Ce n’est pas M. Baldé que les Bambeyois ont élu, mais vous, Mme Aïda Mbodj. Comme il le dit lui-même, il n’est qu’un fonctionnaire de passage dans notre ville. Sortez des querelles politiques pour ne vous consacrer qu’à votre devoir qui est de tenir les promesses qui ont fait de vous l’édile de Caapi. On a vu ce qu’ont donné les conflits entre Pape Diouf, votre prédécesseur, et Assane Diagne. Rien de bon. Si tous deux ne voulaient qu’approvisionner les Bambeyois en eau potable, un puits ne les aurait pas opposés.
Etre jeune ne signifie pas être manipulable comme une marionnette. C’est se fixer des objectifs et se battre pour les atteindre. Les jeunes n’attendent personne pour exprimer leur ras-le-bol. Ceux de Bambey savent ce qu’ils veulent et ils peuvent l’obtenir si de bonnes volontés les épaulent. On peut les soutenir dans leur combat, mais on ne peut pas les manipuler. D’ailleurs, qui a besoin d’être manipulé pour réclamer son droit à de meilleures conditions de vie ? Il ne suffit pas de leur offrir un peu d’argent et quelques gadgets. Il ne doit pas s’agir de lâcher du lest en attendant que la tempête passe. Ils veulent être entendus quand ils donnent leur avis sur la gestion de leur cité. Il faut dialoguer avec eux en toute franchise, ne pas les exclure de la construction de leur avenir à eux. On ne gouverne pas avec la ruse, qui n’est que mensonge et je-m’en-foutisme, mais avec la concertation et la transparence.
Les adversaires d’un élu ne sont pas tel et tel personnages politiques, mais les défis à relever pour ne pas décevoir ceux qui lui ont confié la lourde tâche de bien gérer leurs affaires. Un maire ne doit jamais oublier qu’il n’a pas été élu seulement par sa famille, ses amis et ses courtisans, mais par la majorité de ses concitoyens. La bonne gouvernance commence par le ‘Yemale’. A chacun selon son mérite et non selon des critères familiaux, politiques, ethniques ou religieux. Le clientélisme est un frein au développement. Le titre de maire n’est pas un laissez-passer pour l’arrogance. Les serviteurs de la municipalité doivent s’habiller d’humilité. Un gouvernant qui s’obstine à croiser le fer avec le peuple, finit tôt ou tard par s’en mordre les doigts. Les administrés sont aussi les souverains. Ce sont eux qui choisissent qui les dirige. L’élu n’a pas le droit de faire, une fois les élections passées, autre chose que ce pour quoi il a gagné leur confiance. Quand on est élu, non pas sur la base d’un programme clair et crédible, mais grâce à des billets de banque balancés lors de meetings et ‘xawaare’ en période de campagne électorale, et des promesses qu’on formule en se disant qu’elles n’engagent que ceux qui y croient, la déception est inéluctable et aboutit souvent à la révolte.
Dans votre entourage, Mme, il y a sûrement des vautours et des mouches, mais il y a aussi des gens connus pour leur intégrité, des patriotes épris de justice qui ont servi Bambey et sa jeunesse pendant des décennies sans songer à un poste dans l’administration, des gens qui mettent l’intérêt de la ville au-dessus des leurs. Leurs conseils, si vous êtes disposée à descendre de votre piédestal pour les écouter, pourront vous éviter certaines dérives. Seuls les monarques imbus de leurs personnes croient tout savoir et s’estiment plus malins que tout le monde.
En tout cas, si cette réconciliation est sincère, nous prions pour que ça aille de l’avant et disons : ‘Waaw kumba, Ayda !’
Bathie Ngoye THIAM bathiesamba@hotmail.com
Etre jeune ne signifie pas être manipulable comme une marionnette. C’est se fixer des objectifs et se battre pour les atteindre. Les jeunes n’attendent personne pour exprimer leur ras-le-bol. Ceux de Bambey savent ce qu’ils veulent et ils peuvent l’obtenir si de bonnes volontés les épaulent. On peut les soutenir dans leur combat, mais on ne peut pas les manipuler. D’ailleurs, qui a besoin d’être manipulé pour réclamer son droit à de meilleures conditions de vie ? Il ne suffit pas de leur offrir un peu d’argent et quelques gadgets. Il ne doit pas s’agir de lâcher du lest en attendant que la tempête passe. Ils veulent être entendus quand ils donnent leur avis sur la gestion de leur cité. Il faut dialoguer avec eux en toute franchise, ne pas les exclure de la construction de leur avenir à eux. On ne gouverne pas avec la ruse, qui n’est que mensonge et je-m’en-foutisme, mais avec la concertation et la transparence.
Les adversaires d’un élu ne sont pas tel et tel personnages politiques, mais les défis à relever pour ne pas décevoir ceux qui lui ont confié la lourde tâche de bien gérer leurs affaires. Un maire ne doit jamais oublier qu’il n’a pas été élu seulement par sa famille, ses amis et ses courtisans, mais par la majorité de ses concitoyens. La bonne gouvernance commence par le ‘Yemale’. A chacun selon son mérite et non selon des critères familiaux, politiques, ethniques ou religieux. Le clientélisme est un frein au développement. Le titre de maire n’est pas un laissez-passer pour l’arrogance. Les serviteurs de la municipalité doivent s’habiller d’humilité. Un gouvernant qui s’obstine à croiser le fer avec le peuple, finit tôt ou tard par s’en mordre les doigts. Les administrés sont aussi les souverains. Ce sont eux qui choisissent qui les dirige. L’élu n’a pas le droit de faire, une fois les élections passées, autre chose que ce pour quoi il a gagné leur confiance. Quand on est élu, non pas sur la base d’un programme clair et crédible, mais grâce à des billets de banque balancés lors de meetings et ‘xawaare’ en période de campagne électorale, et des promesses qu’on formule en se disant qu’elles n’engagent que ceux qui y croient, la déception est inéluctable et aboutit souvent à la révolte.
Dans votre entourage, Mme, il y a sûrement des vautours et des mouches, mais il y a aussi des gens connus pour leur intégrité, des patriotes épris de justice qui ont servi Bambey et sa jeunesse pendant des décennies sans songer à un poste dans l’administration, des gens qui mettent l’intérêt de la ville au-dessus des leurs. Leurs conseils, si vous êtes disposée à descendre de votre piédestal pour les écouter, pourront vous éviter certaines dérives. Seuls les monarques imbus de leurs personnes croient tout savoir et s’estiment plus malins que tout le monde.
En tout cas, si cette réconciliation est sincère, nous prions pour que ça aille de l’avant et disons : ‘Waaw kumba, Ayda !’
Bathie Ngoye THIAM bathiesamba@hotmail.com