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Blaise Compaoré en visite en Guinée

Le chef de l’Etat burkinabè devrait se rendre lundi dans la capitale guinéenne au nom de la Cedeao pour s’entretenir avec le chef de la junte.


Rédigé par leral.net le Lundi 5 Octobre 2009 à 14:53 | | 4 commentaire(s)|

Blaise Compaoré en visite en Guinée
C’est un Blaise Compaoré « extrêmement préoccupé » et « choqué » par la manifestation réprimée dans le sang le 28 septembre, à Conakry, qui s’est entretenu toute la semaine avec le capitaine Moussa Dadis Camara. Des appels qui, joints à ceux du sénégalais Abdoulaye Wade, ont permis d’obtenir de la junte qu’elle autorise l’évacuation à l'étranger des principaux leaders de l’opposition parmi lesquels l’ancien premier ministre Cellou Dalein Diallo.

Mandat de la Cedeao

Compaoré, l’un des premiers chefs d’Etat à s’être rendu en visite officielle en Guinée, en avril dernier, quatre mois après le putsch du capitaine Dadis Camara, entend aller plus loin. Après avoir persuadé son homologue de tendre la main aux partis politiques, le président du Burkina devrait se rendre lundi dans la capitale guinéenne mandaté par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao).

Une délégation emmenée par le secrétaire exécutif de l’organisation sous-régionale, Mohamed Ibn Chambas, est arrivée vendredi, à Ouagadougou, pour discuter des contours de cette visite. L’objectif de ce déplacement est de « faire en sorte que ces exactions ne se reproduisent plus » et de permettre « l’ouverture de la scène politique » dans ce pays qui, depuis son indépendance, n’a connu que dictature et régimes militaires.

Compaoré dissuadera-t-il dans la foulée le chef de la junte de ne pas se présenter à la présidentielle du 31 janvier ? « Il tentera de le faire, mais sans aucune garantie de le convaincre », juge un diplomate.

Inquiétude sur la Guinée

Au-delà de la répression des Bérêts rouges, la préoccupation des pays de la sous-région est d’éviter une radicalisation du régime en place à Conakry voire une « liberiarisation » progressive du pays comme il se murmure dans les chancelleries occidentales. A l’instar des inquiétudes déjà soulevées au plus fort de la crise ivoirienne, « il n’est dans l’intérêt d’aucun Etats ouest-africains que la Guinée sombre dans une instabilité chronique », précise un proche du président Compaoré.

Pour le président burkinabè l’enjeu n’est pas seulement de calmer les ardeurs sanguinaires des militaires guinéens. Il vise aussi à prouver sa capacité à user de son statut de « doyen » et de stabilisateur de la sous-région au moment où plusieurs autres dossiers piétinent. « Il y va de son image de marque », souligne-t-on à Ouagadougou.

Malgré sa visite officielle en Côte d’Ivoire mi-septembre, la date du 29 novembre pour la présidentielle reste toujours hypothétique. Blaise Compaoré est également à la peine au Togo alors qu’il est le facilitateur de l’Accord Politique Global signé en 2006. Le consensus qu’il est parvenu à établir entre les différentes forces togolaises en juillet, lors de sa visite à Lomé, pour la répartition des sièges au sein de la Commission Electorale nationale indépendante (CENI), a volé en éclat le mois dernier avec la nomination à la tête de cette commission de Kinam Henri Lardja Kolani, personnalité critiquée par l’opposition. Une délégation des partis togolais est attendue ce samedi à Ouagadougou.

Pape Alé Niang


1.Posté par diap toure le 05/10/2009 15:59 | Alerter
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je pense que Blaise compaore est mal place pour mener une quelconque mediation. Tout comme Dadis, il devra un jour repondre du meurtre de Thomas sankara et de Norbert Songo. Ils sont tous les deeux des mal elus donc, ils peuvent affutter leurs armes pour mieux regner dans leurs pays respectifs

2.Posté par La vérité le 05/10/2009 16:12 | Alerter
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Tout comme ce maudit capitaine Camara, Campaoré est un assassin. Il devra tôt ou tard dire qux yeux du monde pourquoi il assassiné Thomas Sankara. Il a beau se faire passer pour unn faiseur de paix, il ne sera jamais lavé du sang de Sankara que rien ne remplacera dans le coeur des Africains. Je suis certain qu'il enseignera au nouvel assassin de Camara comment faire pour se maintenir au pouvoir et faire oublier ses crimes. En plus de Sankara, cet homme de négociateur malhonnête porte sur la conscience un autre mort célèbre et aimé des Africains Norbert Zongo. Qu'il nous dise ce qu'il fait chez lui avant d'aller chez les autres négocier la paix

3.Posté par Le Piment le 05/10/2009 16:13 | Alerter
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Chers lecteurs de cette rubrique de l'excelllent site Leral.net.

Faut-il s'appitoyer plus qu'il n'en faut,sur le sort de plus en plus tragique qui attend cet homme prétendument omniscient et omnipotent comme le bon Dieu, qui finit ainsi en catastrophe, une carrière politique qui aurait pu être l'une des plus belles, à cause de l'enthousiasme délirant des élcteurs, l'ayant unanimement porté au pouvoir ? Il faut ajouter pour être juste, que la fin quasiment catastrophique du Parti Socialiste (PS) dont l'usure constatée et les luttes de positionnement avaient finalement assassiné les quelques bons points de son long règne jonché de réalisations certes mais aussi de manquements, y aura été pour quelque chose.

Faut-il s'attarder plus qu'il n'est permis, sur le sort de cet homme qui a sciemment et volontairement confondu les connaissances livresques à l'humble sagesse d'écouter plus souvent et beaucoup plus attentivement qu'il ne l'a fait, l'opinion des autres, ne serait-ce que pour sauver la face et pouvoir un jour dire pour se dédouaner des aléas parfois inattendus de la vie: " je les ai pourtant suivis" , pour dire qu'à un certain niveau, les responsabilités peuvent et doivent être partagées ?

Faut-il avoir forcément pitié d'un homme singulièrement nombriliste et férocement égoïste, qui malgré sa propension à partager gracieusement l'argent du peuple entre lui, sa famille et ses amis, n'a pas su trouver la moindre parcelle de différence, entre sa "sainte" famille et la chose gouvernementale et publique, plus que jamais singularisée par son mépris de l'autre, des règles et des convenences, pour avoir géré le Sénégal comme un roi sa cour et un chef sa propre famille ou son arrière-cour, tout le long de ses deux mandats à la tête de ce pays ?

Faut-il ne pas se souvenir de celui-là qui, dès le tout premier jour de son investiture, pardon, de son couronnement au méidien Présient, osa humilier comme cela n'avait jamais été vu avant lui dans les annales diplomatiques, ses roitelets pairs chefs d'Etat africains venus assister aux cérémonies de son sacre, en ces termes : ''c'est fini, l'Afrique des dictateurs, des règnes interminables et des présidents à vie, des républiques bananières qui sont au juste des royaumes déguisés" ? Comme témoins de l'histoire, nous étions heureusement présents ce jour-là et avons vu honteux, feu Omar Bongo du Gabon entrer dans ses petits souliers, feu Robert Gueye de Côte d'Ivoire se retourner nerveusement pour regarder autour de lui, tout comme Blaise Campaoré l'assassin de Thomas Sankara, balayer la salle de son regard de sanguinaire, pour savoir si ne n'était pas à lui personnellement, que s'adressait par ces mots crus et attroces le nouveau Président sénégalais, etc..etc.

Faut-il enfin ne pas se souvenir de cet homme providentiel qui souleva tellement d'espoir partout en Afrique et plus singulèrement ici au Sénégal après le long règne du PS, qu'il ne trouva rien de mieux tout au début de son mandat, que de descendre personnellement dans les rues comme jamais personne ne l'aurait cru, pour se faire photographier par la presse nationale et internationale, entouré des fameux enfants de la rue objets à tant de controverses, à qui il promit: "plus jamais ça", en parlant de leurs inqualifiables conditions de vie ?

(....)

Naturellement, ma réponse à tous ces "faut-il " est NON.

Non, parce que cet homme a entre temps, fait exactement ce qu'il n'a pas dit et dit ce qu'il n'a pas fait. Il n'a pas tenu compte des nombreux talents dont son pays regorge, pour prendre des décisions idoines ou pour agir chaque jour, ne serait-ce qu'en pensant à cette majoritté silencieuse qui l'a élu. Roi comme Nebucanesor ou tout autre, il n'a pensé qu'à ses douze travaux d'Hercules et à ses réalisations pharaoniques, dans le seul but d'asseoir une prétendue postérité historique de bonne facture, tout en oubliant que pendant ce temps, le peuple qui l'avait élu souffrait de tous les maux du monde.

Magicien du verbe, des formules incendiaires et des mots à l'emporte-pièce, il n'y a eu aucune tribune officielle ou officieuse nulle part dans monde tout le long de son règne, où le faiseur de miracles ne se soit présenté, pour exiber ses vrais et faux diplômes aux yeux ébahis ou admiratifs des autres, afin d'avoir le plaisir sadique d'exposer ses points de vues irréalistes et/ou alors, pour montrer qu'au Sénégal, après lui c'est son fils ou le déluge, sa famille étant la seule variable sûre qui a existé, existe et existera pour la postérité.

Et comment pourrait-on avoir pitié, même en rêve, de la fin aussi triste et funèbre d'un type aussi à la fois arrogant et imprévisible, qui sait tout dire et se croit le nombrile du monde? Ce matin le voici au nord de son pays, pour éteindre un prétendu feu dans un désert et dont l'empleur n'aurait enflammer que du sable déjà chaud à brûler ses mains de mégalomane. Ce midi, il est au sud pour embrasser "paternellement" un fou que tout le monde évite, à qui il tend les bras pour encourager ses fantasmes et ses crimes planifiés. Ce soir, il viendra sans doute éteindre un autre drôle d'incendie, pour la première fois dans son propre pays certes, mais au juste, c'est pour orchestrer quelque chose de plus que louche, qui pourrait avoir des liens avec les sales draps dans lesquels son fils chéri se serait empestré jusqu'au cou, avec les affaires de détournements des déniers publics relatifs à l'Anoci... Autant on ne l'a jamais vu se précipiter ainsi dans son propre pays pour éteindre aucun des feux comme celui plus que catastrohique des innondations, autant son hardiesse pour éteindre celui-là sucite des soupçons parfois fondés....Et dire qu'il avait promis de règler le conflit casamançais en 100 jours et que, pas plus tard qu'avant hier, 6 de nos braves soldats sont encore tombés au champ d'honneur !

On passerait volontiers des jours et des jours, des semaines , des mois voire des années, rien qu'à dire que personne ne versera une seule petite larme, le jour où l'histoire et le temps, comme de tout temps l'emporteront comme ils ont emmporté plus d'un terrible avant lui.

Personne, peut-être même son propre fils chéri, tellement il l'aura préparé à lui succéder, que la longivité légendaire du père finira par poser d'énormes problèmes au fils, si tout fils de son père qu'il est, il n'avait point de limites à ses ambitions ni de bornes morales à construire pour encadrer le possible en ce qui les concerne, lui, sa mère, son père et sa soeur, qui règnent en maîtres sur le pays de la téranga en ce moment précis de son histoire.

Wassalam

4.Posté par alfa kaané le 06/10/2009 18:32 | Alerter
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Je suis triste trés triste face au spectacle révoltant qui a lieu en guinée. Ce brave peuple qui a tant souffert sous sékou, a été stoique sous conté doit maintenant supporter cet incompétent, cet ignare de DADIS. Ce poltron de soldat qui n'a jamais fait ses preuves au front; et se permet d'humilier les femmes de mon pays. C'est dire que t'as pas de mère. Tu paieras pour ton crime. Connard

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