Un chef local de Boko Haram a été capturé par l’armée nigériane en même temps que l’un de ses hommes de main. Alors, l’officier en charge de l’interrogatoire demande ironiquement à celui qui dit se prénommer «Yusuf», s’il sait prier et lire des versets du Coran. Sans équivoque, le chef extrémiste lui répond par la négative. Ce qui a pour effet de faire rire les soldats présents. L’individu affirme avoir rejoint il y a deux mois les rangs de Boko Haram pour en devenir l’un des chefs locaux.
La nébuleuse Boko Haram, ayant juré allégeance à Daesh en mars 2015, est systématiquement accusée de convertir de force les jeunes Nigérians puis de les obliger à combattre à ses côtés au nom du «djihad».
Fondé par Mohamed Yusuf en 2002 au Nigeria, la secte est censée prôner un «Islam radical» et rigoriste. Après s’être rallié à Daesh, le mouvement abandonne son nom et devient la «Wilayat al-Sudan al-Gharbi» (Province de l’Afrique de l’Ouest).
Il est responsable de nombre d’exactions à l’encontre des populations musulmanes et chrétiennes, mais les principales victimes de leur violence sont les musulmans. Encore un fait qui vient étayer la thèse que cette mouvance, se définissant comme un groupe islamiste, ne rassemble que de vulgaires criminels sans foi ni loi.
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