Hier, le président du Sénat Pape Diop a essuyé des jets de pierres à la commune d’arrondissement de Mermoz où il présidait un meeting organisé par la mairesse sortante Aminata Sokhna Thiam. C’est au moment où le président du Sénat faisait son discours que des jeunes non identifiés ont balancé des pierres en direction de la foule.
Il s’en est suivi un moment de panique. Les gens qui étaient à la tribune se sont levés pour chercher de savoir ce qui passe. Les gardes de Pape Diop se sont rapprochés de leur maître pour le protéger en cas de débordement. Le président du Sénat a tout de même poursuivi son discours. Ce n’est que quelques secondes après que les préposés à la sécurité aux alentours de la tribune ont amené un jeune garçon qui a reçu une pierre sur la tête. Il avait du sang sur ses habits.
L’attention du président du Sénat a été attirée par cette scène. Il recadre aussitôt son discours. «Nous sommes contre la violence. Nous n’avons pas une culture de la violence chez nous», a déclaré Pape Diop. Auparavant, il a lancé un appel à ses camarades, aux allures de cri de guerre : «Nous devons affronter nos adversaires, partout, dans les quartiers, dans les moquées... Nous pouvons gagner les élections et mettre un maire libéral à la mairie de Mermoz-Sacré-Cœur.» Il est revenu sur les réalisations du régime de Me Abdoulaye Wade depuis son arrivée au pouvoir. A l’en croire, Wade a consenti des efforts pour moderniser Dakar.
Des femmes transportées crient leur colère
Qui aurait cru que, parmi la centaine de militants venus à ce meeting, il y avait presque plus de personnes transportées que de gens habitant la localité. Dans la foule, une dame a attiré l’attention en criant à tue-tête «Diop Bien». Interrogé sur ce nouveau slogan, la femme en a profité pour déverser sa colère sur les responsables qui l’ont amenée à ce meeting. «Je m’appelle Khady Faye. J’habite à Notaire-Guédiawaye. Il y a des gens qui viennent même de Malika et de Yeumbeul. Mais depuis que nous sommes-là, on nous traite comme des moutons. Nous n’avons même pas où nous asseoir.»
A ses côtés, une autre dame, Penda Ndiaye, s’en prend aux préposés à la sécurité qui lui ont demandé de se lever de la chaise qu’elle occupait. «Gnii danio soof (ces gens ne sont pas intéressants), moi je suis une Walo-Walo. Je suis de Dagana. Mais, j’habite à Mermoz, deuxième porte. On m’a appelé depuis samedi pour me dire qu’il y a une mobilisation. Je suis là depuis 15 heures. On ne m'a même pas laissé prendre mon thé. Et on nous traite comme des moutons», râle-t-elle.
Auteur: Harouna FALL L'Observateur
Il s’en est suivi un moment de panique. Les gens qui étaient à la tribune se sont levés pour chercher de savoir ce qui passe. Les gardes de Pape Diop se sont rapprochés de leur maître pour le protéger en cas de débordement. Le président du Sénat a tout de même poursuivi son discours. Ce n’est que quelques secondes après que les préposés à la sécurité aux alentours de la tribune ont amené un jeune garçon qui a reçu une pierre sur la tête. Il avait du sang sur ses habits.
L’attention du président du Sénat a été attirée par cette scène. Il recadre aussitôt son discours. «Nous sommes contre la violence. Nous n’avons pas une culture de la violence chez nous», a déclaré Pape Diop. Auparavant, il a lancé un appel à ses camarades, aux allures de cri de guerre : «Nous devons affronter nos adversaires, partout, dans les quartiers, dans les moquées... Nous pouvons gagner les élections et mettre un maire libéral à la mairie de Mermoz-Sacré-Cœur.» Il est revenu sur les réalisations du régime de Me Abdoulaye Wade depuis son arrivée au pouvoir. A l’en croire, Wade a consenti des efforts pour moderniser Dakar.
Des femmes transportées crient leur colère
Qui aurait cru que, parmi la centaine de militants venus à ce meeting, il y avait presque plus de personnes transportées que de gens habitant la localité. Dans la foule, une dame a attiré l’attention en criant à tue-tête «Diop Bien». Interrogé sur ce nouveau slogan, la femme en a profité pour déverser sa colère sur les responsables qui l’ont amenée à ce meeting. «Je m’appelle Khady Faye. J’habite à Notaire-Guédiawaye. Il y a des gens qui viennent même de Malika et de Yeumbeul. Mais depuis que nous sommes-là, on nous traite comme des moutons. Nous n’avons même pas où nous asseoir.»
A ses côtés, une autre dame, Penda Ndiaye, s’en prend aux préposés à la sécurité qui lui ont demandé de se lever de la chaise qu’elle occupait. «Gnii danio soof (ces gens ne sont pas intéressants), moi je suis une Walo-Walo. Je suis de Dagana. Mais, j’habite à Mermoz, deuxième porte. On m’a appelé depuis samedi pour me dire qu’il y a une mobilisation. Je suis là depuis 15 heures. On ne m'a même pas laissé prendre mon thé. Et on nous traite comme des moutons», râle-t-elle.
Auteur: Harouna FALL L'Observateur
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