C’était un couple promis à visiter les cimes. Entre Bouba Ndour et Fatou Kiné Ndiaye, le destin amoureux devait s’afficher à la Une des journaux, visiter les papiers glacés des magazines glamour…Entre le frangin de Youssou Ndour et le richissime top-model basé à New-York (Etats-Unis), c’était annoncé comme le couplé gagnant dont l’amour devait prendre quartier au Nirvana. Aujourd’hui patatras, on découvre un mariage délabré et abîmé, abonné à une sombre chronique d’un fiasco depuis le retour aux affaires de Viviane Chidid, la sensuelle reine du Jolof Band, auprès de son chaperon-manager-producteur et (ex)mari. Entre Fatou et Bouba, l’union ne court plus derrière sa bonne étoile, elle se retrouve embourbée dans un feuilleton judiciaire, traînant dans les coursives des tribunaux dakarois et new-yorkais.
Le 1er février dernier, Fatou Kiné Ndiaye, mannequin sénégalais prospère et égérie des plus grandes marques mondiales, a fini par demander le divorce auprès du tribunal de New-York, la ville où vivait le couple. Au menu de sa plainte, elle accuse entre autres, le patron du label Whatawhat d’ « abandon de famille » et de « mauvais traitement ». « Fatou Kiné veut absolument le divorce, elle soutient que Bouba ne s’occupe plus de sa famille depuis 2008. Qu’il ne donne plus de ses nouvelles. Fatou Kiné a toujours été réticente à porter l’affaire au tribunal, par égards à la maman de Bouba à qui elle voue un grand respect, mais là elle est résolue à divorcer. » Un acte douloureux qui résonne comme l’avis du décès programmé d’un amour ( ?) qui a longtemps vagabondé dans des sentiers improbables.
Le jeudi 3 mai 2007, Fatou Kiné Ndiaye avait officiellement succombé au séducteur qui s’avouait repenti de son amour fou pour Viviane Chedid. Elle avait dit « oui ! » à « son » Bouba. Pour le meilleur et pour le pire. Elle vouait corps et âme au frangin de l’étoile Youssou Ndour que lui avait présenté son ex petit ami, le rappeur Fata et dont Aby Ndour, une des anciennes fréquentations à New-York, lui avait dit le plus grand bien. « Elle lui faisait confiance, raconte un proche de la New-Yorkaise d’adoption. Emme croyait que Bouba avait définitivement tourné la page Viviane. Elle croyait à un amour réciproque, mais son homme n’avait malheureusement pas guéri de son ex. »
« Kiné obtient la garde de leur fille et 70 dollars de pension alimentaire mensuelle »
Après le clash entre Bouba et Vivi « qui n’entrait ^mus dans les grâces de sa belle-famille », les Ndour voyaient en Fatou Kiné la belle-fille dont ils ont toujours rêvé : ni superficielle, ni légère, aisée, généreuse et prompte à s’attirer leurs bonnes grâces à grand renforts de cadeaux. « La maman et le reste de la belle-famille aiment beaucoup Fatou Kiné qui est une fille très généreuse, témoigne un proche du futur ex-couple. Aby Ndour, par exemple, qui a eu à vivre aux Etats-Unis pendant quelques temps, a de bonnes connexions avec elle. Et Fatou Kiné était follement amoureuse de Bouba. Mais y avait-il la réciprocité ? »
A l’annonce de leur mariage, certaines « langues de vipère » évoquaient un Bouba qui a toujours Vivi dans son cœur. Et qui ne voyait en Fatou Kiné ou plutôt en son carnet d’adresse qu’un magnifique tremplin pour accéder au gratin du monde du show-biz américain.
Pourtant, Fatou Kiné, femme fortunée et d’influence, s’est longtemps acharnée à sortir « son » Bouba de sa douleur, de ses ambivalences, de sa dépression post-séparation avec Vivi, la « bombe » sensuelle aux déflagrations jouissives. « Elle tenait à lui, elle ne lui refusait presque rien, raconte un proche de Kiné. Quand Bouba lui a proposé de revenir s’installer et investir au Sénégal, elle a dit oui, par amour, pour ne se séparer de son homme, mais elle appréhendait les risques qu’elle encourait ».
Malgré les quelques doutes sur la stabilité de son couple, Fatou Kiné voulait se démontrer qu’elle est capable de garder l’équilibre, de marcher sur un fil. Tête droite entre les précipices qui guettent les acrobates sentimentaux. Car depuis la fin brutale de son premier ménage, cette créature solaire a cultivé le désespoir amoureux comme d’autres cherchent un coin d ‘ombre. Alors avec Bouba, elle ne demande pas la lune, mais juste un peu de soleil.
Mais le come-back au Sénégal s’est révélé atroce. Une série de suspicions d’infidélité emportant les dernières certitudes sur l’homme qui lui avait fait croire au bonheur, au grand amour après le décès de son premier mari américain (voir encadré). Mais il a fallu se réveiller. Trop d’échecs à l’heure de l’inévitable bilan. « Fatou a découvert que ses longues absences dues à ses incessants va-et-vient entre le Sénégal et les Etats-Unis ont donné l’opportunité à son homme de renouer avec ses vieilles amour, renseigne un de ses conseillers. Ça l’a choquée. Car elle a dépensé une grosse fortune et fait des folies pour Bouba. Il a même eu la nationalité américaine grâce à leur mariage. Mais elle a fini par savoir qu’en réalité elle n’était qu’un choix par défaut, une roue de secours. » Un amour de substitution. « Fatou s’est senti trahie, résume son entourage. Il lui fallait réagir et elle a demandé le divorce. »
Le 3 mars 2010, un juge américain du tribunal de New-York a pris des mesures provisoires, en attendant de statuer au fond sur la demande de divorce. Fatou Kiné a obtenu la garde momentanée de Mame Marie, leur fille unique née en février 2008 et aujourd’hui au centre de la bataille juridique d’une famille désormais déchirée. Bouba est déchu et condamné à payer 70 dollars Us (environ 35 000 francs Cfa) de pension alimentaire chaque mois à verser à Fatou Kiné. « Bouba a carrément refusé, renseigne un conseil de Fatou Kiné. « il prétend ne pas avoir cette somme qui est juste symbolique. 70 dollars par mois comme pension alimentaire, ce n’est rien. Fatou a bien de quoi entretenir sa fille, mais il doit se conformer à la décision du tribunal. »
« Elle lui avait acheté trois voitures de luxe »
Meurtrie et désabusée au moment de quitter le Sénégal, la femme d’affaires et top-model, déchue de son amour pour Bouba, a déposé une plainte au tribunal de Dakar pour restitution des biens, par le biais de ses conseils dont Me Aissata Tall Sall. « C’est Fatou qui payait le loyer de la maison où ils logeaient à Liberté 6 extension. C’est elle qui avait équipé toute la maison avec des meubles de luxe. Fatou s’est beaucoup investie pour Bouba et a beaucoup investi parce qu’il lui faisait croire qu’ils pourraient réaliser ensemble de grands projets au Sénégal. Elle a acheté 3 voitures de luxe, de grosses cylindrées venant d’Amérique pour son mari. Au total, Fatou a dépensé plus de 200 millions de francs Cfa. Les factures sont là pour le prouver. Ce sont des meubles et ces voitures qu’elle souhaite récupérer. » Mais le 17 mars dernier, le juge des référés s’est déclaré incompétent pour le prononcer sur la restitution des biens « parce que le mariage a été officialisé aux Etats-Unis ». Au grand bonheur de Bouba qui, dans les colonnes du quotidien l’Observateur, affirmait avoir obtenu une première victoire dans le procès qui l’oppose à sa future ex-épouse. Un des conseils du mannequin : « Fatou a décidé d’interjeter appel de cette décision, l’affaire est toujours pendant (devant la justice). »
Entre Bouba et Fatou, c’est donc parti pour un long feuilleton judiciaire entre le Sénégal et les Etats-Unis. Car, à New-York, le procès du divorce est renvoyé jusqu’au mois d’octobre 2010. Après le temps des roucoulades, le couple s’achemine vers de sérieuses engueulades devant les juges. Triste fin ?
Par Arona Basse, abasse@weekend.sn
Source : WEEKEND MAGAZINE
galsentv.com
Le 1er février dernier, Fatou Kiné Ndiaye, mannequin sénégalais prospère et égérie des plus grandes marques mondiales, a fini par demander le divorce auprès du tribunal de New-York, la ville où vivait le couple. Au menu de sa plainte, elle accuse entre autres, le patron du label Whatawhat d’ « abandon de famille » et de « mauvais traitement ». « Fatou Kiné veut absolument le divorce, elle soutient que Bouba ne s’occupe plus de sa famille depuis 2008. Qu’il ne donne plus de ses nouvelles. Fatou Kiné a toujours été réticente à porter l’affaire au tribunal, par égards à la maman de Bouba à qui elle voue un grand respect, mais là elle est résolue à divorcer. » Un acte douloureux qui résonne comme l’avis du décès programmé d’un amour ( ?) qui a longtemps vagabondé dans des sentiers improbables.
Le jeudi 3 mai 2007, Fatou Kiné Ndiaye avait officiellement succombé au séducteur qui s’avouait repenti de son amour fou pour Viviane Chedid. Elle avait dit « oui ! » à « son » Bouba. Pour le meilleur et pour le pire. Elle vouait corps et âme au frangin de l’étoile Youssou Ndour que lui avait présenté son ex petit ami, le rappeur Fata et dont Aby Ndour, une des anciennes fréquentations à New-York, lui avait dit le plus grand bien. « Elle lui faisait confiance, raconte un proche de la New-Yorkaise d’adoption. Emme croyait que Bouba avait définitivement tourné la page Viviane. Elle croyait à un amour réciproque, mais son homme n’avait malheureusement pas guéri de son ex. »
« Kiné obtient la garde de leur fille et 70 dollars de pension alimentaire mensuelle »
Après le clash entre Bouba et Vivi « qui n’entrait ^mus dans les grâces de sa belle-famille », les Ndour voyaient en Fatou Kiné la belle-fille dont ils ont toujours rêvé : ni superficielle, ni légère, aisée, généreuse et prompte à s’attirer leurs bonnes grâces à grand renforts de cadeaux. « La maman et le reste de la belle-famille aiment beaucoup Fatou Kiné qui est une fille très généreuse, témoigne un proche du futur ex-couple. Aby Ndour, par exemple, qui a eu à vivre aux Etats-Unis pendant quelques temps, a de bonnes connexions avec elle. Et Fatou Kiné était follement amoureuse de Bouba. Mais y avait-il la réciprocité ? »
A l’annonce de leur mariage, certaines « langues de vipère » évoquaient un Bouba qui a toujours Vivi dans son cœur. Et qui ne voyait en Fatou Kiné ou plutôt en son carnet d’adresse qu’un magnifique tremplin pour accéder au gratin du monde du show-biz américain.
Pourtant, Fatou Kiné, femme fortunée et d’influence, s’est longtemps acharnée à sortir « son » Bouba de sa douleur, de ses ambivalences, de sa dépression post-séparation avec Vivi, la « bombe » sensuelle aux déflagrations jouissives. « Elle tenait à lui, elle ne lui refusait presque rien, raconte un proche de Kiné. Quand Bouba lui a proposé de revenir s’installer et investir au Sénégal, elle a dit oui, par amour, pour ne se séparer de son homme, mais elle appréhendait les risques qu’elle encourait ».
Malgré les quelques doutes sur la stabilité de son couple, Fatou Kiné voulait se démontrer qu’elle est capable de garder l’équilibre, de marcher sur un fil. Tête droite entre les précipices qui guettent les acrobates sentimentaux. Car depuis la fin brutale de son premier ménage, cette créature solaire a cultivé le désespoir amoureux comme d’autres cherchent un coin d ‘ombre. Alors avec Bouba, elle ne demande pas la lune, mais juste un peu de soleil.
Mais le come-back au Sénégal s’est révélé atroce. Une série de suspicions d’infidélité emportant les dernières certitudes sur l’homme qui lui avait fait croire au bonheur, au grand amour après le décès de son premier mari américain (voir encadré). Mais il a fallu se réveiller. Trop d’échecs à l’heure de l’inévitable bilan. « Fatou a découvert que ses longues absences dues à ses incessants va-et-vient entre le Sénégal et les Etats-Unis ont donné l’opportunité à son homme de renouer avec ses vieilles amour, renseigne un de ses conseillers. Ça l’a choquée. Car elle a dépensé une grosse fortune et fait des folies pour Bouba. Il a même eu la nationalité américaine grâce à leur mariage. Mais elle a fini par savoir qu’en réalité elle n’était qu’un choix par défaut, une roue de secours. » Un amour de substitution. « Fatou s’est senti trahie, résume son entourage. Il lui fallait réagir et elle a demandé le divorce. »
Le 3 mars 2010, un juge américain du tribunal de New-York a pris des mesures provisoires, en attendant de statuer au fond sur la demande de divorce. Fatou Kiné a obtenu la garde momentanée de Mame Marie, leur fille unique née en février 2008 et aujourd’hui au centre de la bataille juridique d’une famille désormais déchirée. Bouba est déchu et condamné à payer 70 dollars Us (environ 35 000 francs Cfa) de pension alimentaire chaque mois à verser à Fatou Kiné. « Bouba a carrément refusé, renseigne un conseil de Fatou Kiné. « il prétend ne pas avoir cette somme qui est juste symbolique. 70 dollars par mois comme pension alimentaire, ce n’est rien. Fatou a bien de quoi entretenir sa fille, mais il doit se conformer à la décision du tribunal. »
« Elle lui avait acheté trois voitures de luxe »
Meurtrie et désabusée au moment de quitter le Sénégal, la femme d’affaires et top-model, déchue de son amour pour Bouba, a déposé une plainte au tribunal de Dakar pour restitution des biens, par le biais de ses conseils dont Me Aissata Tall Sall. « C’est Fatou qui payait le loyer de la maison où ils logeaient à Liberté 6 extension. C’est elle qui avait équipé toute la maison avec des meubles de luxe. Fatou s’est beaucoup investie pour Bouba et a beaucoup investi parce qu’il lui faisait croire qu’ils pourraient réaliser ensemble de grands projets au Sénégal. Elle a acheté 3 voitures de luxe, de grosses cylindrées venant d’Amérique pour son mari. Au total, Fatou a dépensé plus de 200 millions de francs Cfa. Les factures sont là pour le prouver. Ce sont des meubles et ces voitures qu’elle souhaite récupérer. » Mais le 17 mars dernier, le juge des référés s’est déclaré incompétent pour le prononcer sur la restitution des biens « parce que le mariage a été officialisé aux Etats-Unis ». Au grand bonheur de Bouba qui, dans les colonnes du quotidien l’Observateur, affirmait avoir obtenu une première victoire dans le procès qui l’oppose à sa future ex-épouse. Un des conseils du mannequin : « Fatou a décidé d’interjeter appel de cette décision, l’affaire est toujours pendant (devant la justice). »
Entre Bouba et Fatou, c’est donc parti pour un long feuilleton judiciaire entre le Sénégal et les Etats-Unis. Car, à New-York, le procès du divorce est renvoyé jusqu’au mois d’octobre 2010. Après le temps des roucoulades, le couple s’achemine vers de sérieuses engueulades devant les juges. Triste fin ?
Par Arona Basse, abasse@weekend.sn
Source : WEEKEND MAGAZINE
galsentv.com