Ces forces se consacreront à des opérations de renseignement, de surveillance et de reconnaissance aérienne. Elles seront armées pour assurer leur protection et permettre le bon déroulement de ces opérations, mais «elles ne seront pas sur place dans un rôle de combat», a souligné Josh Earnest, porte-parole de l’Exécutif américain.
La Cameroun fait partie de la coalition contre les insurgés qui mènent depuis plusieurs mois des attentats sanglants bien au-delà du nord-est du Nigeria, leur fief historique, pour frapper les Etats limitrophes du bassin du lac Tchad : le Tchad, le Cameroun et le Niger.
Dans un courrier adressé aux leaders des deux chambres du Congrès, et rendu public par la Maison-Blanche, M. Obama indique que 90 militaires ont commencé à être déployés sur place depuis lundi et que ce chiffre passera à «environ 300». L’Exécutif américain précise que cette opération a été lancée «à l’invitation du gouvernement du Cameroun» et sera menée «en coordination» avec ce dernier. Ces forces resteront au Cameroun «jusqu’à ce que leur soutien ne soit plus nécessaire», poursuit le courrier présidentiel sans autre précision.
Boko Haram, dont l’insurrection a fait au moins 17 000 morts et plus de 2,5 millions de déplacés depuis 2009, est tenu pour responsable de la mort de plus de près de 1 300 personnes depuis la prise de fonctions du nouveau président nigérian Muhammadu Buhari le 29 mai. M. Buhari a fait du combat contre les islamistes sa priorité.
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