Les «promotions» dans les banques sont nombreuses. Et, dans les entreprises, les employés comptent sur ce que les salariés sénégalais appellent «avance Tabaski». Pour satisfaire aux besoins de la fête, nombreux sont les Sénégalais qui s'endettent auprès des banques ou de tiers. Ceci à défaut de pouvoir prendre un mouton à crédit.
En effet, autant les marchands de tissus, les vendeurs de moutons et les tailleurs font de bonnes affaires à l'approche de la fête, autant des musulmans sénégalais se retrouvent dans des problèmes le lendemain. Car, jugent-ils, il y a trop de dépenses que le salaire ne peut pas supporter. Marié et père de trois enfants, Bassirou est fonctionnaire dans la fonction publique. Cependant, il avoue ne s'être pas limité à son salaire pour préparer la Tabaski. «Entre l'achat de vêtements pour mon épouse, mes mouton et tout ce qui s'en suit, sans oublier celui que j'achète pour ma mère. Les «avances Tabaski» sont nécessaires pour nous pauvres fonctionnaires. Le salaire ne règle pas grand-chose», explique-t-il.
Dans la même situation familiale que Bassirou, ce quarantenaire salarié du secteur privé n'a pas perçu cette année d'avance Tabaski dans son entreprise. Se désolant de n'avoir pu compter sur cette somme à laquelle ils ont souvent eu droit, il a été obligé de se rabattre sur une banque de la place. Trouvé dans les locaux de cette institution bancaire, il souligne, sourire aux lèvres : «Aujourd'hui que je suis sûr qu'il y a de l'argent qui m'attend dans mon compte, je peux vous parler: Mais, il y a de cela quelques jours, quand j'ai appris que mon entreprise n'accorde pas d'avance Tabaski, je n'avais plus toute ma tête. S'il n'y avait pas eu de prêt bancaire, je me serait retrouvé sans mouton. Ce qui serait retrouvé sans mouton. Ce qui serait terrible puisque j’ai toute une famille derrière moi. »
A la question de savoir quel montant il a demandé à la banque, notre interlocuteur préfère répondre par la langue de bois. Il dit, l’air plus sérieux : « ce n’est pas diable. C’est juste une somme pour couvrir mes dépenses. Et puis, je ne le ressens pas au moment du paiement étalé sur plusieurs mois. Ça passe presque inaperçu. » Avant d'ajouter que « Dieu est grand et a plein de sutura. »
Dans cette banque, la fil est longue. Et, la clientèle est mixte- La trentaine, Dado Dia, venue récupérer l'argent qu'elle a emprunté à la banque, ne voit aucun inconvénient à faire un prêt en cette période de fête. À l'en croire, il est préférable de beaucoup dépenser pour la fête de Tabaski, qui est en réalité une fête religieuse très importante pour les musulmans que de s'endetter pour la fête de fin d'année ou de Noël. Toutefois, elle informe n'avoir pas besoin de cet argent pour la fête du mouton. D'après Dado, « je prépare la Tabaski à l'avance. Moi, je m'y mets très tôt pour déjà régler certains détails comme les coutures, chaussures et autres. Maintenant, comme je n'achète pas de mouton, je n'ai pas beaucoup de problèmes à l'approche du jour J. Cet argent, je le prends pour un autre besoin urgent. Comme les banques sont en promotion, j'en ai profité».
En effet, les prêts accordés en cette période de fête ne représentent pas de grosses sommes. À en croire un banquier qui préfère garder l'anonymat, «la plupart des banques donnent pour la promotion de Tabaski entre 50 et 150 mille francs avec un pourcentage de paiement bas. Et, elles étalent le paiement sur un nombre précis de mois. Cela n'a rien à voir avec ceux qui font des prêts différents de ceux de promo. »
SOURCE: Walf Grand Place Aissatou THIOYE
En effet, autant les marchands de tissus, les vendeurs de moutons et les tailleurs font de bonnes affaires à l'approche de la fête, autant des musulmans sénégalais se retrouvent dans des problèmes le lendemain. Car, jugent-ils, il y a trop de dépenses que le salaire ne peut pas supporter. Marié et père de trois enfants, Bassirou est fonctionnaire dans la fonction publique. Cependant, il avoue ne s'être pas limité à son salaire pour préparer la Tabaski. «Entre l'achat de vêtements pour mon épouse, mes mouton et tout ce qui s'en suit, sans oublier celui que j'achète pour ma mère. Les «avances Tabaski» sont nécessaires pour nous pauvres fonctionnaires. Le salaire ne règle pas grand-chose», explique-t-il.
Dans la même situation familiale que Bassirou, ce quarantenaire salarié du secteur privé n'a pas perçu cette année d'avance Tabaski dans son entreprise. Se désolant de n'avoir pu compter sur cette somme à laquelle ils ont souvent eu droit, il a été obligé de se rabattre sur une banque de la place. Trouvé dans les locaux de cette institution bancaire, il souligne, sourire aux lèvres : «Aujourd'hui que je suis sûr qu'il y a de l'argent qui m'attend dans mon compte, je peux vous parler: Mais, il y a de cela quelques jours, quand j'ai appris que mon entreprise n'accorde pas d'avance Tabaski, je n'avais plus toute ma tête. S'il n'y avait pas eu de prêt bancaire, je me serait retrouvé sans mouton. Ce qui serait retrouvé sans mouton. Ce qui serait terrible puisque j’ai toute une famille derrière moi. »
A la question de savoir quel montant il a demandé à la banque, notre interlocuteur préfère répondre par la langue de bois. Il dit, l’air plus sérieux : « ce n’est pas diable. C’est juste une somme pour couvrir mes dépenses. Et puis, je ne le ressens pas au moment du paiement étalé sur plusieurs mois. Ça passe presque inaperçu. » Avant d'ajouter que « Dieu est grand et a plein de sutura. »
Dans cette banque, la fil est longue. Et, la clientèle est mixte- La trentaine, Dado Dia, venue récupérer l'argent qu'elle a emprunté à la banque, ne voit aucun inconvénient à faire un prêt en cette période de fête. À l'en croire, il est préférable de beaucoup dépenser pour la fête de Tabaski, qui est en réalité une fête religieuse très importante pour les musulmans que de s'endetter pour la fête de fin d'année ou de Noël. Toutefois, elle informe n'avoir pas besoin de cet argent pour la fête du mouton. D'après Dado, « je prépare la Tabaski à l'avance. Moi, je m'y mets très tôt pour déjà régler certains détails comme les coutures, chaussures et autres. Maintenant, comme je n'achète pas de mouton, je n'ai pas beaucoup de problèmes à l'approche du jour J. Cet argent, je le prends pour un autre besoin urgent. Comme les banques sont en promotion, j'en ai profité».
En effet, les prêts accordés en cette période de fête ne représentent pas de grosses sommes. À en croire un banquier qui préfère garder l'anonymat, «la plupart des banques donnent pour la promotion de Tabaski entre 50 et 150 mille francs avec un pourcentage de paiement bas. Et, elles étalent le paiement sur un nombre précis de mois. Cela n'a rien à voir avec ceux qui font des prêts différents de ceux de promo. »
SOURCE: Walf Grand Place Aissatou THIOYE