Encore des affrontements entre la Police et des élèves. Mais cette fois-ci, les choses ont littéralement dégénéré. Des forces de l’ordre qui investissent des salles de classes pour battre des élèves jusqu’à causer des blessés graves. Ce triste spectacle s’est produit, hier matin, au lycée Maurice Delafosse de Dakar. Une véritable opération de «cassage» d’élèves et de saccage de tables, de bancs et autres matériels didactiques a été orchestrée par la Police. Ce qui a consterné plus d’un. Professeurs, proviseurs, censeurs, sont en effet restés cois face au spectacle auquel ils ont assisté. Dans cet établissement scolaire, les stigmates d’une journée de folie sont visibles à travers les cailloux et autres projectiles qui inondent le décor.
Tout serait parti d’un «petit» mouvement d’humeur des étudiants du Centre de formation en physique et chimie qui réclamaient des bourses. Mais, ils ont été très vite infiltrés par des éléments de la Police avant que des forces de l’ordre n’encerclent tout l’établissement et bloquent toutes les entrées, avec la ferme intention de «faire mal». Aucune issue n’était possible pour ces étudiants mais aussi des élèves qui n’auraient rien à voir avec cette «grève avortée». C’est ainsi que, des affrontements très violents ont opposé policiers et élèves. Selon des témoignages d’élèves plus ou moins alambiqués et recueillis sur les lieux, les forces de l’ordre se sont véritablement employées à faire la fête à ces élèves. Elles en ont ciblé quatre qu’elles ont littéralement «battus à mort», selon les propos de Tamsir Jupiter Ndiaye, enseignant audit lycée. Ces élèves s’en sont sortis avec des blessures «très graves» et ont été évacués dans un district sanitaire. D’autres élèves se sont évanouis à cause de la fumée des bombes lacrymogènes dont les relents avaient d’empoisonné l’air aux environs du lycée. Certains élèves ont été arrêtés et acheminés au Commissariat de Police de la Médina, renseigne-t-on. Les témoignages recueillis sont unanimes : ces policiers sont devenus fous ! Ils ont même lancé des engins explosifs dans les maisons où des élèves avaient trouvé refuge.
Les policiers ont poussé le bouchon plus loin en s’en prenant au cameraman de la chaîne de télévision 2Stv. Ce dernier, qui prenait les images des affrontements, a été violemment tabassé et son matériel de travail confisqué et restitué plus tard.
Les élèves du lycée Maurice Delafosse ont lié les évènements d’hier, à la grève organisée jeudi 19 mars par ceux de Blaise Diagne. Ce mouvement d’humeur avait été suivi par des heurts sanglants entre forces de l’ordre et élèves. Les policiers qui en avaient vu de toutes les couleurs, préparaient la riposte. L’occasion d’hier était trop belle pour ne pas en profiter et régler les comptes à ces élèves devenus «cauchemardesques». Mais, les élèves du Lycée Maurice Delafosse sont ragaillardis par les évènements qu’ils ont vécus et assurent qu’ils vont investir les rues, tant que le besoin se fera sentir. «Ce ne sont pas ces représailles qui nous feront peur, ils (Policiers) perdent leur temps», ont-ils laissé entendre.
source le quotidien
Tout serait parti d’un «petit» mouvement d’humeur des étudiants du Centre de formation en physique et chimie qui réclamaient des bourses. Mais, ils ont été très vite infiltrés par des éléments de la Police avant que des forces de l’ordre n’encerclent tout l’établissement et bloquent toutes les entrées, avec la ferme intention de «faire mal». Aucune issue n’était possible pour ces étudiants mais aussi des élèves qui n’auraient rien à voir avec cette «grève avortée». C’est ainsi que, des affrontements très violents ont opposé policiers et élèves. Selon des témoignages d’élèves plus ou moins alambiqués et recueillis sur les lieux, les forces de l’ordre se sont véritablement employées à faire la fête à ces élèves. Elles en ont ciblé quatre qu’elles ont littéralement «battus à mort», selon les propos de Tamsir Jupiter Ndiaye, enseignant audit lycée. Ces élèves s’en sont sortis avec des blessures «très graves» et ont été évacués dans un district sanitaire. D’autres élèves se sont évanouis à cause de la fumée des bombes lacrymogènes dont les relents avaient d’empoisonné l’air aux environs du lycée. Certains élèves ont été arrêtés et acheminés au Commissariat de Police de la Médina, renseigne-t-on. Les témoignages recueillis sont unanimes : ces policiers sont devenus fous ! Ils ont même lancé des engins explosifs dans les maisons où des élèves avaient trouvé refuge.
Les policiers ont poussé le bouchon plus loin en s’en prenant au cameraman de la chaîne de télévision 2Stv. Ce dernier, qui prenait les images des affrontements, a été violemment tabassé et son matériel de travail confisqué et restitué plus tard.
Les élèves du lycée Maurice Delafosse ont lié les évènements d’hier, à la grève organisée jeudi 19 mars par ceux de Blaise Diagne. Ce mouvement d’humeur avait été suivi par des heurts sanglants entre forces de l’ordre et élèves. Les policiers qui en avaient vu de toutes les couleurs, préparaient la riposte. L’occasion d’hier était trop belle pour ne pas en profiter et régler les comptes à ces élèves devenus «cauchemardesques». Mais, les élèves du Lycée Maurice Delafosse sont ragaillardis par les évènements qu’ils ont vécus et assurent qu’ils vont investir les rues, tant que le besoin se fera sentir. «Ce ne sont pas ces représailles qui nous feront peur, ils (Policiers) perdent leur temps», ont-ils laissé entendre.
source le quotidien