Mme Aminata Touré, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a réitéré la volonté du gouvernement de restituer au peuple sénégalais des ressources qui ont été pillées ces dernières années. Ce séminaire, a-t-elle dit, «montre qu’on avance vers le concret». Elle a salué la rapidité et l’efficacité de la réaction de la Banque mondiale (Bm) et de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc). «La promesse a été faite à nos concitoyens d’inscrire notre mandat dans la sobriété et dans la transparence. Nous voulons démontrer que cela est possible en Afrique. Nous estimons que nous pouvons gérer des Etats transparents où la corruption n’existe pas», a affirmé Mme Touré. Mais pour ce faire, a-t-elle indiqué, «faudrait-il installer un système robuste de protection de nos deniers publics». Aussi, a-t-elle réitéré l’engagement du gouvernement à lutter contre la criminalité financière sous toutes ses formes. «Il est inacceptable que l’Etat reste les bras croisés face à une telle situation. Aucun effort ne sera ménagé pour la récupération et le rapatriement au Sénégal des biens volés ou détournés au préjudice du trésor public», a-t-elle martelé. Le ministre s’est dit convaincue que la tâche ne sera pas facile pour les acteurs judiciaires. «Vous avez là une grande responsabilité de détecter les faits de corruption, de détournement de deniers publics et d’engager les enquêtes nécessaires à la sanction des délinquants aux cols blancs et au recouvrement des fonds dissipés. Votre mission requiert donc courage, abnégation et un esprit de sacrifice».
Pour leur part, les experts de la Banque mondiale (Bm) et de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc) ont salué l’engagement du Sénégal de recouvrer ses biens placés à l’étranger. «C’est là un signe positif pour la coordination et la coopération nationale», selon Emile Van Der Does de la Bm. Ludovic Dhoor de l’Onudc a rappelé que le Sénégal dispose déjà d’une importante expérience opérationnelle en la matière, notamment la cellule nationale de traitement de l’information financière (Centif), reconnue comme étant la plus performante des Etats membres de la Cedeao.
SOURCE:Lesoleil.sn
Pour leur part, les experts de la Banque mondiale (Bm) et de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc) ont salué l’engagement du Sénégal de recouvrer ses biens placés à l’étranger. «C’est là un signe positif pour la coordination et la coopération nationale», selon Emile Van Der Does de la Bm. Ludovic Dhoor de l’Onudc a rappelé que le Sénégal dispose déjà d’une importante expérience opérationnelle en la matière, notamment la cellule nationale de traitement de l’information financière (Centif), reconnue comme étant la plus performante des Etats membres de la Cedeao.
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