Plusieurs sources concordantes font en effet état de trois militaires tués dont un ayant succombé à ses blessures et de trois autres blessés lors des accrochages ces dernières heures entre l’armée et les combattants du mouvement des forces démocratiques de Casamance. Ces affrontements ont eu lieu dans les bases rebelles de Wel Mandouar et Wel Kalir dans le secteur du nord Sindiang (communauté rurale de Oulampane et arrondissement de Sindiang) où l’armée mène depuis deux semaines des opérations de ratissage. Elle annonce y avoir découvert six mines anti chars et une mine anti personnel et arrêté un poseur de mine dans ces mêmes rayons ajoutant que les deux bases rebelles sont désormais sous leur contrôle.
De leur côté, les combattants du MFDC ont enregistré un mort dans leurs rangs selon une source bien informée. Dans cette zone nord de la région, ils y avaient lancé des assauts contre les positions militaires, ce qui a replongé les habitants dans une psychose de la violence armée. Les menaces de représailles contre des enseignants exacerbées par les combats sur le terrain compromettent l’année scolaire dans cette partie sud du pays.
Pour sa part, la hiérarchie militaire rassure de sa présence renforcée pour, dit-elle, ramener la paix et la sécurité dans la zone. Pendant ce temps, le cercle des intellectuels et universitaires du MFDC multiplie des déclarations faisant état d’intimidations et d’arrestation des populations civiles de la part de l’armée sénégalaise au motif d’intelligence avec des rebelles. Dans le même temps, ils ont fait des mises en garde pouvant conduire, je cite « à l’application dans la fermeté des sanctions vis à vis des civils casamançais qui ont fait le choix de faire de la dénonciation calomnieuse ».
Dans un précédent communiqué parvenu à notre rédaction, le cercle des intellectuels et universitaires du MFDC invite les populations de la région à rester chez elle pendant la campagne électoral qui s’ouvre dans une semaine.
Sudonline
De leur côté, les combattants du MFDC ont enregistré un mort dans leurs rangs selon une source bien informée. Dans cette zone nord de la région, ils y avaient lancé des assauts contre les positions militaires, ce qui a replongé les habitants dans une psychose de la violence armée. Les menaces de représailles contre des enseignants exacerbées par les combats sur le terrain compromettent l’année scolaire dans cette partie sud du pays.
Pour sa part, la hiérarchie militaire rassure de sa présence renforcée pour, dit-elle, ramener la paix et la sécurité dans la zone. Pendant ce temps, le cercle des intellectuels et universitaires du MFDC multiplie des déclarations faisant état d’intimidations et d’arrestation des populations civiles de la part de l’armée sénégalaise au motif d’intelligence avec des rebelles. Dans le même temps, ils ont fait des mises en garde pouvant conduire, je cite « à l’application dans la fermeté des sanctions vis à vis des civils casamançais qui ont fait le choix de faire de la dénonciation calomnieuse ».
Dans un précédent communiqué parvenu à notre rédaction, le cercle des intellectuels et universitaires du MFDC invite les populations de la région à rester chez elle pendant la campagne électoral qui s’ouvre dans une semaine.
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