La Cbao n’est prête ni à rembourser l’opérateur économique Bocar Samba Dièye ni à mettre un terme aux multiples procédures devant les tribunaux. En résumé, c’est ce qu’on peut retenir des propos du président de l’Acsif, Famara Ibrahima Cissé.
Hier encore, le grand importateur de riz Bocar Samba Dièye a fait face à la presse, en compagnie du président de l’Acsif. Sur le visage du vieil homme, marchant à pas feutrés, vêtu d’un grand boubou, on voyait un homme prêt à tout pour ne pas se laisser extorquer impunément, ses sept milliards de francs Cfa par une institution comme la CBAO.
Depuis 12 ans, l’opérateur économique continue de se battre contre la puissante banque marocaine pour récupérer ses biens immobiliers et son argent. Un nouveau rapport d’un expert financier indépendant commis par le juge, vient encore de lui donner raison.
« Nous voulons partager avec vous un certain nombre d’informations relatives au problème qui oppose la CBAO à Bocar Samba Dièye. Pour rappel, c’est un contentieux qui dure depuis 2008. Pratiquement depuis 12 ans, le dossier est pendant devant la Justice. Et à chaque étape de l’évolution du dossier, nous nous faisons l’obligation de donner des informations aux populations. Parce qu’il est important et tout à fait normal que si Bocar Samba Dièye, exemple de réussite, modèle économique national, est en contentieux avec une institution bancaire étrangère, on tienne l’opinion publique informée de l’évolution du dossier. C’est un contentieux relatif à une traite évaluée à 5 milliards 650 millions », a expliqué d’emblée M. Cissé, assis à la même table que M. Dièye. A en croire le président de l’Acsif, il ne fait aucun doute que la Cbao a escroqué l’opérateur économique en plein jour.
Globalement, la Cbao, sur la base du faux, accuse Bocar Samba Dièye de lui devoir une somme de 7 milliards. C’est ce qui l’a amenée à vendre les immeubles qu’il avait hypothéqués pour avoir de la liquidité, afin de faire fonctionner son entreprise.
Le dossier étant au tribunal, dans un premier temps, le juge avait commis un cabinet pour faire le compte des relations financières entre Bocar Samba Dièye et la Cbao, a-t-il fait savoir.
Avant de poursuivre : « Lorsque celui-là, l’expert en question, a clairement montré que Bocar Samba Dièye était victime d’arnaque, d’abus et même de vol à la limite, de la part de l’institution bancaire, la CBAO a contesté vigoureusement le premier rapport d’expertise qui a, en fin de compte, été annulé. Cette fois-ci, la Cour d’Appel a commis un autre cabinet pour faire une énième fois le compte des relations financières entre Bocar Samba Dièye et la Cbao ».
Selon M. Famara Cissé, bis répétita, puisque le nouvel expert commis a encore fait le même travail et, est arrivé à la même conclusion que le premier. A savoir que les biens qui ont été pris à Bocar Samba Dièye, doivent lui être restitués. Il a aussi estimé que la Cbao, au-delà des 7 milliards FCfa, doit à l’opération économique une somme de 879 millions de francs Cfa. Autrement dit, Bocar Samba Dièye a une nouvelle fois raison sur la Cbao qui a fait main basse sur ses biens immobiliers. Et comme les fois précédentes, la Cbao veut contester une énième fois le rapport de cet expert.
Le président de l’Acsif promet de saisir les Sénégalais pour faire face à une telle forfaiture sur un homme, qui est un modèle de réussite pour le pays. « Nous estimons que les choses sont claires. Les rapports d’expertises sont édifiants par rapport au contentieux. Nous attendons que le Tribunal homologue le rapport d’expertise. Maintenant, nous avons décidé de généraliser et d’internationaliser le combat. Nous attendons que le Tribunal statue définitivement sur ce contentieux. Nous allons interpeller les Sénégalais par des pétitions », a-t-il dit.
Ainsi, il souligne que débat mérite d’être posé à l’Assemblée nationale, pour qu’on restitue à Bocar Samba Dièye ses biens. « Nous comptons sur un million de signatures pour amener le problème à l’Assemblée nationale.
Parce qu’il y a un nombre de signatures qu’on peut avoir pour que le débat soit posé au niveau parlementaire aussi bien à l’Hémicycle qu’au niveau du Conseil économique social et environnemental. Maintenant que le dossier est pendant devant la Justice, nous attendons de voir. Si l’opportunité se présente, nous allons saisir les chambres parlementaires pour que les députés se prononcent sur cette question qui est assez délicate et qui relève tout simplement d’un abus bancaire », a-t-il conclu.
Le Témoin
Hier encore, le grand importateur de riz Bocar Samba Dièye a fait face à la presse, en compagnie du président de l’Acsif. Sur le visage du vieil homme, marchant à pas feutrés, vêtu d’un grand boubou, on voyait un homme prêt à tout pour ne pas se laisser extorquer impunément, ses sept milliards de francs Cfa par une institution comme la CBAO.
Depuis 12 ans, l’opérateur économique continue de se battre contre la puissante banque marocaine pour récupérer ses biens immobiliers et son argent. Un nouveau rapport d’un expert financier indépendant commis par le juge, vient encore de lui donner raison.
« Nous voulons partager avec vous un certain nombre d’informations relatives au problème qui oppose la CBAO à Bocar Samba Dièye. Pour rappel, c’est un contentieux qui dure depuis 2008. Pratiquement depuis 12 ans, le dossier est pendant devant la Justice. Et à chaque étape de l’évolution du dossier, nous nous faisons l’obligation de donner des informations aux populations. Parce qu’il est important et tout à fait normal que si Bocar Samba Dièye, exemple de réussite, modèle économique national, est en contentieux avec une institution bancaire étrangère, on tienne l’opinion publique informée de l’évolution du dossier. C’est un contentieux relatif à une traite évaluée à 5 milliards 650 millions », a expliqué d’emblée M. Cissé, assis à la même table que M. Dièye. A en croire le président de l’Acsif, il ne fait aucun doute que la Cbao a escroqué l’opérateur économique en plein jour.
Globalement, la Cbao, sur la base du faux, accuse Bocar Samba Dièye de lui devoir une somme de 7 milliards. C’est ce qui l’a amenée à vendre les immeubles qu’il avait hypothéqués pour avoir de la liquidité, afin de faire fonctionner son entreprise.
Le dossier étant au tribunal, dans un premier temps, le juge avait commis un cabinet pour faire le compte des relations financières entre Bocar Samba Dièye et la Cbao, a-t-il fait savoir.
Avant de poursuivre : « Lorsque celui-là, l’expert en question, a clairement montré que Bocar Samba Dièye était victime d’arnaque, d’abus et même de vol à la limite, de la part de l’institution bancaire, la CBAO a contesté vigoureusement le premier rapport d’expertise qui a, en fin de compte, été annulé. Cette fois-ci, la Cour d’Appel a commis un autre cabinet pour faire une énième fois le compte des relations financières entre Bocar Samba Dièye et la Cbao ».
Selon M. Famara Cissé, bis répétita, puisque le nouvel expert commis a encore fait le même travail et, est arrivé à la même conclusion que le premier. A savoir que les biens qui ont été pris à Bocar Samba Dièye, doivent lui être restitués. Il a aussi estimé que la Cbao, au-delà des 7 milliards FCfa, doit à l’opération économique une somme de 879 millions de francs Cfa. Autrement dit, Bocar Samba Dièye a une nouvelle fois raison sur la Cbao qui a fait main basse sur ses biens immobiliers. Et comme les fois précédentes, la Cbao veut contester une énième fois le rapport de cet expert.
Le président de l’Acsif promet de saisir les Sénégalais pour faire face à une telle forfaiture sur un homme, qui est un modèle de réussite pour le pays. « Nous estimons que les choses sont claires. Les rapports d’expertises sont édifiants par rapport au contentieux. Nous attendons que le Tribunal homologue le rapport d’expertise. Maintenant, nous avons décidé de généraliser et d’internationaliser le combat. Nous attendons que le Tribunal statue définitivement sur ce contentieux. Nous allons interpeller les Sénégalais par des pétitions », a-t-il dit.
Ainsi, il souligne que débat mérite d’être posé à l’Assemblée nationale, pour qu’on restitue à Bocar Samba Dièye ses biens. « Nous comptons sur un million de signatures pour amener le problème à l’Assemblée nationale.
Parce qu’il y a un nombre de signatures qu’on peut avoir pour que le débat soit posé au niveau parlementaire aussi bien à l’Hémicycle qu’au niveau du Conseil économique social et environnemental. Maintenant que le dossier est pendant devant la Justice, nous attendons de voir. Si l’opportunité se présente, nous allons saisir les chambres parlementaires pour que les députés se prononcent sur cette question qui est assez délicate et qui relève tout simplement d’un abus bancaire », a-t-il conclu.
Le Témoin