Le ministre de la Défense Pontien Gaciyubwenge est remplacé par Emmanuel Ntahonvukiye, un civil, a annoncé à l’AFP le porte-parole de la présidence, Gervais Abayeho.
C’est la première fois depuis une cinquantaine d’années qu’un civil occupe ce poste-clé au Burundi. M. Ntahonvukiye est un ancien magistrat qui a dirigé la Cour anti-corruption, et il est apolitique, selon la présidence.
Au ministère des Relations extérieures, Alain Aimé Nyamitwe, jusqu’ici ambassadeur du Burundi auprès de l’Union africaine (UA) succède à Laurent Kavakure.
Et la ministre du Commerce, Virginie Ciza, est remplacée par Irina Inantore, a précisé M. Abayeho.
« Le président de la république a des pouvoirs que lui confère la Constitution, notamment de pouvoir changer l’équipe gouvernementale. Il estime que le moment est venu et que c’est un pouvoir discrétionnaire », a simplement commenté le porte-parole présidentiel.
« Cela peut être lié ou ne pas être lié (aux derniers évènements politiques), les ministres sont suivis au jour le jour, et le président les change dès qu’il estime que c’est nécessaire », a ajouté M. Abayeho.
Ce remaniement ministériel intervient alors que le Burundi est plongé dans une grave crise politique depuis fin avril, avec un mouvement de contestation populaire contre la candidature du président Nkurunziza à un troisième mandat à l’élection présidentielle du 26 juin. Ces manifestations, sévèrement réprimées par la police, ont été émaillées de nombreuses violences qui ont fait une vingtaine de morts.
En milieu de semaine dernière, une tentative de coup d’Etat menée par un groupe d’officiers disant agir au nom du peuple mécontent a échoué. Les manifestations anti-Nkurunziza ont repris lundi à Bujumbura, gérées avec difficulté par l’armée qui a remplacé la police dans la rue.
Selon un haut-cadre du parti au pouvoir, s’exprimant sous couvert d’anonymat, le ministre de la Défense « est victime de sa gestion des manifestations et des ordres qu’il a donné qui semblaient contredire ceux du président ».
Le « ministre des Relations extérieures, lui, n’a pas été à la hauteur. Il n’est pas parvenu à expliquer et à convaincre la communauté internationale sur les questions de l’heure », a ajouté cette source.
Quant à la ministre du Commerce, elle est limogée alors que le Burundi connait depuis trois mois une grosse pénurie de produits pétroliers.
C’est la première fois depuis une cinquantaine d’années qu’un civil occupe ce poste-clé au Burundi. M. Ntahonvukiye est un ancien magistrat qui a dirigé la Cour anti-corruption, et il est apolitique, selon la présidence.
Au ministère des Relations extérieures, Alain Aimé Nyamitwe, jusqu’ici ambassadeur du Burundi auprès de l’Union africaine (UA) succède à Laurent Kavakure.
Et la ministre du Commerce, Virginie Ciza, est remplacée par Irina Inantore, a précisé M. Abayeho.
« Le président de la république a des pouvoirs que lui confère la Constitution, notamment de pouvoir changer l’équipe gouvernementale. Il estime que le moment est venu et que c’est un pouvoir discrétionnaire », a simplement commenté le porte-parole présidentiel.
« Cela peut être lié ou ne pas être lié (aux derniers évènements politiques), les ministres sont suivis au jour le jour, et le président les change dès qu’il estime que c’est nécessaire », a ajouté M. Abayeho.
Ce remaniement ministériel intervient alors que le Burundi est plongé dans une grave crise politique depuis fin avril, avec un mouvement de contestation populaire contre la candidature du président Nkurunziza à un troisième mandat à l’élection présidentielle du 26 juin. Ces manifestations, sévèrement réprimées par la police, ont été émaillées de nombreuses violences qui ont fait une vingtaine de morts.
En milieu de semaine dernière, une tentative de coup d’Etat menée par un groupe d’officiers disant agir au nom du peuple mécontent a échoué. Les manifestations anti-Nkurunziza ont repris lundi à Bujumbura, gérées avec difficulté par l’armée qui a remplacé la police dans la rue.
Selon un haut-cadre du parti au pouvoir, s’exprimant sous couvert d’anonymat, le ministre de la Défense « est victime de sa gestion des manifestations et des ordres qu’il a donné qui semblaient contredire ceux du président ».
Le « ministre des Relations extérieures, lui, n’a pas été à la hauteur. Il n’est pas parvenu à expliquer et à convaincre la communauté internationale sur les questions de l’heure », a ajouté cette source.
Quant à la ministre du Commerce, elle est limogée alors que le Burundi connait depuis trois mois une grosse pénurie de produits pétroliers.