Après des études au Mali et à Saint-Louis du Sénégal, il est élève à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr. Il sert dans les troupes parachutistes françaises au cours de la Guerre d’Indochine, puis de la Guerre d’Algérie. Après l’indépendance de la Haute-Volta, en 1960, il quitte l’armée française pour rejoindre l’armée voltaïque.
Il est ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de Sangoulé Lamizana, de 1974 à 1976, après avoir commandé les forces armées présentes dans la capitale et dirigé les services de renseignement de l’armée voltaïque.
Le 25 novembre 1980, il prend la tête d’un coup d’État contre le président Lamizana, qui venait d’être réélu démocratiquement en 1978, et devient chef de l’État et du gouvernement. L’application de la Constitution de 1977 est suspendue ; un Comité militaire de redressement pour le progrès national (CMPRN) est mis en place. Saye Zerbo doit faire face à l’hostilité durable des syndicats, avant d’être renversé par Jean-Baptiste Ouédraogo, qui lui succède à la tête du Conseil du salut du peuple (CSP).
Source:KAOCI
Il est ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de Sangoulé Lamizana, de 1974 à 1976, après avoir commandé les forces armées présentes dans la capitale et dirigé les services de renseignement de l’armée voltaïque.
Le 25 novembre 1980, il prend la tête d’un coup d’État contre le président Lamizana, qui venait d’être réélu démocratiquement en 1978, et devient chef de l’État et du gouvernement. L’application de la Constitution de 1977 est suspendue ; un Comité militaire de redressement pour le progrès national (CMPRN) est mis en place. Saye Zerbo doit faire face à l’hostilité durable des syndicats, avant d’être renversé par Jean-Baptiste Ouédraogo, qui lui succède à la tête du Conseil du salut du peuple (CSP).
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