« Boris Vian était timide mais boulimique de travail, il savait qu’avec ses problèmes de cœur, il ne vivrait pas vieux» se rappelait Jimmy Walter. De son vrai prénom Benjamin, ce dernier restera notamment dans l’histoire pour avoir été le complice privilégié de l’icône germanopratine.
En 1954, ces deux-là éprouvent un coup de foudre réciproque. Ils partagent le même humour, et mêlent brillamment leurs inspirations nourris par une série de discussions à bâtons rompus. A l’époque, déçu de l’insuccès de son roman l’arrache-cœur, Boris Vian compte sur Jimmy pour relancer sa carrière, côté musique cette fois. Une mission si brillamment accomplie par le compositeur que, bientôt, les plus grands se le disputent. Mister Walter, nourri aux partitions de jazz, dont il s’inspire, collabore alors avec Claude Nougaro dont il réalise le premier disque et auquel il imprime le ton inimitable qu’il gardera toute sa carrière, avant de s’associer à Serge Reggiani, Jacques Higelin, Mouloudji ou Brigitte Fontaine. Bref, une succession de cadors qui adouberont son talent. Avec son décès, c’est une partie de la mémoire des années 60 qui disparaît.
En 1954, ces deux-là éprouvent un coup de foudre réciproque. Ils partagent le même humour, et mêlent brillamment leurs inspirations nourris par une série de discussions à bâtons rompus. A l’époque, déçu de l’insuccès de son roman l’arrache-cœur, Boris Vian compte sur Jimmy pour relancer sa carrière, côté musique cette fois. Une mission si brillamment accomplie par le compositeur que, bientôt, les plus grands se le disputent. Mister Walter, nourri aux partitions de jazz, dont il s’inspire, collabore alors avec Claude Nougaro dont il réalise le premier disque et auquel il imprime le ton inimitable qu’il gardera toute sa carrière, avant de s’associer à Serge Reggiani, Jacques Higelin, Mouloudji ou Brigitte Fontaine. Bref, une succession de cadors qui adouberont son talent. Avec son décès, c’est une partie de la mémoire des années 60 qui disparaît.