Sa voisine Kana Fall confirme : «c’est vrai que nos articles se vendent bien, parce tout le monde l’achète, les femmes aussi bien que les hommes». En effet, ces colliers de perles (bin-bin, salañ-salañ, lëkëloo), pagnes travaillés (këyitu kër, nay dëgër, caat) et cuuraay (digidie, goowe, nay mëtti, caaxabun) très fréquents sur les marchés Okas et Mame Binta, mais aussi sur les nombreuses allées qui mènent vers la grande mosquée.Ils sont très appréciées par les femmes, mais surtout par les hommes.Ces derniers très «jonge» n’ont que d’yeux pour ces objets pleins de «salañ-salañ» qui augmentent la féminité et la beauté. Mbène Samb, vendeuse explique les raisons de la ruée des hommes vers ces articles. «Les hommes en achètent plus que les femmes. Ce sont eux qui sont les mieux placés pour en juger la beauté et l’effet que ça fait. Cela montre simplement qu’ils sont aussi «jonge» (astucieux) que les femmes», explique-t-elle. Les hommes, de leur côté disent ne trouver aucun mal à acheter ces objets. Amadou Sow est bien de ce genre d’hommes qui en raffole. Vendeur de boisson, il certifie : «je fais partie de ceux qui achètent ces genres de choses. Il n’y a pas de mal à cela. Ça me plait, c’est pourquoi je l’achète pour mon épouse et parfois même pour mes enfants». Poursuivant son récit, il déclare qu’il n’a pas de préférence en ce qui concerne les «cuuraay», «colliers de perles» ou pagnes surtout le
cliquetis de ces «outils de tortures pour homme». «L’essentiel pour moi et que les perles brillent et fassent du bruit», souligne-t-il. Toutefois, certains d’entre eux fustigent cet acte. Moussa Diouf condamne : «je désapprouve le fait que des hommes viennent ici à Touba pour acheter des bin-bin et autres. Si leurs femmes les veulent, ils n’ont qu’à l’acheter dans leurs localités respectives. Ces genres de choses, il y en a à gogo partout au Sénégal. La femme sait où les trouver, elle n’a qu’à les acheter elle-même».
Mously NDIAYE (Stagiaire)
Source Popxibaar.con
cliquetis de ces «outils de tortures pour homme». «L’essentiel pour moi et que les perles brillent et fassent du bruit», souligne-t-il. Toutefois, certains d’entre eux fustigent cet acte. Moussa Diouf condamne : «je désapprouve le fait que des hommes viennent ici à Touba pour acheter des bin-bin et autres. Si leurs femmes les veulent, ils n’ont qu’à l’acheter dans leurs localités respectives. Ces genres de choses, il y en a à gogo partout au Sénégal. La femme sait où les trouver, elle n’a qu’à les acheter elle-même».
Mously NDIAYE (Stagiaire)
Source Popxibaar.con