Selon la même source, le magistrat sollicite auprès de Me Diallo l'autorisation d'entendre la veuve du président, Isabel Romano Vieira, qui vit à présent à Bruxelles.
Le 2 mars 2009, le président Vieira avait été torturé et tué chez lui par des soldats venus de la garnison militaire de Mansoa (860 km de Bissau). Sa mort suivait de quelques heures celle du chef d'état-major des forces armées, le général Batista Tagmé Na Waie, tué dans un attentat à la bombe.
Plusieurs personnes se trouvaient dans la maison du président au moment de son assassinat mais aucune n'a été entendue depuis l'ouverture d'une enquête, le 12 mars 2009.
L'avocat Boucounta Diallo a maintes fois expliqué que "Mme Vieira, attachée sur un siège, avait elle-même assisté au supplice de son mari".
Dans une interview accordée à une radio portugaise, Mme Vieira avait accusé de très hautes personnalités du gouvernement et de l'armée d'être impliquées dans cet assassinat.
Dans une interview accordée au début du mois à Jeune Afrique, le président Malam Bacaï Sanha a également affirmé que des "personnalités politiques" étaient "impliquées" dans ce double assassinat, sans vouloir en dire plus.
Quelques jours plus tard, il a déclaré à la presse, au sujet du double assassinat: "les enquêtes sont bouclées et le rapport sera rendu public bientôt", sans préciser de date.
Jeudi, un expert américain en criminologie, Shawana Wilson, est arrivé à Bissau, pour appuyer la justice dans ce dossier. M. Wilson répondait à une demande adressée en janvier aux Nations unies par les autorités bissau-guinéennes qui souhaitaient "donner plus de crédibilité à l'enquête sur l'assassinat du président Vieira", selon la même source au parquet.
L'expert américain a été reçu vendredi par le procureur général, avant le départ de ce dernier pour Dakar.
Le 2 mars 2009, le président Vieira avait été torturé et tué chez lui par des soldats venus de la garnison militaire de Mansoa (860 km de Bissau). Sa mort suivait de quelques heures celle du chef d'état-major des forces armées, le général Batista Tagmé Na Waie, tué dans un attentat à la bombe.
Plusieurs personnes se trouvaient dans la maison du président au moment de son assassinat mais aucune n'a été entendue depuis l'ouverture d'une enquête, le 12 mars 2009.
L'avocat Boucounta Diallo a maintes fois expliqué que "Mme Vieira, attachée sur un siège, avait elle-même assisté au supplice de son mari".
Dans une interview accordée à une radio portugaise, Mme Vieira avait accusé de très hautes personnalités du gouvernement et de l'armée d'être impliquées dans cet assassinat.
Dans une interview accordée au début du mois à Jeune Afrique, le président Malam Bacaï Sanha a également affirmé que des "personnalités politiques" étaient "impliquées" dans ce double assassinat, sans vouloir en dire plus.
Quelques jours plus tard, il a déclaré à la presse, au sujet du double assassinat: "les enquêtes sont bouclées et le rapport sera rendu public bientôt", sans préciser de date.
Jeudi, un expert américain en criminologie, Shawana Wilson, est arrivé à Bissau, pour appuyer la justice dans ce dossier. M. Wilson répondait à une demande adressée en janvier aux Nations unies par les autorités bissau-guinéennes qui souhaitaient "donner plus de crédibilité à l'enquête sur l'assassinat du président Vieira", selon la même source au parquet.
L'expert américain a été reçu vendredi par le procureur général, avant le départ de ce dernier pour Dakar.