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Blanchiment d’argent et financement du terrorisme : défis complexes pour le monde, selon le ministre de la Justice, Malick Sall.

La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme est l’""un des défis les plus complexes’’ auxquels doit faire face la planète, a affirmé, samedi, le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Malick Sall. APS


Rédigé par leral.net le Dimanche 5 Juin 2022 à 10:56 | | 0 commentaire(s)|

‘’La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme constitue, depuis plusieurs années, l’un des défis les plus complexes auxquels la planète est confrontée’’, a-t-il notamment déclaré lors de la 25ème réunion du Comité ministériel du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA).

Selon lui, la prise de conscience, par la communauté internationale, de ces formes de criminalité a conduit à l’élaboration de plusieurs instruments et la mise en place de diverses structures, stratégiques comme opérationnelles, pour les endiguer.

‘’Il faut toutefois reconnaître qu’en dépit de leur pertinence, les mécanismes n’ont pas, pour le moment, permis d’atteindre les objectifs escomptés, surtout dans les pays en développement’’, a fait observer le ministre.

A l’en croire, la mondialisation des échanges commerciaux, le développement exponentiel du numérique, la porosité des frontières et les crises politiques favorisent le développement, dans les pays membres de la Communauté économique des Etas de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), d’activités illicites de tous les genres.

‘’Le trafic d’armes et de stupéfiants, le trafic de migrants, la traite des personnes, le faux monnayage, la criminalité fiscale, les infractions douanières, le trafic d’espèces protégées, la piraterie maritime et, plus globalement, la criminalité organisée, n’épargnent aucune économie et remettent fortement en cause le processus d’émergence engagé depuis quelques années dans notre région’’, a relevé M. Sall.

Il estime que la capacité d’adaptation des groupes criminels, leur niveau d’organisation et l’importance de leurs moyens appellent, au-delà des efforts individuels de chacun des Etats, une ‘’riposte coordonnée’’ et un ‘’engagement perpétuel’’.

‘’Le GIABA, structure spécialisée de la CEDEAO en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, est un bel exemple de coopération dans ce domaine. (...)’’, a terminé le ministre de la Justice.