Si on devait tirer le bilan des deux années de gouvernance du colonel Ibrahim Traoré, à la tête du Burkina Faso, on pourrait dire sans ambages que cela n’a pas été un long fleuve tranquille, pour ne pas dire que cela a été très compliqué.
Source : https://www.lejecos.com/Burkina-Faso-An-II-du-Colo...
En effet, entre d’une part, les attaques Djihadistes, dont l’une des dernière les plus meurtrières en date, est celle de Barsalogho, qui a fait près de 200 morts, a été perçu par « l’homme fort de Ouaga » comme le visant personnellement, les « coups d’état déjoués » et d’autre part, les intempéries qui ont plongé le Burkina Faso dans une profonde désolation, on peut dire qu’on en était presque à la TOTALE.
Il est vrai que pendant ces deux ans, le régime a posé des actes à la fois symboliques et diplomatiques de grande envergure, car il n’était pas évident, qu’après les sanctions infligées par la CEDEAO, à la suite des coups d’état qui ont renversé successivement Roch Marc Christian Kaboré et le Lieutenant-colonel Paul-Henry Sambaogo Damiba, que « le pays des hommes intègres » tienne, pour faire face à l’avancée Djihadiste avec autant de fronts ouverts. Pourtant dès le 16 septembre 2023, le Burkina s’est inscrit dans une nouvelle ère avec l’adoption de la Charte du Liptako Gourma instituant l’AES, qui deviendra la confédération de l’Alliance des Etats du Sahel le 06 Juillet 2024, lors du1er sommet des chefs d’Etat à Niamey.
Le Burkina venait ainsi de lier son destin avec celui de ses voisins du Mali et du Niger pour faire face aux défis sécuritaires, en tournant la page de son partenariat stratégique avec les Occidentaux, notamment la France, mais en posant avec ses alliés, les jalons d’un partenariat avec la Russie.
En Afrique, durant ces 60 dernières années, on ne peut pas compter plus de 2 expériences de confédération (y compris celle de la Sénégambie) avec des objectifs aussi précis sur le plan sécuritaire, et un échéancier, qui a d’ailleurs commencé à être déroulé avec les passeports AES.
Au début on a pu penser qu’il y avait une volonté de « révolte » pour faire face à la sanction « injuste » de la CEDEAO, qui n’allait pas durer au regard des conséquences que la caducité des passeports de la CEDEAO dans ces pays allait engendrer, du point de vue de la libre circulation, pour leurs détenteurs. Le Burkina pour couper court, avait déjà démarré le 03 septembre dernier, la confection de son passeport biométrique distinct de celui de la Cedeao et des autres pays de l’AES, en dépit de l’annonce qui avait été faite par le Président Malien, presque deux semaines plus tard, d’aller vers une harmonisation des « passeports AES » dans leur espace commun, pour conforter cette volonté d’assumer la rupture.
D’ailleurs sans tarder, les experts des trois pays se sont réunis au début du mois d’octobre à Bamako au Mali, pour s’entendre sur les spécifications techniques communes pour harmoniser les documents de voyage et d’identité dans leur espace commun.
https://fr.allafrica.com
Il est vrai que pendant ces deux ans, le régime a posé des actes à la fois symboliques et diplomatiques de grande envergure, car il n’était pas évident, qu’après les sanctions infligées par la CEDEAO, à la suite des coups d’état qui ont renversé successivement Roch Marc Christian Kaboré et le Lieutenant-colonel Paul-Henry Sambaogo Damiba, que « le pays des hommes intègres » tienne, pour faire face à l’avancée Djihadiste avec autant de fronts ouverts. Pourtant dès le 16 septembre 2023, le Burkina s’est inscrit dans une nouvelle ère avec l’adoption de la Charte du Liptako Gourma instituant l’AES, qui deviendra la confédération de l’Alliance des Etats du Sahel le 06 Juillet 2024, lors du1er sommet des chefs d’Etat à Niamey.
Le Burkina venait ainsi de lier son destin avec celui de ses voisins du Mali et du Niger pour faire face aux défis sécuritaires, en tournant la page de son partenariat stratégique avec les Occidentaux, notamment la France, mais en posant avec ses alliés, les jalons d’un partenariat avec la Russie.
En Afrique, durant ces 60 dernières années, on ne peut pas compter plus de 2 expériences de confédération (y compris celle de la Sénégambie) avec des objectifs aussi précis sur le plan sécuritaire, et un échéancier, qui a d’ailleurs commencé à être déroulé avec les passeports AES.
Au début on a pu penser qu’il y avait une volonté de « révolte » pour faire face à la sanction « injuste » de la CEDEAO, qui n’allait pas durer au regard des conséquences que la caducité des passeports de la CEDEAO dans ces pays allait engendrer, du point de vue de la libre circulation, pour leurs détenteurs. Le Burkina pour couper court, avait déjà démarré le 03 septembre dernier, la confection de son passeport biométrique distinct de celui de la Cedeao et des autres pays de l’AES, en dépit de l’annonce qui avait été faite par le Président Malien, presque deux semaines plus tard, d’aller vers une harmonisation des « passeports AES » dans leur espace commun, pour conforter cette volonté d’assumer la rupture.
D’ailleurs sans tarder, les experts des trois pays se sont réunis au début du mois d’octobre à Bamako au Mali, pour s’entendre sur les spécifications techniques communes pour harmoniser les documents de voyage et d’identité dans leur espace commun.
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