle, d’autres responsables, et pas des moindres, de Thiès-Est, la plus grande commune électrice, ont contré la volonté de Idrissa Seck de remplacer la défunte conseillère municipale, Astou Diène, par une femme pour respecter la parité. Une décision prise sans consulter la base au préalable.
En effet, suite au rappel à Dieu de Astou Diène, 2e adjointe au maire de Thiès-Est, le 17 mai 2020, le Rewmi avait convoqué ses conseillers municipaux pour procéder à son remplacement. Quatre candidats ont postulé. Il s’agit de Aïcha Ndiaye du quartier Hersent, Dame Thiam et Maïmouna Sow du quartier Diamagueune et El Hadji Cissé Bèye de Cité Senghor.
Vu la pléthore de candidats, le leader de Rewmi, Idrissa Seck, a désigné le maire de la commune de Thiès-Est, Pape Bassirou Diop et le 4e adjoint au maire de la ville de Thiès, Saer Mangane, pour jouer les médiateurs afin de pousser certains candidats à se désister au profit d’un seul candidat. Séance tenante, Aïcha Ndiaye a accédé à la requête du président du parti Rewmi, mais les trois autres candidats ont refusé. Une situation qui a poussé Idrissa Seck à proposer Maïmouna Sow pour remplacer la défunte afin de respecter la parité. Mais certains conseillers ont dit niet. Pour eux, «en fonction de la loi, la parité n’est pas applicable au niveau du Bureau municipal».
N’empêche, le candidat contestataire, El Hadji Cissé Bèye, coaché par l’ancienne parlementaire, Adja Garmi Fall, et le premier adjoint au maire de la commune de Thiès-Est, Cheikh Lô, a accepté la décision de son président avant de bouder la rencontre organisée le mardi 22 septembre 2020 au bureau du maire, Pape Bassirou Diop. Mais hier, à la surprise générale des conseillers municipaux de Thiès-Est, le gendre de Adja Garmi Fall est revenu sur sa décision, en se portant candidat au poste de 2e adjoint devant l’autorité préfectorale.
Une vote a été ainsi organisé et il est sorti vainqueur en laminant la candidate de Idrissa Seck, Maïmouna Sow. Sur les 57 votants, il a engrangé 41 voix.
Selon des conseillers qui ont participé au vote, c’est la énième fois que le désormais 2e adjoint au maire de la commune Est a subi des décisions du président du parti Rewmi.
Parce que, rapporte-t-on, lors des élections locales passées, quand il était allé aux primaires pour un poste de 1er adjoint au maire, il avait gagné. Mais le président avait demandé au maire Pape Bassirou Diop de faire un arbitrage parce qu’il avait signalé qu’il ne devrait pas y avoir trois personnes issues d’un même quartier dans le Bureau municipal.
C’est ainsi que El Hadji Cissé Bèye avait été retiré au profit de la défunte Astou Diène. Pour dire que la dernière décision de Idrissa Seck de retirer Bèye au profit de Maïmouna Sow, a été la goutte de trop. Un avertissement pour ce leader politique qui s’est emmuré dans un silence total.
Le Quotidien
En effet, suite au rappel à Dieu de Astou Diène, 2e adjointe au maire de Thiès-Est, le 17 mai 2020, le Rewmi avait convoqué ses conseillers municipaux pour procéder à son remplacement. Quatre candidats ont postulé. Il s’agit de Aïcha Ndiaye du quartier Hersent, Dame Thiam et Maïmouna Sow du quartier Diamagueune et El Hadji Cissé Bèye de Cité Senghor.
Vu la pléthore de candidats, le leader de Rewmi, Idrissa Seck, a désigné le maire de la commune de Thiès-Est, Pape Bassirou Diop et le 4e adjoint au maire de la ville de Thiès, Saer Mangane, pour jouer les médiateurs afin de pousser certains candidats à se désister au profit d’un seul candidat. Séance tenante, Aïcha Ndiaye a accédé à la requête du président du parti Rewmi, mais les trois autres candidats ont refusé. Une situation qui a poussé Idrissa Seck à proposer Maïmouna Sow pour remplacer la défunte afin de respecter la parité. Mais certains conseillers ont dit niet. Pour eux, «en fonction de la loi, la parité n’est pas applicable au niveau du Bureau municipal».
N’empêche, le candidat contestataire, El Hadji Cissé Bèye, coaché par l’ancienne parlementaire, Adja Garmi Fall, et le premier adjoint au maire de la commune de Thiès-Est, Cheikh Lô, a accepté la décision de son président avant de bouder la rencontre organisée le mardi 22 septembre 2020 au bureau du maire, Pape Bassirou Diop. Mais hier, à la surprise générale des conseillers municipaux de Thiès-Est, le gendre de Adja Garmi Fall est revenu sur sa décision, en se portant candidat au poste de 2e adjoint devant l’autorité préfectorale.
Une vote a été ainsi organisé et il est sorti vainqueur en laminant la candidate de Idrissa Seck, Maïmouna Sow. Sur les 57 votants, il a engrangé 41 voix.
Selon des conseillers qui ont participé au vote, c’est la énième fois que le désormais 2e adjoint au maire de la commune Est a subi des décisions du président du parti Rewmi.
Parce que, rapporte-t-on, lors des élections locales passées, quand il était allé aux primaires pour un poste de 1er adjoint au maire, il avait gagné. Mais le président avait demandé au maire Pape Bassirou Diop de faire un arbitrage parce qu’il avait signalé qu’il ne devrait pas y avoir trois personnes issues d’un même quartier dans le Bureau municipal.
C’est ainsi que El Hadji Cissé Bèye avait été retiré au profit de la défunte Astou Diène. Pour dire que la dernière décision de Idrissa Seck de retirer Bèye au profit de Maïmouna Sow, a été la goutte de trop. Un avertissement pour ce leader politique qui s’est emmuré dans un silence total.
Le Quotidien