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Bordeaux joue avec le feu sur le mercato

À force de répéter qu'il ne recrutera pas, le club girondin ne rassure pas ses joueurs majeurs sur ses ambitions. Après Gouffran, c'est Plasil qui s'est dit ouvert à un nouveau challenge s'il se présentait cet été.


Rédigé par leral.net le Mercredi 25 Juillet 2012 à 13:54 | | 0 commentaire(s)|

Bordeaux joue avec le feu sur le mercato
Rennes, Lyon, Marseille ou encore Bordeaux : ces places fortes du football français subissent de plein fouet la crise économique et vivent un mercato à l’encéphalogramme plat. Difficile dans ces conditions de faire rêver les supporters et gonfler la motivation des joueurs déjà en place. Prenons l’exemple des Girondins de Bordeaux. Après avoir arraché miraculeusement une place en Europa Ligue la saison dernière, la bande à Francis Gillot avait prouvé que l’effectif en place était capable de belles choses. Toutefois, pour éviter les mésaventures du début de saison, des renforts étaient souhaitables.

Mais le président Jean-Louis Triaud a vite annoncé la couleur, en tout début de mercato, en annonçant qu’il se passerait peu de choses. Quelques départs prévus pour les joueurs en manque de temps de jeu et pas d’arrivées. Mais voilà, à force d’austérité, les joueurs en place sont en train de se poser des questions. Il y a quelques jours, Yoann Gouffran, meilleur buteur du club la saison passée (14 buts), a ainsi fait part de ses doutes quant à son avenir. « J’attends un beau challenge. Je ne dis pas que je vais partir car, ce défi, il peut être à Bordeaux. Mais il faut avoir des ambitions et les dirigeants doivent montrer que le club veut construire quelque chose », avait-il déclaré.

C’est aujourd’hui au tour du capitaine girondin Jaroslav Plasil d’évoquer un possible départ. « Pour l’instant je suis là. Mais s’il y a une opportunité d’aller voir ailleurs et de connaître peut-être un club meilleur, forcement je vais y penser », a lâché l’international tchèque, auteur d’un bel Euro et qui n’aurait pas de mal à attirer des courtisans. Si Bordeaux peut se féliciter d’avoir un entraîneur qui ne réclame aucun renfort à son président, l’inquiétude pourrait grimper au fil des semaines. « En revanche, je ne veux pas perdre à quinze jours du début un ou deux joueurs majeurs. Ce serait un coup dur », avait expliqué Gillot il y a quelques jours. C’est pourtant le risque majeur de la politique actuelle des Girondins.

Aurélien Léger-Moëc