Le Khalife général des mourides a passé, hier, le magal de Darou Salam à Dakar. Et du coup, les fidèles qui se trouvent dans la capitale n’ont pas attendu pour sauter sur l’occasion qui ne se présente pas toutes les années. C’est une foule immense qui s’est massée tout autour de son domicile des Hlm, cette fois-ci plus nombreuse que celle qui prenait d’assaut son domicile depuis quelques jours. Cela, dans l’espoir d’accéder jusqu’à lui, non seulement pour accomplir le ziar symbolique, mais aussi pour recueillir des prières. Ainsi, comme depuis le début de son séjour, deux files se sont formées devant l’entrée de sa maison, l’une occupée par les femmes et l’autre par les hommes. Mais il ne suffit pas seulement d’entrer dans les rangs pour accéder au khalife. Il faut plutôt faire des pieds et des mains pour se frayer un chemin qui mène jusqu’au salon où ce dernier est assailli par une meute de fidèles. Et là encore, les éléments du Gmi et autres hommes qui gèrent la sécurité ne facilitent pas les choses. Mais tout ce monde n’a pas la chance de se rapprocher du marabout, seuls quelques privilégiés ont cette opportunité de s’accroupir devant lui et lui serrer la main. Le reste, en majorité des jeunes, se contente de se limiter devant une barrière qui encercle le khalife. Mais peu importe, l’affluence ne baisse pas.
Près de Serigne Cheikh Sidi Moukhtar Mbacké, un homme d’une quarantaine d’années récite des khassaïdes (écrits de Sérigne Touba, Ndlr). Et après le ziar, les visiteurs sont conduits vers une autre issue qui mène directement à l’arrière-cour de la maison, là où des hommes et des femmes s’activent pour préparer les mets qui seront servis au dîner. Mais aussi pour toute la nuit qui sera consacrée à célébrer le magal de Darou Salam.
Ousmane Diop
Source L'Observateur
Près de Serigne Cheikh Sidi Moukhtar Mbacké, un homme d’une quarantaine d’années récite des khassaïdes (écrits de Sérigne Touba, Ndlr). Et après le ziar, les visiteurs sont conduits vers une autre issue qui mène directement à l’arrière-cour de la maison, là où des hommes et des femmes s’activent pour préparer les mets qui seront servis au dîner. Mais aussi pour toute la nuit qui sera consacrée à célébrer le magal de Darou Salam.
Ousmane Diop
Source L'Observateur