Des femmes à Coki, dans le département de Louga, se crêpent le chignon. A l’origine, une affaire de sous. Le dur labeur de vaillantes dames emporté. Réunies autour d’une mutuelle d’épargne et de crédit créée en 2001, ces braves dames ont pu mobiliser plusieurs millions de francs CFA.
Leurs souffrances ont commencé en 2014. A cette date, elles prennent la résolution de se débarrasser de la Présidente du conseil d’administration de leur structure du nom de Coumba Ndiaye. Pour ceux qui ne la connaissent pas, la mise en cause est désormais membre du Conseil économique, social et environnemental. Destituée, elle n’a rien trouvé de mieux que de descendre dans les locaux et de s’accaparer tout le matériel : des ordinateurs, une imprimante, des accessoires de toutes sortes, mais surtout des dossiers de prêts qui permettaient de suivre les débiteurs de l’établissement financier. Même l’agrément n’a pas été en reste. Il a été emporté par l’ancienne Pca, selon les plaignantes. C’était au début de mars 2015. Sa destitution étant survenue le 31 décembre 2014.
Ainsi, reprennent nos sources, la structure est restée 5 mois sans fonctionner, suite au forfait de leur ex-patronne. Plongeant ses membres qui y avaient déposé leurs économies, dans la plus grande inquiétude. Pis, selon toujours nos interlocuteurs, Coumba Ndiaye ne s’est pas arrêtée en si bon chemin. Elle a, en sus, demandé à certaines femmes qui avaient fait des emprunts, de ne pas rembourser leurs dettes. Et puisque leurs dossiers n’étaient plus disponibles, les nouveaux dirigeants ne pouvaient pas engager les procédures nécessaires pour recouvrer les créances. C’est sur ces entrefaites que la nouvelle administration pilotée par Tacko Fall (nouvelle Pca), a nommé une nouvelle gérante, en la personne de Penda Ba et porté plainte contre leur ancienne présidente.
La justice, statuant sur l’affaire, leur a donné gain de cause. Mais Coumba Ndiaye a interjeté appel. En attendant qu’une décision définitive soit rendue, c’est plus de 2000 femmes et mères de famille des communes de Coki, Ndiagne, Pété Warack, Guet Ardo et Thiamène qui continuent de souffrir de cette situation et qui ne savent plus à quel saint se vouer.
Elles en appellent à une diligence rapide pour sauver leur mutuelle et récupérer leurs 33 millions de francs Cfa entre les mains de débiteurs « de mauvaise foi, qui refusent d’honorer leur engagement », selon les plaignants.
Enquête
Leurs souffrances ont commencé en 2014. A cette date, elles prennent la résolution de se débarrasser de la Présidente du conseil d’administration de leur structure du nom de Coumba Ndiaye. Pour ceux qui ne la connaissent pas, la mise en cause est désormais membre du Conseil économique, social et environnemental. Destituée, elle n’a rien trouvé de mieux que de descendre dans les locaux et de s’accaparer tout le matériel : des ordinateurs, une imprimante, des accessoires de toutes sortes, mais surtout des dossiers de prêts qui permettaient de suivre les débiteurs de l’établissement financier. Même l’agrément n’a pas été en reste. Il a été emporté par l’ancienne Pca, selon les plaignantes. C’était au début de mars 2015. Sa destitution étant survenue le 31 décembre 2014.
Ainsi, reprennent nos sources, la structure est restée 5 mois sans fonctionner, suite au forfait de leur ex-patronne. Plongeant ses membres qui y avaient déposé leurs économies, dans la plus grande inquiétude. Pis, selon toujours nos interlocuteurs, Coumba Ndiaye ne s’est pas arrêtée en si bon chemin. Elle a, en sus, demandé à certaines femmes qui avaient fait des emprunts, de ne pas rembourser leurs dettes. Et puisque leurs dossiers n’étaient plus disponibles, les nouveaux dirigeants ne pouvaient pas engager les procédures nécessaires pour recouvrer les créances. C’est sur ces entrefaites que la nouvelle administration pilotée par Tacko Fall (nouvelle Pca), a nommé une nouvelle gérante, en la personne de Penda Ba et porté plainte contre leur ancienne présidente.
La justice, statuant sur l’affaire, leur a donné gain de cause. Mais Coumba Ndiaye a interjeté appel. En attendant qu’une décision définitive soit rendue, c’est plus de 2000 femmes et mères de famille des communes de Coki, Ndiagne, Pété Warack, Guet Ardo et Thiamène qui continuent de souffrir de cette situation et qui ne savent plus à quel saint se vouer.
Elles en appellent à une diligence rapide pour sauver leur mutuelle et récupérer leurs 33 millions de francs Cfa entre les mains de débiteurs « de mauvaise foi, qui refusent d’honorer leur engagement », selon les plaignants.
Enquête