Au moment où le Sénégalais lambda vit dans les délestages intempestifs à cause d’une crise énergétique mondiale doublée d’une crise de trésorerie de la Senelec, au moment où le sac de riz qui coûtait 12 000 francs a doublé, dans les palais et institutions de la République, les budgets sont revus à la hausse dans un bel unanimisme. En lisant le projet de budget 2009, l’on se retrouve avec des montants qui donnent le tournis. Par exemple, dans la section 21 de la loi de finance 2009 consacrée à la présidence de la République, l’on note que le budget de cette institution passe de 64 milliards 664 millions 794 mille 180 francs à 64 milliards 751 millions 677 mille 540 francs. Soit une hausse de 86 millions 883 mille 360 francs. C’est donc dire qu’aucune des cures d’amaigrissement des dépenses publiques prônés par les Institutions de Bretton Woods n’a été tenue en compte par les concepteurs du budget 2009.
Quid de la Primature ? Là aussi, malgré la conjoncture extrêmement difficile, l’on n’a pas voulu vivre modeste. Le budget du chef du gouvernement pour la gestion 2009 a été fixé à la somme de 30 milliards 896 millions 678 mille 180 francs contre 22 milliards 993 mille 574 mille 440 francs pour la gestion en cours. Soit une hausse de 7 milliards 903 millions 103 mille 740 francs. Le plus effarant, c’est que nulle part, on n’explique dans le projet de loi de finances 2009, les raisons de cette hausse de plus de 7 milliards.
Le pouvoir législatif n’a pas été oublié dans le partage du gâteau. Ainsi le budget de l’Assemblée nationale a-t-il été fixé à la somme de 14 milliards 419 millions 931 mille 860 francs contre 11 milliards 335 millions 442 mille 540 francs pour la gestion en cours. Soit une hausse de 3 milliards 084 millions 489 mille 320 francs. Le Sénat, chambre haute du Parlement, voit presque son budget doublé. Ainsi de 4 milliards 200 millions de francs, la gestion 2009 est arrêtée à la somme de 7 milliards 800 millions 858 mille francs. Soit une hausse de 3 milliards 608 millions 582 mille francs.
Le pouvoir judiciaire connaît, également, une hausse de ses crédits pour l’année 2009. Ainsi, la nouvelle Cour Suprême a, pour la gestion 2009, un budget de 1 milliard 144 millions 278 mille 400 francs. Le Conseil constitutionnel, qui est le juge des élections a un budget en hausse de 201 millions 465 mille 800 francs contre 192 millions 845 mille francs pour la gestion en cours.
La Cour des comptes rattachée au ministère des finances, pour la gestion 2009 a un budget arrêté à 3 milliards 141 millions 590 mille 520 francs contre 2 milliards 110 millions 794 mille francs pour la gestion en cours. A noter que c’est dans le budget de la Commission nationale électorale autonome (Cena) seulement que l’on constate une baisse significative. Ainsi pour la gestion 2009, le budget de la Cena est arrêté à la somme de 1 milliard 400 millions de francs contre 1 milliard 600 millions de francs pour la gestion en cours. Soit une baisse de 200 millions de francs. Cela, en dépit du fait que, en principe, 2009 soit une année électorale.
Auteur: Mamadou SARR Walfadjri
Quid de la Primature ? Là aussi, malgré la conjoncture extrêmement difficile, l’on n’a pas voulu vivre modeste. Le budget du chef du gouvernement pour la gestion 2009 a été fixé à la somme de 30 milliards 896 millions 678 mille 180 francs contre 22 milliards 993 mille 574 mille 440 francs pour la gestion en cours. Soit une hausse de 7 milliards 903 millions 103 mille 740 francs. Le plus effarant, c’est que nulle part, on n’explique dans le projet de loi de finances 2009, les raisons de cette hausse de plus de 7 milliards.
Le pouvoir législatif n’a pas été oublié dans le partage du gâteau. Ainsi le budget de l’Assemblée nationale a-t-il été fixé à la somme de 14 milliards 419 millions 931 mille 860 francs contre 11 milliards 335 millions 442 mille 540 francs pour la gestion en cours. Soit une hausse de 3 milliards 084 millions 489 mille 320 francs. Le Sénat, chambre haute du Parlement, voit presque son budget doublé. Ainsi de 4 milliards 200 millions de francs, la gestion 2009 est arrêtée à la somme de 7 milliards 800 millions 858 mille francs. Soit une hausse de 3 milliards 608 millions 582 mille francs.
Le pouvoir judiciaire connaît, également, une hausse de ses crédits pour l’année 2009. Ainsi, la nouvelle Cour Suprême a, pour la gestion 2009, un budget de 1 milliard 144 millions 278 mille 400 francs. Le Conseil constitutionnel, qui est le juge des élections a un budget en hausse de 201 millions 465 mille 800 francs contre 192 millions 845 mille francs pour la gestion en cours.
La Cour des comptes rattachée au ministère des finances, pour la gestion 2009 a un budget arrêté à 3 milliards 141 millions 590 mille 520 francs contre 2 milliards 110 millions 794 mille francs pour la gestion en cours. A noter que c’est dans le budget de la Commission nationale électorale autonome (Cena) seulement que l’on constate une baisse significative. Ainsi pour la gestion 2009, le budget de la Cena est arrêté à la somme de 1 milliard 400 millions de francs contre 1 milliard 600 millions de francs pour la gestion en cours. Soit une baisse de 200 millions de francs. Cela, en dépit du fait que, en principe, 2009 soit une année électorale.
Auteur: Mamadou SARR Walfadjri