Les infrastructures existantes sont non seulement insuffisantes, mais aussi inadaptées à la demande grandiose. "L'année dernière, nous avions entre 70 et 80 élèves par classe. Cette année, nous atteindrons presque 100 élèves par salle", confie le Principal Babacar Ndiaye. Avec 972 élèves répartis dans 12 classes, l'enseignement se transforme en un véritable défi quotidien.
Le transport constitue scolaire également une épreuve pour les familles. Les élèves viennent de localités éloignées, comme Thiaroye, Niague ou encore Yeumbeul, parcourant des routes étroites et en mauvais état. La vétusté des véhicules de transport public ne fait qu'aggraver la situation, augmentant le stress des parents et des enfants.
Malgré les promesses de financement de l'Association Française pour le Développement (AFD), les travaux prévus pour la construction de nouvelles classes, sont à l'arrêt depuis plusieurs années. "Les travaux ont débuté en 2017 et devaient être achevés en 2019, mais nous en sommes toujours au même point", déplore un habitant. Pis encore, le terrain destiné à la construction d'un nouveau collège a été envahi par des habitations, aggravant les conflits fonciers.
Le Principal Babacar Ndiaye insiste sur le caractère fondamental du droit à l'éducation : "Je ne peux pas refuser l'inscription d'élèves, même dans ces conditions de surpopulation. Ce serait inacceptable". La majorité des élèves, issus de familles modestes, n'ont d'autre choix que de fréquenter ce collège, l'inscription dans des établissements privés étant financièrement inaccessible.
En plus des difficultés d'apprentissage, l'établissement est confronté à des dangers environnementaux. Un puits, utilisé par les habitants pour s'approvisionner en eau, représente une menace sanitaire. "Le week-end dernier, les pompiers sont intervenus pour retirer un serpent du bâtiment", rapporte M. Ndiaye. Ce puits, dépourvu de couvercle, est devenu un lieu de dépôt de déchets, où cohabitent des reptiles, exposant les élèves à des risques quotidiens.
Face à ces défis, les parents d'élèves, avec l'appui de quelques initiatives locales, tentent de répondre au manque d'infrastructures, en aménageant des salles de classe. "Nous avons reçu 3,5 millions FCfa de la mairie, pour améliorer les conditions d'enseignement", précise Madame Boury Niang, présidente de l'Association des parents d'élèves.
Alors que l'année scolaire débute, la communauté éducative de Niacoulrab attend toujours que les promesses de construction et d'amélioration du transport soient enfin tenues, pour offrir aux élèves des conditions d'apprentissage dignes. La demande pour la création d'un lycée dans la région s'intensifie, mais en attendant, le CEM de Niacoulrab doit encore composer avec des défis quotidiens préoccupants.
Avec Sud Quotidien
Le transport constitue scolaire également une épreuve pour les familles. Les élèves viennent de localités éloignées, comme Thiaroye, Niague ou encore Yeumbeul, parcourant des routes étroites et en mauvais état. La vétusté des véhicules de transport public ne fait qu'aggraver la situation, augmentant le stress des parents et des enfants.
Malgré les promesses de financement de l'Association Française pour le Développement (AFD), les travaux prévus pour la construction de nouvelles classes, sont à l'arrêt depuis plusieurs années. "Les travaux ont débuté en 2017 et devaient être achevés en 2019, mais nous en sommes toujours au même point", déplore un habitant. Pis encore, le terrain destiné à la construction d'un nouveau collège a été envahi par des habitations, aggravant les conflits fonciers.
Le Principal Babacar Ndiaye insiste sur le caractère fondamental du droit à l'éducation : "Je ne peux pas refuser l'inscription d'élèves, même dans ces conditions de surpopulation. Ce serait inacceptable". La majorité des élèves, issus de familles modestes, n'ont d'autre choix que de fréquenter ce collège, l'inscription dans des établissements privés étant financièrement inaccessible.
En plus des difficultés d'apprentissage, l'établissement est confronté à des dangers environnementaux. Un puits, utilisé par les habitants pour s'approvisionner en eau, représente une menace sanitaire. "Le week-end dernier, les pompiers sont intervenus pour retirer un serpent du bâtiment", rapporte M. Ndiaye. Ce puits, dépourvu de couvercle, est devenu un lieu de dépôt de déchets, où cohabitent des reptiles, exposant les élèves à des risques quotidiens.
Face à ces défis, les parents d'élèves, avec l'appui de quelques initiatives locales, tentent de répondre au manque d'infrastructures, en aménageant des salles de classe. "Nous avons reçu 3,5 millions FCfa de la mairie, pour améliorer les conditions d'enseignement", précise Madame Boury Niang, présidente de l'Association des parents d'élèves.
Alors que l'année scolaire débute, la communauté éducative de Niacoulrab attend toujours que les promesses de construction et d'amélioration du transport soient enfin tenues, pour offrir aux élèves des conditions d'apprentissage dignes. La demande pour la création d'un lycée dans la région s'intensifie, mais en attendant, le CEM de Niacoulrab doit encore composer avec des défis quotidiens préoccupants.
Avec Sud Quotidien