A l’annonce de sa candidature à la Présidentielle je suis resté franchement perplexe à propos de Youssou Ndour et je dois à la vérité de le dire et crûment et sans faux-fuyants. Aujourd’hui, alors que la campagne électorale est officiellement clôturée et que nous irons demain voter pour le second tour et dernier tour de scrutin, je me vois forcé de revenir sur des réserves que je formulais à l’endroit de You.
Non pas, bien sur, sur le Youssou Ndour artiste puisque son génie, son talent ont porté plus haut et plus loin le nom du Sénégal que n’importe quel autre chanteur. Plus haut et plus loin même que Léopold Sédar Senghor dans un autre domaine. Tant il est vrai que la sensibilité à la musique est plus répandue, plus universelle que celle que l’on veut bien accrocher à la poésie.
Non pas, non plus, sur ses qualités d’homme d’affaires puisqu’il est devenu, tout musicien qu’il soit demeuré, une sorte de « Tycoon » comme disent les Américains à la tête, entre autres, d’un groupe de presse impressionnant sous nos latitudes.
Non donc ! Si j’ai dû me résoudre à réviser mon opinion c’est sur le Youssou Ndour citoyen et son rapport à la politique.
J’avais pensé qu’il n’y en avait aucun et qu’il ne pourrait, et en aucun cas, y a en avoir un.
Je me suis trompé, j’avais tort. Ces jours, ces semaines passés après que sa candidature eût été rejetée par ces cinq personnages que par commodité, il faut, encore, appeler Sages, il a fait la preuve de sa constance et de la force de ses convictions, de son courage à la fois moral et physique ainsi d’un ardent patriotisme.
Il avait dit qu’il soutiendrait celui que désignerait le peuple pour affronter Wade au second tour et qu’il le ferait de ses propres deniers et à sa manière à lui. Non seulement il a tenu toute sa parole mais il est allé au-delà.
Au-delà de tout éloge, en tout cas, pour un recalé à la candidature !
L’âge que j’ai ou ma culture, peut être, ne m’ont pas permis de savourer autant qu’il aurait fallu et que j’aurais dû la musique de Youssou Ndour. Voilà que c’est la politique qui vient à mon secours et, à travers l’idée que je m’en fais m’impose le devoir de le respecter, de le saluer et de le dire.
Youssou n’a pu être candidat du fait des cinq que j’ai évoqué ci-dessus mais aucun de ceux qui le furent, l’heureux élu excepté, n’a eu plus de mérite que lui dans la victoire promise pour demain au peuple sénégalais et à la démocratie. Vive Macky Sall donc mais vive Youssou aussi lui qui après avoir fait danser des millions et des millions de gens vient de prouver qu’il a, au moins, une autre corde à son arc.
Et nombreux seront ceux qui, jamais plus, ne le regarderons avec les mêmes yeux et ce sera très bien ainsi.
ASAK
Non pas, bien sur, sur le Youssou Ndour artiste puisque son génie, son talent ont porté plus haut et plus loin le nom du Sénégal que n’importe quel autre chanteur. Plus haut et plus loin même que Léopold Sédar Senghor dans un autre domaine. Tant il est vrai que la sensibilité à la musique est plus répandue, plus universelle que celle que l’on veut bien accrocher à la poésie.
Non pas, non plus, sur ses qualités d’homme d’affaires puisqu’il est devenu, tout musicien qu’il soit demeuré, une sorte de « Tycoon » comme disent les Américains à la tête, entre autres, d’un groupe de presse impressionnant sous nos latitudes.
Non donc ! Si j’ai dû me résoudre à réviser mon opinion c’est sur le Youssou Ndour citoyen et son rapport à la politique.
J’avais pensé qu’il n’y en avait aucun et qu’il ne pourrait, et en aucun cas, y a en avoir un.
Je me suis trompé, j’avais tort. Ces jours, ces semaines passés après que sa candidature eût été rejetée par ces cinq personnages que par commodité, il faut, encore, appeler Sages, il a fait la preuve de sa constance et de la force de ses convictions, de son courage à la fois moral et physique ainsi d’un ardent patriotisme.
Il avait dit qu’il soutiendrait celui que désignerait le peuple pour affronter Wade au second tour et qu’il le ferait de ses propres deniers et à sa manière à lui. Non seulement il a tenu toute sa parole mais il est allé au-delà.
Au-delà de tout éloge, en tout cas, pour un recalé à la candidature !
L’âge que j’ai ou ma culture, peut être, ne m’ont pas permis de savourer autant qu’il aurait fallu et que j’aurais dû la musique de Youssou Ndour. Voilà que c’est la politique qui vient à mon secours et, à travers l’idée que je m’en fais m’impose le devoir de le respecter, de le saluer et de le dire.
Youssou n’a pu être candidat du fait des cinq que j’ai évoqué ci-dessus mais aucun de ceux qui le furent, l’heureux élu excepté, n’a eu plus de mérite que lui dans la victoire promise pour demain au peuple sénégalais et à la démocratie. Vive Macky Sall donc mais vive Youssou aussi lui qui après avoir fait danser des millions et des millions de gens vient de prouver qu’il a, au moins, une autre corde à son arc.
Et nombreux seront ceux qui, jamais plus, ne le regarderons avec les mêmes yeux et ce sera très bien ainsi.
ASAK