A l’écran, Danièle s’appelle Hortense et elle a les traits ronds de Catherine Frot, actrice populaire s’il en est, jouant les génies culinaires avec bonhommie, mais aussi une autorité d’autant plus méritoire que dans la vie elle avoue être une cuisinière juste passable.
Défendre son bifteck
Tout n’est pas que douceur dans les coulisses du palais présidentiel. Christian Vincent fait notamment revivre la guerre d’influence (réelle) qui eut lieu entre Daniele Delpeuch et le chef officiel de l’Elysée et sa brigade. C’est même l’enjeu de l’histoire: savoir combien de temps la favorite qu’on surnomme La Dubarry, (une courtisane) va tenir face à l’aréopage de mirlitons enragés qui défendent leur propre bifteck.
Le film souffre sans doute de n’être qu’un portrait (même si réussi) et pas à proprement parler une “histoire” avec rebondissements et retournements de rigueur. On navigue ainsi pépère dans un cinéma français dit “de qualité”, pas franchement obsédé par l’audace. Au moins, les scènes où l’on voit passer les plats vous donneront-elles les crocs, c’est imparable et vous donnera envie de vous faire une “bonne bouffe" en sortant.
D’Ormesson, La surprise du chef
La surprise vient à l’évidence de la présence de Jean D’Ormesson qui joue au président crépusculaire avec le poids qui lui accorde son âge. Il n’a que peu de scènes, mais la dernière est riche d’une émotion qui dévoile la profondeur du propos. C’est moins un film sur la passion de la cuisine, que sur l’appétit que quiconque se devrait d’avoir dans la vie.
Défendre son bifteck
Tout n’est pas que douceur dans les coulisses du palais présidentiel. Christian Vincent fait notamment revivre la guerre d’influence (réelle) qui eut lieu entre Daniele Delpeuch et le chef officiel de l’Elysée et sa brigade. C’est même l’enjeu de l’histoire: savoir combien de temps la favorite qu’on surnomme La Dubarry, (une courtisane) va tenir face à l’aréopage de mirlitons enragés qui défendent leur propre bifteck.
Le film souffre sans doute de n’être qu’un portrait (même si réussi) et pas à proprement parler une “histoire” avec rebondissements et retournements de rigueur. On navigue ainsi pépère dans un cinéma français dit “de qualité”, pas franchement obsédé par l’audace. Au moins, les scènes où l’on voit passer les plats vous donneront-elles les crocs, c’est imparable et vous donnera envie de vous faire une “bonne bouffe" en sortant.
D’Ormesson, La surprise du chef
La surprise vient à l’évidence de la présence de Jean D’Ormesson qui joue au président crépusculaire avec le poids qui lui accorde son âge. Il n’a que peu de scènes, mais la dernière est riche d’une émotion qui dévoile la profondeur du propos. C’est moins un film sur la passion de la cuisine, que sur l’appétit que quiconque se devrait d’avoir dans la vie.