Le résultat de ce vote a été rendu public lundi par les sites internet du magazine «France Football» et de la Fédération internationale (Fifa), les co-organisateurs du plus prestigieux trophée individuel de l’année.
Rarement le cheminement vers l’attribution d’un Ballon d’or aura suscité autant de polémiques et contre-pieds, en plus de l’éternel débat entre les trois critères essentiels : les qualités intrinsèques, les statistiques individuelles, le palmarès. Grosso modo, ces trois critères privilégieraient respectivement Messi, Ronaldo et Ribéry.
Favoris successivement
Trois favoris successifs sont apparus. D’abord Messi, 26 ans : jusqu’à sa blessure en quart de finale aller de Ligue des champions le 2 avril au Parc des Princes contre le PSG (2-2), le quadruple Ballon d’Or carburait à l’ordinaire, qui relève de l’extraordinaire, terminant la saison avec 46 buts dans le Championnat d’Espagne. Mais les blessures allaient pourrir son second semestre et donc sérieusement amoindrir ses statistiques. Depuis, l’Argentin connaît des rechutes. Dernière en date : une déchirure musculaire à la cuisse gauche le 10 novembre pour une indisponibilité de 6 à 8 semaines…
Puis ce fut le tour de Ribéry, 30 ans, principal moteur d’un Bayern devenu l’incontestable roi d’Europe, avec un fabuleux quadruplé (Championnat et Coupe d’Allemagne, Ligue des champions et Supercoupe d’Europe), et une démonstration au passage contre le grand Barça en demi-finale de C1 (4-0, 3-0). Seule la Supercoupe d’Allemagne a échappé aux Bavarois, avant le Mondial des clubs (11-21 décembre). «J’ai fait ce qu’il fallait sur le terrain et en dehors» pour remporter ce Ballon d’or, a réaffirmé l’international français début décembre.
Ronaldo, 28 ans, s’est à son tour positionné comme favori au gré d’un automne exceptionnel, inscrivant but sur but et triplés retentissants. Le Portugais du Real Madrid, qui n’a remporté aucun titre en 2013, a cristallisé les regards, d’abord à son corps défendant, lorsque le président de la Fifa Sepp Blatter l’a brocardé avant d’indiquer qu’il penchait pour Messi.
Changement de règles
Mais CR7 a sans doute aussi bénéficié du changement de dates décidé par la Fifa : le vote, qui devait s’arrêter le 15 novembre, a été étendu jusqu’au 29, ce qui a permis de prendre en compte le fracassant triplé de Ronaldo en barrage retour du Mondial-2014 le 19 novembre (3-2 contre la Suède, après avoir déjà inscrit l’unique but de l’aller).
Cette extension du vote était officiellement due à un «faible nombre de réponses de sélectionneurs, capitaines des équipes nationales et de représentants des médias» reçues, avait expliqué un porte-parole de la Fifa à l’AFP le 20 novembre, précisant que les votes déjà effectués pouvaient être modifiés jusqu’à la nouvelle date de clôture.
Cet énième rebondissement fera-t-il pencher la balance en faveur du Portugais ? Réponse dans un peu plus d’un mois.
LeParisien.fr
Rarement le cheminement vers l’attribution d’un Ballon d’or aura suscité autant de polémiques et contre-pieds, en plus de l’éternel débat entre les trois critères essentiels : les qualités intrinsèques, les statistiques individuelles, le palmarès. Grosso modo, ces trois critères privilégieraient respectivement Messi, Ronaldo et Ribéry.
Favoris successivement
Trois favoris successifs sont apparus. D’abord Messi, 26 ans : jusqu’à sa blessure en quart de finale aller de Ligue des champions le 2 avril au Parc des Princes contre le PSG (2-2), le quadruple Ballon d’Or carburait à l’ordinaire, qui relève de l’extraordinaire, terminant la saison avec 46 buts dans le Championnat d’Espagne. Mais les blessures allaient pourrir son second semestre et donc sérieusement amoindrir ses statistiques. Depuis, l’Argentin connaît des rechutes. Dernière en date : une déchirure musculaire à la cuisse gauche le 10 novembre pour une indisponibilité de 6 à 8 semaines…
Puis ce fut le tour de Ribéry, 30 ans, principal moteur d’un Bayern devenu l’incontestable roi d’Europe, avec un fabuleux quadruplé (Championnat et Coupe d’Allemagne, Ligue des champions et Supercoupe d’Europe), et une démonstration au passage contre le grand Barça en demi-finale de C1 (4-0, 3-0). Seule la Supercoupe d’Allemagne a échappé aux Bavarois, avant le Mondial des clubs (11-21 décembre). «J’ai fait ce qu’il fallait sur le terrain et en dehors» pour remporter ce Ballon d’or, a réaffirmé l’international français début décembre.
Ronaldo, 28 ans, s’est à son tour positionné comme favori au gré d’un automne exceptionnel, inscrivant but sur but et triplés retentissants. Le Portugais du Real Madrid, qui n’a remporté aucun titre en 2013, a cristallisé les regards, d’abord à son corps défendant, lorsque le président de la Fifa Sepp Blatter l’a brocardé avant d’indiquer qu’il penchait pour Messi.
Changement de règles
Mais CR7 a sans doute aussi bénéficié du changement de dates décidé par la Fifa : le vote, qui devait s’arrêter le 15 novembre, a été étendu jusqu’au 29, ce qui a permis de prendre en compte le fracassant triplé de Ronaldo en barrage retour du Mondial-2014 le 19 novembre (3-2 contre la Suède, après avoir déjà inscrit l’unique but de l’aller).
Cette extension du vote était officiellement due à un «faible nombre de réponses de sélectionneurs, capitaines des équipes nationales et de représentants des médias» reçues, avait expliqué un porte-parole de la Fifa à l’AFP le 20 novembre, précisant que les votes déjà effectués pouvaient être modifiés jusqu’à la nouvelle date de clôture.
Cet énième rebondissement fera-t-il pencher la balance en faveur du Portugais ? Réponse dans un peu plus d’un mois.
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