C’est en plein conseil des ministres au Burkina Faso que des membres de la garde présidentielle ont fait irruption mercredi 16 septembre pour arrêter le président par intérim Michel Kafando ainsi que son gouvernement.
"L'ensemble du gouvernement, dont le Premier ministre, et le président, sont prisonniers d'un groupe de soldats de la garde présidentielle", a expliqué une source militaire à l’agence Reuters. "Pour le moment, ils n'ont rien exigé".
Selon des informations recueillies par France 24, des coups de feu ont été entendus à l’intérieur du palais présidentiel. Les ministres sont toujours retenus à l’intérieur, alors que le président par intérim et le Premier ministre auraient été emmenés. Les militaires encerclent actuellement le palais, empêchant quiconque d’y entrer.
De son côté, le président du parlement intérimaire (CNT) du Burkina Faso, Cheriff Sy a déclaré que la "nation est en danger". "Le devoir nous appelle car la nation burkinabé est en danger (...) Nous en appelons au devoir de solidarité des forces vives, des forces politiques, de la société civile et de la communauté internationale avec tout le peuple burkinabé pour faire échec à cette opération", a-t-il déclaré dans un communiqué parvenu à l'AFP.
Des coups de feu ont été tirés mercredi soir par des soldats pour disperser les manifestants qui se rassemblaient près du Palais présidentiel à Ouagadougou où le président et le Premier ministre burkinabés sont retenus, selon un journaliste de l'AFP.
Il y a deux jours, la Commission de réconciliation et des réformes, chargée de présenter des réformes pour le gouvernement de transition, a proposé de démanteler la garde présidentielle dont le nom officiel est le Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Le RSP était un des piliers du régime du président Blaise Compaoré, chassé du pouvoir par la pression de la rue en octobre 2014 après 27 années à la tête du pays.
Après le renversement du président Blaise Compaoré, l'armée a brièvement dirigé le pays, avant que le lieutenant-colonel Zida ne cède aux pressions et confie le pouvoir à un président civil, Michel Kafando, en novembre. Des élections présidentielles et législatives doivent normalement avoir lieu le 11 octobre prochain.
Avec Reuters
"L'ensemble du gouvernement, dont le Premier ministre, et le président, sont prisonniers d'un groupe de soldats de la garde présidentielle", a expliqué une source militaire à l’agence Reuters. "Pour le moment, ils n'ont rien exigé".
Selon des informations recueillies par France 24, des coups de feu ont été entendus à l’intérieur du palais présidentiel. Les ministres sont toujours retenus à l’intérieur, alors que le président par intérim et le Premier ministre auraient été emmenés. Les militaires encerclent actuellement le palais, empêchant quiconque d’y entrer.
De son côté, le président du parlement intérimaire (CNT) du Burkina Faso, Cheriff Sy a déclaré que la "nation est en danger". "Le devoir nous appelle car la nation burkinabé est en danger (...) Nous en appelons au devoir de solidarité des forces vives, des forces politiques, de la société civile et de la communauté internationale avec tout le peuple burkinabé pour faire échec à cette opération", a-t-il déclaré dans un communiqué parvenu à l'AFP.
Des coups de feu ont été tirés mercredi soir par des soldats pour disperser les manifestants qui se rassemblaient près du Palais présidentiel à Ouagadougou où le président et le Premier ministre burkinabés sont retenus, selon un journaliste de l'AFP.
Il y a deux jours, la Commission de réconciliation et des réformes, chargée de présenter des réformes pour le gouvernement de transition, a proposé de démanteler la garde présidentielle dont le nom officiel est le Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Le RSP était un des piliers du régime du président Blaise Compaoré, chassé du pouvoir par la pression de la rue en octobre 2014 après 27 années à la tête du pays.
Après le renversement du président Blaise Compaoré, l'armée a brièvement dirigé le pays, avant que le lieutenant-colonel Zida ne cède aux pressions et confie le pouvoir à un président civil, Michel Kafando, en novembre. Des élections présidentielles et législatives doivent normalement avoir lieu le 11 octobre prochain.
Avec Reuters