Voici ce qu’a écrit Mariam Sankara dans une lettre adressée à François Hollande.
La veuve de Thomas Sankara, celui qui a conduit, un temps, la révolution burkinabè, avant d’être à son tour renversé par l’actuel président du Burkina Faso, entend ainsi protester contre la réception de ce dernier à l’Elysée le 18 septembre, indique Fasozine.
Dans cette lettre, Mariam Sankara se fait la porte-parole des «orphelins, des veuves et des familles éplorées», afin de dénoncer le régime «sanguinaire» et «criminel» de Blaise Compaoré.
Elle rappelle ainsi au bon souvenir du président français les valeurs sur lesquelles reposait le pouvoir de son défunt mari avant son décès en 1987:
«Intégrité», «humilité», «honnêteté», «justice», «dévouement pour son peuple», énumère-t-elle.
La veuve revient ensuite sur la mort plus que suspecte du journaliste Norbert Zongo en 1998, brûlé vif dans sa voiture alors qu’il enquêtait sur une affaire touchant au clan Compaoré, pour lequel les procédures judiciaires n'ont jamais abouti.
Elle accuse enfin celui qui endosse depuis des années la casquette de médiateur sur le continent africain d’être en réalité «celui qui les attise», avant de conclure en demandant à François Hollande de l’aider à faire avancer sa plainte pour assassinat sur la personne de son mari, qui court depuis 1997.
Jeune Afrique indique que la visite de Blaise Compaoré portera sur les relations de coopération qui unissent la France et le Burkina Faso, et également sur la crise au Mali.
Selon le site, un rassemblement contre la réception de Blaise Compaoré était prévu à Paris le 17 septembre, à l’appel d’une trentaine d’associations.
Fasozine rappelle que Mariam Sankara, installée dans la région de Montpellier depuis la mort de son époux en 1987 avait envoyé la même requête au président Sarkozy en 2008.
Lu sur Fasozine, Jeune Afrique
La veuve de Thomas Sankara, celui qui a conduit, un temps, la révolution burkinabè, avant d’être à son tour renversé par l’actuel président du Burkina Faso, entend ainsi protester contre la réception de ce dernier à l’Elysée le 18 septembre, indique Fasozine.
Dans cette lettre, Mariam Sankara se fait la porte-parole des «orphelins, des veuves et des familles éplorées», afin de dénoncer le régime «sanguinaire» et «criminel» de Blaise Compaoré.
Elle rappelle ainsi au bon souvenir du président français les valeurs sur lesquelles reposait le pouvoir de son défunt mari avant son décès en 1987:
«Intégrité», «humilité», «honnêteté», «justice», «dévouement pour son peuple», énumère-t-elle.
La veuve revient ensuite sur la mort plus que suspecte du journaliste Norbert Zongo en 1998, brûlé vif dans sa voiture alors qu’il enquêtait sur une affaire touchant au clan Compaoré, pour lequel les procédures judiciaires n'ont jamais abouti.
Elle accuse enfin celui qui endosse depuis des années la casquette de médiateur sur le continent africain d’être en réalité «celui qui les attise», avant de conclure en demandant à François Hollande de l’aider à faire avancer sa plainte pour assassinat sur la personne de son mari, qui court depuis 1997.
Jeune Afrique indique que la visite de Blaise Compaoré portera sur les relations de coopération qui unissent la France et le Burkina Faso, et également sur la crise au Mali.
Selon le site, un rassemblement contre la réception de Blaise Compaoré était prévu à Paris le 17 septembre, à l’appel d’une trentaine d’associations.
Fasozine rappelle que Mariam Sankara, installée dans la région de Montpellier depuis la mort de son époux en 1987 avait envoyé la même requête au président Sarkozy en 2008.
Lu sur Fasozine, Jeune Afrique