Deux policiers et plusieurs civils ont été blessés, a-t-il indiqué, signalant l’arrestation de 28 personnes. Des témoins ont fait état de violences nocturnes opposant les forces de l’ordre à des insurgés armés.
Plus de 200 personnes ont été tuées dans le pays, depuis le mois d’avril, dans les violences consécutives à la décision de Pierre Nkurunziza de briguer un nouveau mandat présidentiel. Environ 200 mille Burundais ont quitté leur pays pour trouver refuge dans les Etats limitrophes, par peur de ces violences. Selon ses adversaires politiques, la Constitution et l’accord d’Arusha ayant mis fin à la guerre civile (1993-2006) interdisent à M. Nkurunziza de briguer un troisième mandat.
Les violences se sont intensifiées au Burundi malgré la répression des manifestations populaires. Celles de la nuit dernière surviennent trois semaines après le lancement d’une opération de désarmement de la population civile. Cet après-midi, trois grenades ont été lancées tout près du centre-ville. Le régime de Pierre Nkurunziza a déjoué une tentative de coup d’Etat militaire en mai. Le chef de l’Etat s’est fait réélire en juillet, malgré l’intensification des violences armées.
Times24.info