"Quand on est célèbre, il est toujours difficile de reconnaître ses ennemis. S'agissant de Cheikh Yérim Seck, on s'est vu pour la dernière fois le vendredi 1er février. Comme les visites ne sont autorisées que les mardis et vendredis, je m'y rends à chaque fois que je n'ai pas de rendez-vous et d'engagement professionnel à honorer. Il a bonne mine et se porte très bien. Il est serein et passe son temps à lire le Coran. Il lit et écrit beaucoup. J'espère qu'il va bientôt respirer l'air de la liberté. En tout cas, c'est l’évènement qui m'a beaucoup fait mal dans toute ma vie. Je ne me suis jamais prononcé sur ça. Mais quand on aime quelqu'un, on ne veut pas qu'il soit dans de pires situations", raconte Boub's.