L’ancien chef d’Etat vit dans la capitale ivoirienne depuis sa démission forcée de la présidence le 31 octobre dernier. Le dirigeant burkinabé déchu avait été chassé du pouvoir par un soulèvement populaire.
Blaise Compaoré a décrit le meurtre de Thomas Sankara, en 1987, comme un accident. Cette affirmation est toutefois largement contestée au Burkina Faso.
Le porte-parole du gouvernement ivoirien a déclaré ne pas être au courant d’un quelconque mandat lancé contre l’ancien président Burkinabé.
« Je ne suis pas informé ni de manière formelle ni de façon informelle », a dit Bruno Koné.
Des dizaines de milliers de Burkinabè avaient manifesté dans les rues de Ouagadougou, la capitale, pour s’opposer à une tentative de révision de l’article 37 de la Constitution.
Cette information intervient dans un contexte marqué par un débat sur l’éligibilité des dignitaires de l’ancien régime et quelques semaines après l’émission d’un mandat d’arrêt contre l’épouse du général Diendéré.
Times24.info