L’opposition réunie dans le front qui est devenu le « Benno » convaincue de la partialité du ministre de l’Intérieur a suspendu sa participation aux concertations sur le Code électoral. Si les principes sont à défendre, il n’en demeure pas moins vrai que par cette décision, elle prend des risques de laisser toute latitude à la partie adverse de modifier et de ficeler le document électoral à sa guise.
Le parti au pouvoir étant majoritaire au Parlement où la coalition Benno n’est pas représentée, le Code qui sera soumis aux députés et sénateurs va naturellement passer comme une lettre à la poste. Or, c’est sur la base de ce texte que les candidats au prochain scrutin présidentiel vont en découdre avec le président sortant, où celui qu’il présentera.
Chacun sait qu’un mot peut changer le cours de biens des choses, à plus forte raison un texte entier. La politique de la chaise vide n’est pas souvent des meilleures, car, « les absents ont toujours tort ». Wade est un fin politique. Il a mis en avant son exécutant Bécaye Diop, dans le dessein de mettre les meilleurs atouts de son côté. Ne valait-il pas mieux de participer au débat, pour se battre afin d’obtenir le maximum possible de concessions et de prévenir les Sénégalais des pièges que contiennent les propositions de modifications émanant du gouvernement ?
En tout cas, l’opposition paye aujourd’hui son entetement, qui va l’écarter de la représentation nationale pendant, encore trois longues années. Elle perd du coup un trésor de guerre, que pouvaient lui rapporter ses potentiels parlementaires : une élection, c’est d’abord des moyens logistiques et financiers. De même la vocation d’un parti politique reste la prise du pouvoir. Or, qui refuse de « compétir » ne sera pas champion. Benno pouvait rester à la table des négociations et travailler, parallèlement, au départ du ministre dont elle conteste la neutralité. Une telle tactique ne serait-elle plus « dialectique » et réaliste ? En tout cas, le voyageur ne peut pas reprocher à sa famille de souper sans lui.
La Redaction xibar
Le parti au pouvoir étant majoritaire au Parlement où la coalition Benno n’est pas représentée, le Code qui sera soumis aux députés et sénateurs va naturellement passer comme une lettre à la poste. Or, c’est sur la base de ce texte que les candidats au prochain scrutin présidentiel vont en découdre avec le président sortant, où celui qu’il présentera.
Chacun sait qu’un mot peut changer le cours de biens des choses, à plus forte raison un texte entier. La politique de la chaise vide n’est pas souvent des meilleures, car, « les absents ont toujours tort ». Wade est un fin politique. Il a mis en avant son exécutant Bécaye Diop, dans le dessein de mettre les meilleurs atouts de son côté. Ne valait-il pas mieux de participer au débat, pour se battre afin d’obtenir le maximum possible de concessions et de prévenir les Sénégalais des pièges que contiennent les propositions de modifications émanant du gouvernement ?
En tout cas, l’opposition paye aujourd’hui son entetement, qui va l’écarter de la représentation nationale pendant, encore trois longues années. Elle perd du coup un trésor de guerre, que pouvaient lui rapporter ses potentiels parlementaires : une élection, c’est d’abord des moyens logistiques et financiers. De même la vocation d’un parti politique reste la prise du pouvoir. Or, qui refuse de « compétir » ne sera pas champion. Benno pouvait rester à la table des négociations et travailler, parallèlement, au départ du ministre dont elle conteste la neutralité. Une telle tactique ne serait-elle plus « dialectique » et réaliste ? En tout cas, le voyageur ne peut pas reprocher à sa famille de souper sans lui.
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