Les Lions du Sénégal ont réussi à honorer leur statut de favori de la Coupe d’Afrique des Nations Egypte 2019. Vainqueur de la Tunisie en demi-finale sur le score d’un but à zéro, les poulains d’Aliou Cissé joueront la finale contre l’Algérie.
Lors de la deuxième journée des phases de poule, l’Algérie a dominé le Sénégal sur le score d’un but à zéro. Une défaite qui avait soulevé beaucoup de bruit autour de l’équipe nationale du Sénégal, qui était alors annoncée comme grande favorite de la compétition. Mais suite à ce revers, les "Lions" montrant une autre facette, plus teigneux et présents mentalement, ont su sauver leur parcours et se hisser au rendez-vous final. Ce qui démontre que la formation d’Aliou Cissé a de bons arguments à faire valoir face à la séduisante équipe algérienne et a bien appris de la défaite concédée dès la deuxième journée de cette CAN.
Faire tout pour gagner la bataille tactique
Lors de leur premier face-à-face dans cette CAN, l’Algérie avait surtout étouffé le Sénégal sur le plan tactique. Les Fennecs avaient quadrillé le terrain. Étouffant le dispositif des "Lions" dès l’entame, avec un pressing haut sur Kalidou Koulibaly, ils avaient empêché les "Lions" de mettre en place leur jeu. Il faudra repositionner Gana Guèye au poste de sentinelle, mais en paire avec Badou Ndiaye. Avec l’absence de Koulibaly dans la charnière centrale, Cissé devra faire le choix du système 4-4-2, pour avoir de la présence au milieu de terrain, avec deux milieux sentinelles (Gana Guèye et Pape Aliou Ndiaye).
Mais dans ce système, Aliou Cissé décidera alors de rendre la balle et de procéder en contre, on se demandera si c’est une bonne idée de regarder les "Fennecs" jouer. Avec Guedjoura, Bennacer et Mandi comme principaux relanceurs ou dépositaires du jeu de Belmadi, en soutien à Mahrez, Aliou Cissé devra retourner la tendance et trouver une solution face à l’équation Fennec. Par contre, certaines individualités auront du pain sur la planche. Sabaly (face-à-face avec Mahrez), Gana Guèye, Badou Ndiaye et Gassama auront fort à faire pour contrer les potentiels danger des Fennecs.
Etre au rendez-vous sur le plan de l’engagement (agressivité)
Lors du premier acte, un manque notoire d’engagement de la part des hommes de Cissé était visible. Pour cette finale, il faudra être présent sur cet aspect. Les "Lions" devront pousser jusqu’au dernier souffle pour se faire valoir. Vu la qualité technique des Algériens, le milieu de sénégalais sera plus que sollicité dans ce choc. Une finale étant le dernier match d’un tournoi, il n’y aura donc pas besoin de calcul.
Vite évacuer la pression de la finale
Dans ce groupe d’Aliou Cissé, peu de joueurs ont l’expérience d’une finale de grande compétition. Peut-être un Sadio Mané qui a été récemment sacré champion d’Europe après avoir raté la plus haute marche en 2018, face au Real Madrid. Le numéro 10 des "Lions" a également joué le titre de champion d’Angleterre jusqu’à la dernière journée. Dès lors, son apport devra être déterminant dans ce match.
On conseille souvent aux protagonistes de penser à la fête qu’est une finale et non à l’ampleur de l’événement. Aliou Cissé devra imprégner à ses poulains, sa force mentale vendredi prochain, ils en auront besoin. « Une finale ne se joue pas, ça se gagne ! » dit-on, mais il faudra être là au rendez-vous et répondre à tous les coups, sans timidité mais avec humilité.
Le 12e Gaïndé devra jouer sa part dans cette finale
Le public maghrébin est de nature explosif et féru de football, ça tout le monde le sait. Déjà avec l’avantage d’être plus près de l’Egypte par rapport au Sénégal, il faudra compter sur une forte mobilisation des supporteurs algériens. Sans se laisser intimider ou ébranler, Paco et ses amis devront chauffer le Stade International du Caire où se jouera la finale. Les "Lions" auront besoin de son douzième homme pour se surpasser et donner le meilleur d’eux-mêmes.
Si l’équipe nationale du Sénégal possède de réels arguments qui pourront lui garantir un sacre, elle pourra aussi compter sur le soutien annoncé du public égyptien. Les Égyptiens sont souvent hostiles aux Algériens historiquement, et ce fait pourrait faire les affaires du Sénégal, qui est sûr de ne pas mobiliser autant que son adversaire.
Lors de la deuxième journée des phases de poule, l’Algérie a dominé le Sénégal sur le score d’un but à zéro. Une défaite qui avait soulevé beaucoup de bruit autour de l’équipe nationale du Sénégal, qui était alors annoncée comme grande favorite de la compétition. Mais suite à ce revers, les "Lions" montrant une autre facette, plus teigneux et présents mentalement, ont su sauver leur parcours et se hisser au rendez-vous final. Ce qui démontre que la formation d’Aliou Cissé a de bons arguments à faire valoir face à la séduisante équipe algérienne et a bien appris de la défaite concédée dès la deuxième journée de cette CAN.
Faire tout pour gagner la bataille tactique
Lors de leur premier face-à-face dans cette CAN, l’Algérie avait surtout étouffé le Sénégal sur le plan tactique. Les Fennecs avaient quadrillé le terrain. Étouffant le dispositif des "Lions" dès l’entame, avec un pressing haut sur Kalidou Koulibaly, ils avaient empêché les "Lions" de mettre en place leur jeu. Il faudra repositionner Gana Guèye au poste de sentinelle, mais en paire avec Badou Ndiaye. Avec l’absence de Koulibaly dans la charnière centrale, Cissé devra faire le choix du système 4-4-2, pour avoir de la présence au milieu de terrain, avec deux milieux sentinelles (Gana Guèye et Pape Aliou Ndiaye).
Mais dans ce système, Aliou Cissé décidera alors de rendre la balle et de procéder en contre, on se demandera si c’est une bonne idée de regarder les "Fennecs" jouer. Avec Guedjoura, Bennacer et Mandi comme principaux relanceurs ou dépositaires du jeu de Belmadi, en soutien à Mahrez, Aliou Cissé devra retourner la tendance et trouver une solution face à l’équation Fennec. Par contre, certaines individualités auront du pain sur la planche. Sabaly (face-à-face avec Mahrez), Gana Guèye, Badou Ndiaye et Gassama auront fort à faire pour contrer les potentiels danger des Fennecs.
Etre au rendez-vous sur le plan de l’engagement (agressivité)
Lors du premier acte, un manque notoire d’engagement de la part des hommes de Cissé était visible. Pour cette finale, il faudra être présent sur cet aspect. Les "Lions" devront pousser jusqu’au dernier souffle pour se faire valoir. Vu la qualité technique des Algériens, le milieu de sénégalais sera plus que sollicité dans ce choc. Une finale étant le dernier match d’un tournoi, il n’y aura donc pas besoin de calcul.
Vite évacuer la pression de la finale
Dans ce groupe d’Aliou Cissé, peu de joueurs ont l’expérience d’une finale de grande compétition. Peut-être un Sadio Mané qui a été récemment sacré champion d’Europe après avoir raté la plus haute marche en 2018, face au Real Madrid. Le numéro 10 des "Lions" a également joué le titre de champion d’Angleterre jusqu’à la dernière journée. Dès lors, son apport devra être déterminant dans ce match.
On conseille souvent aux protagonistes de penser à la fête qu’est une finale et non à l’ampleur de l’événement. Aliou Cissé devra imprégner à ses poulains, sa force mentale vendredi prochain, ils en auront besoin. « Une finale ne se joue pas, ça se gagne ! » dit-on, mais il faudra être là au rendez-vous et répondre à tous les coups, sans timidité mais avec humilité.
Le 12e Gaïndé devra jouer sa part dans cette finale
Le public maghrébin est de nature explosif et féru de football, ça tout le monde le sait. Déjà avec l’avantage d’être plus près de l’Egypte par rapport au Sénégal, il faudra compter sur une forte mobilisation des supporteurs algériens. Sans se laisser intimider ou ébranler, Paco et ses amis devront chauffer le Stade International du Caire où se jouera la finale. Les "Lions" auront besoin de son douzième homme pour se surpasser et donner le meilleur d’eux-mêmes.
Si l’équipe nationale du Sénégal possède de réels arguments qui pourront lui garantir un sacre, elle pourra aussi compter sur le soutien annoncé du public égyptien. Les Égyptiens sont souvent hostiles aux Algériens historiquement, et ce fait pourrait faire les affaires du Sénégal, qui est sûr de ne pas mobiliser autant que son adversaire.