Le Burkinabè Kadré Désiré Ouégdraogo a été, quant à lui, élu à la présidence de la Commission de la Cedeao lors de la même réunion qui, fait rarissime, s’est tenue sans aucune représentation sénégalaise de haut niveau, selon la liste figurant sur le communiqué final parvenu à Ouestafnews. Dakar était représenté par Mamadou Ndiaye, directeur de cabinet du ministre des Affaires étrangères, selon ce communiqué.
La même source annonce l’envoi d’une mission de haut niveau dans la capitale sénégalaise qui sera conduite par l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo.
Le Sénégal doit organiser une élection présidentielle le 26 février 2012, et la situation dans ce pays, jadis considéré comme modèle démocratique est extrêmement tendue, à une semaine seulement du scrutin.
L’inquiétude est telle que la Cedeao avait, dans un précédent communiqué, exprimé sa vive « préoccupation » par rapport à la situation qui prévaut dans le pays où l’opposition et la société civile manifestent régulièrement depuis plusieurs jours, en dépit de mesures d’interdiction annoncées par le gouvernement.
Ces manifestations, qui tournent parfois à la confrontation avec la police, sont organisées pour s’opposer à la candidature du président Abdoulaye Wade (86 ans) à un troisième mandat jugée illégale par la grande majorité des universitaires sénégalais, spécialistes du droit constitutionnel. Toutefois, les membres du Conseil constitutionnel (nommés par le chef de l’Etat) ont validé sa candidature.
L’annonce de la validation de la candidature du président Abdoulaye Wade fin janvier 2012 a installé l’ensemble du pays dans une période de troubles qui a déjà fait plusieurs morts et conduit quelques opposants et militants de la société civile en prison.
La mission confiée à l’ex-président Obasanjo et sa délégation (conjointement nommée par l’Union africaine et la Cedeao) est d’ailleurs de faire sortir le Sénégal de cette situation délicate en s’entretenant « avec tous les acteurs politiques (…) en vue de promouvoir le dialogue de garantir des élections libres, transparentes et paisibles », selon le communiqué.
Vendredi 17 Février 2012
Ouestaf News
La même source annonce l’envoi d’une mission de haut niveau dans la capitale sénégalaise qui sera conduite par l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo.
Le Sénégal doit organiser une élection présidentielle le 26 février 2012, et la situation dans ce pays, jadis considéré comme modèle démocratique est extrêmement tendue, à une semaine seulement du scrutin.
L’inquiétude est telle que la Cedeao avait, dans un précédent communiqué, exprimé sa vive « préoccupation » par rapport à la situation qui prévaut dans le pays où l’opposition et la société civile manifestent régulièrement depuis plusieurs jours, en dépit de mesures d’interdiction annoncées par le gouvernement.
Ces manifestations, qui tournent parfois à la confrontation avec la police, sont organisées pour s’opposer à la candidature du président Abdoulaye Wade (86 ans) à un troisième mandat jugée illégale par la grande majorité des universitaires sénégalais, spécialistes du droit constitutionnel. Toutefois, les membres du Conseil constitutionnel (nommés par le chef de l’Etat) ont validé sa candidature.
L’annonce de la validation de la candidature du président Abdoulaye Wade fin janvier 2012 a installé l’ensemble du pays dans une période de troubles qui a déjà fait plusieurs morts et conduit quelques opposants et militants de la société civile en prison.
La mission confiée à l’ex-président Obasanjo et sa délégation (conjointement nommée par l’Union africaine et la Cedeao) est d’ailleurs de faire sortir le Sénégal de cette situation délicate en s’entretenant « avec tous les acteurs politiques (…) en vue de promouvoir le dialogue de garantir des élections libres, transparentes et paisibles », selon le communiqué.
Vendredi 17 Février 2012
Ouestaf News