Des huiles et autres lotions contenant de l’hydroquinone (produit chimique à l’origine de plusieurs cas de cancer de la peau), aux gommages et autres masques dits « naturels », tout y est. Même si pour certains représentants des firmes présentes sur le site, il ne s’agit pas toujours de produits décapants, mais « des outils pour aider la femme à être plus belle ». Parfois à des prix exorbitants ! Un flacon d’environ 30 cl, contenant un liquide « rafraîchissant, mieux que la poudre qui obstrue les pores et empêche la peau de respirer », d’après une vendeuse, coûte 8500 F, surtout qu’il est présenté comme « naturel ».
D’ailleurs, pour Rose Laure Ken, promotrice de Kosmetika, ce n’est pas un moyen de promouvoir les produits éclaircissants, dans la mesure où toutes les femmes, ciblées par cet évènement, ne se décapent pas. « C’est l’occasion pour éduquer les femmes camerounaises et d’ailleurs, d’abord sur la qualité des produits qu’elles consomment, ensuite pour qu’elles gardent leur identité en matière de beauté », explique cette esthéticienne. De plus, les professionnels de ce secteur, bien que peu organisés, ont ainsi une tribune pour s’exprimer et vendre leur savoir-faire, mais également renforcer leurs capacités et leurs méthodes de travail.
C’est donc à dessein que des ateliers sont organisés, notamment pour les massages et l’onglerie. Toutefois, la coiffure n’est pas présente cette année. Encore moins ces recettes de bonnes femmes à base de produit naturels du quotidien qui permettent de rester vraiment belles !
Et en cette période de la célébration de la journée internationale de la femme, elles montent et descendent dans la rue. Qui pour mettre une touche finale à la tenue de la fête, qui pour vaquer à leurs occupations quotidiennes, qui pour résoudre des problèmes ponctuels. Seulement, un fait… ou deux, attirent de plus en plus l’attention, même des observateurs les moins avertis : la couleur et la texture de leur peau s’éloigne chaque jour un plus du naturel. Celles qui sont nées noires ont désormais une peau claire et celles qui sont déjà claires veulent le devenir encore davantage. « C’est la couleur qui passe et qui attire les regards», lance Justine S., une adepte des produits éclaircissants. Mais aussi la tendance « naturelle » dans les coiffures, avec les mèches brésiliennes et indiennes, souvent très longues. Le matraquage publicitaire est passé par là.
© Cameroon Tribune : Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM
D’ailleurs, pour Rose Laure Ken, promotrice de Kosmetika, ce n’est pas un moyen de promouvoir les produits éclaircissants, dans la mesure où toutes les femmes, ciblées par cet évènement, ne se décapent pas. « C’est l’occasion pour éduquer les femmes camerounaises et d’ailleurs, d’abord sur la qualité des produits qu’elles consomment, ensuite pour qu’elles gardent leur identité en matière de beauté », explique cette esthéticienne. De plus, les professionnels de ce secteur, bien que peu organisés, ont ainsi une tribune pour s’exprimer et vendre leur savoir-faire, mais également renforcer leurs capacités et leurs méthodes de travail.
C’est donc à dessein que des ateliers sont organisés, notamment pour les massages et l’onglerie. Toutefois, la coiffure n’est pas présente cette année. Encore moins ces recettes de bonnes femmes à base de produit naturels du quotidien qui permettent de rester vraiment belles !
Et en cette période de la célébration de la journée internationale de la femme, elles montent et descendent dans la rue. Qui pour mettre une touche finale à la tenue de la fête, qui pour vaquer à leurs occupations quotidiennes, qui pour résoudre des problèmes ponctuels. Seulement, un fait… ou deux, attirent de plus en plus l’attention, même des observateurs les moins avertis : la couleur et la texture de leur peau s’éloigne chaque jour un plus du naturel. Celles qui sont nées noires ont désormais une peau claire et celles qui sont déjà claires veulent le devenir encore davantage. « C’est la couleur qui passe et qui attire les regards», lance Justine S., une adepte des produits éclaircissants. Mais aussi la tendance « naturelle » dans les coiffures, avec les mèches brésiliennes et indiennes, souvent très longues. Le matraquage publicitaire est passé par là.
© Cameroon Tribune : Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM