Face à elle, des dizaines d'adolescentes et jeunes femmes en admiration devant celle qui est passée de parfaite inconnue à femme influente. Devant ces yeux ébahis et quelques caméras, Brigitte Macron s'est confiée à BFMTV et n'a pas caché qu'elle a longtemps cherché sa place auprès du président de la République. "Lui, il était président tout de suite. Moi, j'étais plus angoissée, avoue-t-elle. Je me suis dit 'comment vais-je faire, comment vais-je pouvoir aider, est-ce que je vais savoir ?'."
En quelques mois, l'ex-enseignante a trouvé sa place. Et aujourd'hui, elle n'est plus dans l'ombre de son mari. Son engagement sur le sol sénégalais le prouve. "Si on arrive à ce que l'éducation, des filles comme des garçons, soit totalement répandue ici, on sortira d'affaire. C'est une conviction intime et personnelle", a glissé la première dame à BFMTV. Elle a aussi précisé vouloir multiplier les actions pour l'éducation universelle, mais également en faveur de la santé et du handicap. Son époux, le président Macron s'est d'ailleurs engagé à donner sur trois ans 200 millions d'euros au partenariat mondial pour l'éducation (PME), en plus de sa part dans la contribution de l'Europe et d'une aide "bilatérale"' de 100 Millions d'euros.
De quoi faire écho aux actions du gouvernement. Vendredi, le président français s'était rendu avec son homologue sénégalais Macky Sall dans plusieurs lieux de Dakar, qui illustrent l'importance de l'aide française au Sénégal, comme le chantier du futur Train express régional ou dans un collège rénové grâce à des aides françaises. Les deux présidents ont aussi signé plusieurs accords, dont la vente de deux Airbus à la compagnie Air Sénégal pour 214 millions de dollars (171 millions d'euros) et la création d'un campus universitaire franco-sénégalais.
Samedi, Macky Sall a accompagné le président français et son épouse à Saint-Louis, ancienne capitale de l'Afrique occidentale française et du Sénégal, menacée par la montée des eaux.