Le Conseil de paix et sécurité de l’Union africaine a demandé le déploiement d’une mission de stabilisation pouvant aller jusqu’à 5 000 hommes (Maprobu). Mais le gouvernement burundais a officiellement refusé.
Le président Nkurunziza a signifié, dans une déclaration radiophonique relayée par l’agence Reuters, que le respect de l’intégrité du territoire burundais s’impose à tout le monde. «Au cas où ils (les dirigeants de l’UA)violent ce principe, ils auront attaqué le pays. Et dans ce cas, tous les Burundais doivent se lever et se battre contre eux», a averti le président burundais.
Le refus de ce déploiement militaire par Nkurunziza n’est pas une surprise en soi. La médiation du président béninois, Thomas Boni Yayi, proposée par l’UA, avait été également récusé par le camp gouvernemental. Le gouvernement burundais a fait savoir qu’il ne participera pas aux pourparlers prévus en janvier prochain, à Arusha.
Les violences récentes au Burundi font craindre à la communauté internationale le retour de violences à grande échelle depuis la candidature de Nkurunziza, élu en 2005 et réélu en 2010 pour un troisième mandat jugé anticonstitutionnel par ses adversaires.
Times24.info