Le budget nécessaire à la mise en œuvre du Programme agricole 2010/ 2011 s’élève à 31,7 milliards de francs Cfa. Un montant couvert à hauteur de 11, 04 milliards de francs Cfa par le disponible sur le budget d’investissement 2010 du Ministère de l’Agriculture. Et en tenant compte des dates prévisionnelles d’achèvement de certaines opérations et des échéances de paiement, les ressources additionnelles sollicitées au titre de la gestion 2010 s’élèvent à 12, 9 milliards de francs Cfa. Ce qui pourra être réglé sur les ressources de la loi de finances initiale de 2011. C’est ce qui ressort du Conseil interministériel qui s’est tenu hier sur la prochaine campagne agricole.
La reconduction, par le chef de l’Etat, des mesures de subventions pour 50 mille tonnes d’arachide, 15 mille tonnes de céréales diverses, 51 mille tonnes d’engrais, 1400 motoculteurs, entre autres, figure aussi dans le lot des mesures validées par cette rencontre.
Le ministre de l’Agriculture, après avoir rappelé que le programme agricole 2010 -2011 correspond à la troisième année de la mise en œuvre de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana), précise qu’il constitue la première année d’opérationnalisation du Programme national d’investissement agricole (Pnia) dont le pacte entre l’Etat du Sénégal et les différents partenaires, a été signé lors de la table ronde nationale consacrée à cet effet.
Et Fatou Gaye Sarr de poursuivre que dans ce contexte, cette campagne marque aussi le début de la prise en charge par les producteurs à travers le Syndicat national des agriculteurs, éleveurs et pêcheurs (Synaep/Japandoo) de la campagne agricole. Une campagne qui intègre le planning de répartition, la mise en place et cession des intrants et du matériel agricole, la commercialisation des produits agricoles notamment. Ce qui constitue une étape importante du processus de matérialisation de la révolution rurale.
Un cadre qui traduit les orientations affichées dans les divers documents de politique touchant le secteur à travers la Loi agrosylvopastorale (Loasp), le Document stratégique de réduction de la pauvreté (Dsrp), la Stratégie de croissance accélérée (Sca) etc. A cet égard, il s’articule autour de 3 objectifs spécifiques que sont l’amélioration et la sécurisation de la base productive. L’augmentation de la production et de la productivité. Comme l’amélioration de l’efficacité du pilotage sectoriel.
Les objectifs de production de la campagne agricole sont prévus pour une emblavure globale de 3,6 millions d’hectares. La politique de diversification prônée par le chef de l’Etat sera poursuivie et consolidée. En effet, pour l’ensemble des spéculations pratiquées et qui ont, pour l’essentiel, déjà fait l’objet d’appui, des zones de spécialisation seront définies et correspondront à leurs milieux naturels d’adaptation.
Cette approche permettra d’optimiser la productivité, de favoriser les échanges entre les régions du pays, d’améliorer la commercialisation et la création de richesse en milieu rural.
Spécifiquement, l’effort d’intensification des cultures céréalières sera poursuivi compte tenu de leur place dans l’alimentation des populations, leur rôle dans l’équilibre de la balance commerciale et le contexte mondial de hausse des prix des produits agricoles. La relance des cultures émergentes pour permettre au Sénégal de produire du sésame, de la banane, de l’avocat etc.
Ibou DIAO
La reconduction, par le chef de l’Etat, des mesures de subventions pour 50 mille tonnes d’arachide, 15 mille tonnes de céréales diverses, 51 mille tonnes d’engrais, 1400 motoculteurs, entre autres, figure aussi dans le lot des mesures validées par cette rencontre.
Le ministre de l’Agriculture, après avoir rappelé que le programme agricole 2010 -2011 correspond à la troisième année de la mise en œuvre de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana), précise qu’il constitue la première année d’opérationnalisation du Programme national d’investissement agricole (Pnia) dont le pacte entre l’Etat du Sénégal et les différents partenaires, a été signé lors de la table ronde nationale consacrée à cet effet.
Et Fatou Gaye Sarr de poursuivre que dans ce contexte, cette campagne marque aussi le début de la prise en charge par les producteurs à travers le Syndicat national des agriculteurs, éleveurs et pêcheurs (Synaep/Japandoo) de la campagne agricole. Une campagne qui intègre le planning de répartition, la mise en place et cession des intrants et du matériel agricole, la commercialisation des produits agricoles notamment. Ce qui constitue une étape importante du processus de matérialisation de la révolution rurale.
Un cadre qui traduit les orientations affichées dans les divers documents de politique touchant le secteur à travers la Loi agrosylvopastorale (Loasp), le Document stratégique de réduction de la pauvreté (Dsrp), la Stratégie de croissance accélérée (Sca) etc. A cet égard, il s’articule autour de 3 objectifs spécifiques que sont l’amélioration et la sécurisation de la base productive. L’augmentation de la production et de la productivité. Comme l’amélioration de l’efficacité du pilotage sectoriel.
Les objectifs de production de la campagne agricole sont prévus pour une emblavure globale de 3,6 millions d’hectares. La politique de diversification prônée par le chef de l’Etat sera poursuivie et consolidée. En effet, pour l’ensemble des spéculations pratiquées et qui ont, pour l’essentiel, déjà fait l’objet d’appui, des zones de spécialisation seront définies et correspondront à leurs milieux naturels d’adaptation.
Cette approche permettra d’optimiser la productivité, de favoriser les échanges entre les régions du pays, d’améliorer la commercialisation et la création de richesse en milieu rural.
Spécifiquement, l’effort d’intensification des cultures céréalières sera poursuivi compte tenu de leur place dans l’alimentation des populations, leur rôle dans l’équilibre de la balance commerciale et le contexte mondial de hausse des prix des produits agricoles. La relance des cultures émergentes pour permettre au Sénégal de produire du sésame, de la banane, de l’avocat etc.
Ibou DIAO
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